lundi 17 décembre 2012

Barack Obama, à Newton, interroge l’Amérique : « nous devons nous demander si nous en faisons assez pour nos enfants »


 Il ajoute avec émotion : «J'ai réfléchi à cela ces derniers jours, et si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes la réponse est non».
« Ces tragédies doivent prendre fin. Et pour y mettre fin, nous devons changer»


De mon point de vue, Barack Obama vient de lancer un grand débat qui dépasse largement celui du contrôle de la circulation des armes à feu et qui va au delà du contexte spécifiquement américain. Il a déjà introduit le sujet.
Oui, n'est - il pas temps de se demander si cette course effrénée à la « levée de toutes les inhibitions » est  compatible avec une certaine conception de la liberté ?
Effrayants, tous ces cas, que j’appelle " démence punitive juvénile" qui n'existaient pas, il y a à peine une poignée d'années. Alors pourquoi ?
Idem pour ces drames criminels familiaux qui font la une de nos infos quasi quotidiennes..
Quel avenir, préparons nous les adultes, aux futures générations?
Cette liberté, peut-elle survivre assez longtemps en grignotant ainsi irrépressiblement sur l’humain et sa physiologie, sur la la nature et ses règles immuables?
Une chose est claire : la nature n’aime pas qu’on l’agresse, elle nous l’a déjà démontrée à maintes reprises. 
Ceci, comme d’autres, est encore un coup de tonnerre. Gare à ses orages".


Toutes mes condoléances aux familles touchées par ce terrible drame, au peuple américain et à Barack Obama.

vendredi 30 novembre 2012

UMP : cette crise est salutaire, l’abcès qui couvait est crevé. Il en sortira du bon pour l’UMP et pour la démocratie.


Le mental de certains dirigeants de l’UMP était figé sur un autre temps. 
Mais les temps ont changé. 
Le changement dans les esprits et les méthodes s’imposait. 
La crise couvait, l’abcès est crevé.
Place à la conscience, la transparence et l’intérêt général. Le reste suit..

lundi 19 novembre 2012

UMP – Copé – Fillon - Juppé : mes pronostics sont souvent sans appel. Le 22 juin 2012, j’avais publié… .


Bilan prévisible, multiples batailles perdues, le « Sur Moi » qui domine la hiérarchie, les vraies valeurs piétinées, les lieutenants fatigués et la troupe déçue.
Un homme peut sauver la situation et rassembler. C'est un homme d'état, consensuel et expérimenté. C'est Alain Juppé. A l’UMP de le solliciter tant qu’il est temps.
Cela ne diminue en rien ma grande estime et mon profond respect à François Fillon qui arrive en seconde position.

PS : Pour information et l'exemple, je suis rentré en dissidence et j’ai quitté l’UMP en 2008. J’étais alors délégué de circonscription et membre du conseil national. Je voulais modestement changer les choses in situ, dans mon champ de responsabilités, pour le respect de la diversité et le soutien aux valeurs humaines, la figuration n’étant pas mon point fort.
Pour les municipales de l’époque, français de « sang mêlé » moitié castor et moitie poisson, je ne faisais pas l’affaire bien sûr, et on nous a parachuté un coquelet, copain à Mr Guéant avec la consigne aux inamovibles locaux de le soutenir et s’opposer à ma candidature devenue donc dissidente.. C’était dans la nature des choses dans la maison. Elle refusait net toute transfusion au risque d’étouffer. Il leur suffisait de tourner en rond en interne.
Les inamovibles ont perdu, éliminés les uns par les urnes, les autres par la conscience des autres. Moi, c’était moi et l’élu toujours là ; entre-temps,  quel gâchis !! Notre score était équivalent à celui de l'UMP et ses 7 investitures réunies...Un tournant, les temps ont changé, la conscience prend le pas sur la consigne. .J’avais compris alors, 4 ans auparavant, que le chemin de l’UMP était dorénavant  tracé hors de la réalité du temps nouveau, semé d’embûches, piégé dans sa toile d'arignée, tout droit au mur, les renards au tournant. Je n’ai plus renouvelé ma carte. Depuis, elle a été au menu de toutes les batailles perdues..Sous d'autres cieux, les conséquences, on les tire. La vie est ainsi faite de symboles aussi, ….et la nature aime les équilibres. Moi aussi.

PS: mes pronostics sont souvent sans appel.
Lien : http://dali-raphaet.blogspot.com.es/2012/06/les-derapages-et-les-mauvais-choix.html

Raphaet Dali : à la cérémonie du 11 novembre (2012)

Raphaet Dali : dépôt de gerbes de fleurs à la cérémonie du 11 novembre 12



mercredi 14 novembre 2012

Raphaet Dali : François Hollande a dit ce qu’il fallait dire avec courage, il reste à faire ce qu’il a dit avec encore de l’audace.

