samedi 28 avril 2012

Valérie Rosso-Debord a-t-elle oublié ou perdu ses propres racines ?

Quand on est investi d’une fonction aussi importante que déléguée générale adjointe de l'UMP en pleine période électorale, on doit mesurer chaque mot public qui engage sa formation politique, ses amis ou collègues.
Ses dernières accusations vis à vis de Najat Vallaud-Belkacem d’origine marocaine ( dont j’ai critiqué vivement certaines déclarations injustes envers Nicolas Sarkozy) et plus largement envers les français d'origines diverses sont regrettables.
Je renvoie l‘ascenseur à Valérie Rosso-Debord en lui rappelant ses racines et liens multiples à elle qui ne l’ont pas empêchées (malgré les changements comportementaux nouveaux énormes de sa génération en comparaison à ceux traditionnels des parents et ancêtres) « d’être » dans son identité française..   
Oui, la France s’est enrichie de ses apports colorés, humanistes multiples, locaux, régionaux, continentaux de ses citoyens tout en conservant sa spécificité et son intégrité. La France forte, c’est aussi son identité propre enrichie de son universalité.
Faut-il exiger de couper de leurs racines géographiques tous les français d’origine allemande, anglaise, polonaise, arménienne, asiatique, africaine, maghrébine ou religieuses juive, musulmane ou protestante pour paraître autant ou sinon plus français que vous.
L’identité française s’enrichit dans le partage. La loyauté envers la France et le racinement, il n’y a qu’à lire l’histoire de France et de ses guerres pour en saisir les points forts et les points faibles.
Je regrette par ailleurs que Madame Najat Vallaud-Belkacem, ne vous ai pas répondu, en vous signifiant sa fierté d’être à la fois française et d’origine marocaine et même d'appartenir au "Conseil de la communauté marocaine de l'étranger" (CCME) pour aider, dans le cadre de la loi et des principes de l’humanisme, des personnes en souffrance dont elle comprend mieux la sensibilité.
Quand je pense au système politique américain et à ses responsables démocrates ou républicains qui, malgré leur différences, ont permis à un BARACK OBAMA de devenir Président de la première puissance du monde, on mesure avec vous le chemin à parcourir pour que tous, français de tous horizons, de là où le soleil ne se couche jamais, soyons tous unis et meilleurs ici et partout ailleurs.
Quand à votre allusion à une croyance religieuse l’islam en particulier, je ne peux que vous plaindre davantage de pointer du doigt 5 à 8 % de la population française tout à fait en règle avec leurs droits et devoirs républicains dans leur immense majorité et vous souhaiter de tout cœur plus d’équilibre et de sérénité.
Je vous rappelle, à toutes fins utiles, qu’une religion persécutée ne peut qu’en être renforcée et enrichie. Merci pour les musulmans et l’islam de France. Je recommande vivement la grande mosquée de Paris et le CFCM d' inviter Madame Valérie Rosso-Debord afin de l'éclairer davantage sur le comportement républicain et la spiritualité apaisante de l'Islam de France.
Je suis, tout simplement, opposé à toutes les inquisitions, extrémismes, manipulations, désinformations tournant autour des croyances religieuses des français d'où qu'elles viennent.

PS : pour information destinée à certains commentaires, je ne suis pas d'origine marocaine.

jeudi 26 avril 2012

Présidentielles : le diable s’invite à la campagne présidentielle. Une spécificité bien française


On diabolise l’autre à tout va et à qui fait mieux pour lui faire porter queue et cornes. Le rouleau compresseur de  la diabolisation est en marche forcée et tout y passe. Les candidats, les partis, les électeurs (de l’autre bien sûr), puis les croyances religieuses, les étrangers, les riches, les pauvres, les hommes, les femmes, l’Europe, le monde et même Johnny Hallyday.
Au dessus des nuages, quelque part dans le ciel, il y en a Un qui doit bien se marrer. Il sait qu’ils ont tous un diable dans la poche et un ange dans l’autre mais, grosso modo, ce sont de bons "petits diables".
Lui, il tient la balance. On dit qu’Il a toujours le dernier mot.

mercredi 25 avril 2012

L’Allemagne de l’ouest a su réinsérer l’Allemagne de l’est, la restructurer, la digérer, renforcer les deux économies et finaliser l'unité. Voila un défi historique et des résultats exemplaires. Nicolas Sarkozy avait raison..


