samedi 31 mars 2012

Présidentielles : le piège de la super droitisation

La stratégie piégeante, c’est de vouloir directement ( conseillers qui ont oublié avoir affaire à un président sortant et non un primo candidat ) ou indirectement par des voies détournées (articles, médias, sondages) pousser Nicolas  Sarkozy plus à droite et donc chercher à l’isoler davantage de l’électorat français des couches moyennes qui représente le gros du réservoir en général (votants,  indécis et sujets au vote sanction) et qui, globalement, n’aime pas les "extrêmes". Il attend des candidats de la franchise, de la transparence qui font la crédibilité sur les sujets qui touchent le quotidien des français et en particulier le présent et l’avenir de leur emploi, de leurs enfants, de leur finance, de leurs entreprises et surtout pour plus de justice sociale qui protège les petits et moyens contre l’appétit féroce des grands et des appareils.. Voila les vrais enjeux qui, avec le style et l'esprit de rassemblement, feront les résultats du vote.
 Le président sortant, c’est un peu le chef de famille, le père protecteur de tous, sans exceptions, qui s'exprime, qui conseille, qui oriente mais ne pointe jamais du doigt une catégorie vis à vis d'une autre, jamais même dans le vrai.
C’est l’aile dure des candidats qui fait davantage leur faiblesse, leur isolement, qui les fait passer pour des « méchants » alors qu'ils ne le sont pas. C'est le sentiment '"anti méchant" qui fait le succès de l'adversaire plus que son programme...et les français globalement, jeunes ou adultes, hommes ou femmes, n’apprécient pas ces profils  mais privilégient "les justes" et ceux qui sont en mesure de les mener à bon port... Car la sévérité et la rigueur affichées quand elles sont nécessaires, ne peuvent passer ou être acceptées que si la justice, l’égalité, la générosité et la pédagogie  les accompagnent et règnent réellement en puissance. C'est ainsi qu'on rassure les français. Sinon, c’est le 2 poids 2 mesures et le sentiment d’injustice. Cela les français de 2012 en comprennent mieux les tenants, les aboutissants et les enjeux. Ils ne l’acceptent pas non plus.
En attendant, les jeux ne sont pas encore faits. Les deux dernières semaines et la dernière en particulier seront décisives. A ce jour, Nicolas Sarkozy, son expérience face aux épreuves et aux "coups bas", son dynamisme exceptionnel, son dévouement profond à son pays, sa capacité de se remettre en question et de reconnaitre, quand nécessaires, la faiblesse de certains choix, représentent ses principaux atouts qui feront certainement du candidat le favori du podium le jour J.
3 semaines restent encore pour convaincre davantage les français et les rassembler.


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