L’Allemagne de l’ouest a su réinsérer l’Allemagne de l’est, s'unifier en un grand territoire, puis se restructurer, digérer et renforcer les deux économies. Voila un défi historique et des résultats exemplaires dont chaque allemand en tire une grande fierté.
Nicolas Sarkozy avait raison de travailler sans relâche, (les français en sont témoins)  avec Angela Merkel pour une meilleure gouvernance Européenne, pour une débureaucratisation de son appareil en vue d'une meilleure efficacité et pour la protection de l’Euro face aux grands trusts financiers et aux nouveaux géants de la mondialisation. C’était aussi dans l’intérêt, à moyen et long terme, de notre économie et de nos finances de ne pas s'isoler et de se concerter étroitement avec nos meilleurs partenaires face à une crise sans précédent.
Le chantier est encore largement ouvert et les corrections sont en cours. Savoir s'inspirer et se concerter avec les bons exemples autour de nous en respectant les spécificités de chacun et en corrigeant nos points faibles structurels est une bonne chose en soi.
Remettre tout cela en cause de la part de François Hollande serait une erreur.

vendredi 20 avril 2012

La gauche peut féliciter Patrick Buisson, un excellent allié

Monsieur Buisson a certainement oublié qu'il avait affaire à un président - candidat et non un candidat ordinaire
Quant à la gauche socialiste, ce n'est ni son programme, ni son bilan, ni celui de son candidat qui la favoriseraient particulièrement dans les sondages de ce premier tour.
Les électeurs de 2012 sont plus des électrons libres que des molécules aux ordres...
Sans le style de la ligne Buisson et compagnie ( conseillers et fidèles proches de Nicolas Sarkozy), Nicolas Sarkozy aurait eu 6 à 10 points d'écart d'avance sur François Hollande et ce, rien que, pour son expérience, sa situation de président sortant, son dynamisme et sa connaissance réelle des défis en cours et à venir tant au national qu'à l'international.
Par ailleurs, le style d'un juge ( Hollande) passe toujours mieux que celui d'un procureur (Sarkozy) face à un même dossier et un même traitement car tout ce qui parait excessif perd un peu de sa crédibilité.
Raphaet Dali

PS du 24 juin 2012: l'avenir a donné raison à cette thèse. Ils sont nombreux à droite à y souscrire maintenant et à dire que Nicolas Sarkozy a été trahi. J'avais été choqué par la tournure que prenait cette campagne, moi qui ai soutenu sincèrement la volonté et l'engagement de Nicolas Sarkozy pour les réformes et le changement pour le pays, et ce, sans aucun intérêt partisan ou personnel si ce n'est l’intérêt général. Je l'ai alerté à maintes reprises personnellement du danger de l'hyper-droitisation à travers le net, sans intermédiaires mais sans résultats cette fois-ci. Les écrits et les dates sont là.
Le plus dur pour moi aussi, je le dis simplement, c'est que mes diagnostics sont sans appel. (voir mes posts)

JDD : Cette campagne qui a oublié les grands enjeux


Source : http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Bilan-de-la-campagne-electorale-504059/
 La campagne électorale prend officiellement fin ce vendredi soir. Entamée depuis plus d'un an par François Hollande, et moins de deux mois par Nicolas Sarkozy, elle a déçu les Français. Leurs priorités ont été oubliées, les grands enjeux mis de côté. Conséquence : l'abstention pourrait être forte.

 Les Français ont tourné le dos à la campagne électorale.
 Sur ce sujet au moins, tous les sondages sont unanimes. Et, fait plus rare encore, les politiques aussi. Les Français sont déçus par la campagne électorale. Moment fort de la vie démocratique, l'élection présidentielle n'a pas répondu à leurs attentes. La crise est passée par là, et a ramené les candidats à la réalité. François Hollande a dû troquer l'idéalisme de gauche contre le pragmatisme social-démocrate. Nicolas Sarkozy a enlevé son costume de candidat du pouvoir d'achat pour endosser celui de père la rigueur. Pas d'argent, pas de promesse, donc pas de ferveur.

Début janvier, la France perd son triple A, et la lutte contre les déficits publics semble alors s'imposer comme le thème principal des derniers mois de campagne. Aujourd'hui, les favoris n'en parlent plus, laissant François Bayrou et les petits candidats brandir la menace d'une rétrogradation de la France sur l'échiquier mondial. Bien que conscients des difficultés traversées, on peut s'interroger sur la volonté des Français d'un grand débat économique. En témoigne l'échec de la campagne du centriste, qui en a fait son cœur de campagne.

Le halal plutôt que le pouvoir d'achat…
 Les électeurs n'avaient que trois mots à la bouche : emploi, logement, pouvoir d'achat. Leurs priorités n'auront été évoquées qu'au compte-goutte. Qui pour citer une mesure forte de François Hollande sur ces thèmes? Et de Nicolas Sarkozy? L'actualité a aussi sa part de responsabilité dans ce décalage entre les deux principaux aspirants à la fonction suprême et les Français. L'affaire Merah est passée par là. Avec elle, les questions de sécurité et d'immigration sont revenues sur le devant de la scène. Nicolas Sarkozy, à la peine dans les sondages, s'est engouffré dans la brèche et n'en est plus sorti, trop content de trouver là un terreau propice à ramener vers lui les électeurs du Front national qui lui ont offert la victoire en 2007.

Mal à l'aise sur ces thèmes régaliens où Nicolas Sarkozy a une crédibilité qui lui est supérieure, François Hollande a alors dégainé sa proposition de réforme du permis de conduire. Le lendemain, dans le JDD, Nicolas Sarkozy annonce la sienne. Et pendant une semaine, le petit papier rose est au centre du débat. Important, mais loin du niveau que l'on est en droit d'attendre d'une élection présidentielle. Même remarque pour le halal, qui a alimenté la controverse pendant des jours et des jours. "La polémique n'a pas lieu d'être", avait pourtant affirmé Nicolas Sarkozy depuis Rungis. Avant de tomber dedans lui aussi. Comme les autres. Comme les médias.

Contraints au réalisme, les grands candidats ont laissé le terrain de l'espoir à ceux qui n'ont pas à craindre de ne pas tenir leurs promesses. Ni à rendre des comptes. Bien qu'il assure le contraire, Jean-Luc Mélenchon sait qu'il ne sera pas président. Alors il annonce un Smic à 1.700 euros net ou une taxation à 100% des revenus supérieurs à 360.000 euros. "Le rêve français" de François Hollande a vécu. Place au "rêve rouge" à la sauce Mélenchon. Le leader du Front de gauche a profité de la morosité de la campagne pour s'imposer. Le troisième homme, ça ne sera pas François Bayrou, lui qui n'a que la dette à la bouche. Ce ne sera peut-être pas Marine Le Pen, elle qui ne jure que par la fin de l'immigration. Ce sera peut-être Jean-Luc Mélenchon, lui qui promet la révolution.
 Benjamin Bonneau - leJDD.fr

mercredi 18 avril 2012

Sondages : le flou et l’opacité en amont et en aval en font la plus formidable machine de manipulation politique de cette décennie. La transparence impose leur interdiction en période électorale

Non, ce n'est pas une machine d'information car  bien structurée et organisée pour orienter les choix des citoyens en faveur de tel ou tel candidat et ce à partir d'échantillons de petite taille et dont les critères de sélection restent flous.
C'est, en partie,le phénomène de suggestivité qui devient quasi-réalité pouvant amener des groupes plus larges à changer d'opinion sur tel ou tel personnage. A cela s'ajoute l'environnement médiatique adapté à l'objectif et le tour est joué.
Mêmes infos, mêmes qualificatifs vrais ou faux sur un personnage provenant de sources multiples, peuvent devenir ainsi une quasi vérité pour la majorité.
La démocratie peut alors être bel et bien malmenée. Une enquête approfondie devrait être mise sur pied dans les meilleurs délais.
J'appelle le parlement et le sénat à se pencher rapidement sur cette question.

mardi 17 avril 2012

Présidentielles : Le summum de l’hypocrisie et des « non dits ». Les «cités et quartiers de France » et les "barons" socialistes..


Pour guérir les «cités et les quartiers de France", les  barons socialistes ont inventé l’«association NI PUTES NI SOUMISES ». La machine est vite opérationnelle uniquement pour les « zones sélectionnées » et comme par miracle, les filiales se retrouvent généralisées et financées en un tour de main. Cadeau social des socialistes aux jeunes des "enclaves". Les hommes et femmes des zones pointées ont compris la misérabilité de la manœuvre et le rejet a été total.
De quel coté est le summum de l’hypocrisie et de la stigmatisation ?
Là, il ne s’agit plus de discours fleuris du socialisme mais des faits, un programme planifié et des actes réels pour pointer du doigt des catégories de français.
Les nombreux militants de gauche sincères (le cœur vraiment à gauche) sont eux même victimes de la manipulation de la formidable force d’inertie de leurs appareils et de la dictature de leurs baronnies.
Un jour, ils feront leur printemps contre « l’hypocrisie et les non dits » d'une certaine hiérarchie.
PS : Les manœuvriers de la gauche ont rapidement et discrètement su filer leurs bras cassés à la droite qui, naïvement, les a intégrés jusqu'au gouvernement de Monsieur François Fillon pour raison d'"ouverture". Les chevaux de Troie, au nombre de cinq comme les doigts de la main, étaient à leur place et les boulets avec.
La politique a ses raisons et la fin justifie les moyens..