François Hollande

Lors de sa première grande conférence de presse de 2 h 30, mardi après-midi à l’Elysée,
le chef  de l’état s’en est sorti honorablement.
Vérité face à la réalité, détermination face aux défis, espoir mesuré pour l’avenir, le message est clair : il y a un cap malgré la tempête. Le gouvernement Ayrault s’y attelle.
Il lui reste à « travailler encore les réformes structurelles et les esprits » pour mieux rassembler,  renforcer davantage la solidarité et la cohésion nationales face à la concurrence acharnée de l’extérieur et à la puissance des corporatismes et des lobbies locaux mal adaptés aux changements et aux réalités du présent. 
Raphaet Dali

mardi 6 novembre 2012

USA - Elections présidentielles : Le capitaine Obama reste à la barre. Bon cap, Barack et bon vent.

"sans mal, je n'ai jamais douté de sa victoire parce que c'est, assurément, celle du bien".
"sans mal, je n'ai jamais douté de sa victoire parce que c'est, assurément, celle du bien". R Dali

samedi 3 novembre 2012

Élections US, Barack Obama : « parce qu’il porte en lui et à lui seul, cette sensibilité multiculturelle, si riche de sa diversité et de son universalité dans un monde dur et aux nationalismes exacerbés,»......



- Parce qu’il est le produit le plus unanime de l’esprit pionnier et du rêve américains qui ont pris le dessus sur les barrages des lobbies, des préjugés, des inégalités et des racismes.
L’Amérique a nécessairement besoin de Barack,
 - Parce qu’il porte en lui et à lui seul, cette sensibilité multiculturelle, si riche de sa diversité et de son universalité dans un monde dur et aux nationalismes exacerbés,
Le monde a sensiblement besoin d’Obama,
 - Parce que c’est un humaniste authentique dans un monde dévoré par la solitude, le matérialisme et les corporatismes,
L’humanité a réellement besoin de Barack Obama

Pour tout cela, contre vents et marées, il a adouci le regard sur l’Amérique.
Pour tout cela et plus que cela, pour des millions d’entre nous en ce monde, Barack Obama est une personnalité précieuse que la nature hésite à n’enfanter qu’une seule fois,
Alors, de tout cœur, je voterai sûrement pour lui une deuxième fois.
Raphaet Dali

vendredi 13 juillet 2012

Syrie : Russie - Chine : il est temps…


Le régime syrien est définitivement coupé de son peuple, sa seule issue possible est la sortie.
Peut-on massacrer toute une population ? pour qu’une minorité conserve le pouvoir et les privilèges ?
Il est grand temps que la Chine et la Russie fassent confiance aux nouvelles exigences de dignité et de démocratie des peuples.
Oui, il est temps de s’engager aux côtés de la communauté internationale pour organiser rapidement le départ du dictateur et dans le même temps, associer cette opération à la mise en place d’une transition  démocratique pacifique et une stratégie intelligente ne bousculant pas brutalement  les intérêts et les équilibres loco-régionaux sensibles et fragiles.
Oui, chaque révolution a ses spécificités contextuelles et temporelles. Le monde est un village ; le bon sens et la conscience doivent prévaloir sur tout le reste. Entendez le cri du peuple, ne doutez pas, sa volonté est inébranlable ?.

Raphaet Dali

jeudi 12 juillet 2012

L’industrie automobile française est malade : 8000 suppressions chez PSA. On a réussi à faire en sorte, que l’automobiliste résigné craigne la voiture..

Chaussées rétrécies dans toutes les grandes villes, travaux infinis sans régulation de la circulation, les bouchons multiples, le stress et la pollution au quotidien, les contraintes angoissantes de stationnement, les horodateurs machines à sou jusqu’au pied de votre domicile, les pluies de contravention à vous mouiller les poches, les radars multiples sanctionnant sans pitié au moindre dépassement, le prix du carburant au gré des prélèvements, la réparation devenue hors de prix pour les bas revenus, le parcours du combattant pour acquérir le permis de conduire ..la toile d’araignée est trop finement tissée et le piège se referme sur le système déjà affaibli par la dégradation de la conjoncture économique et les les questions de gestion interne, de flexibilité du travail et de compétitivité.
La société française limite alors la consommation automobile au strict nécessaire et se plie à la contagion.
Lorsque l’on  dispose d’une industrie automobile de pointe, on créée autour d’elle et de l’automobiliste, le meilleur environnement et la plus belle vitrine possibles pour qu’elle puisse s’épanouir et innover de façon constante le tout accompagné par le meilleur système de contrôle et d'évaluation possibles pour la protéger.
Pas une commission nationale ou ministérielle, pas un syndicat, n’a planché sur ce sujet et remis des conclusions transparentes, les lobbies de tous genres sont vigilants. Les aides multiples au gré des conjonctures ne suffisent pas si l'on n'y associe pas le traitement de fond.
La première des précautions était de donner à l’automobiliste le plaisir constant de sortir sa voiture et de la conduire avec le minimum de contraintes à part celle, bien sûr, de la sécurité.
Cela fait 4 ans que j’alerte autour de moi, pendant que l’on tourne en rond..Idem pour la crise de logement.
Hélas, ce n'est pas le seul phénomène de société sur fond de crise qui alimente les autres facteurs de la crise.
Quelle société, voulons-nous pour demain?
Lorsque ce ne sont pas les "professionnels" de la politique mais les penseurs qui interrogent, alertent ou écrivent, ces politiques sourient... "Ils rêvent, c'est des poètes"...Tout va bien, circulez...


mardi 10 juillet 2012

Kremlin Bicêtre : le citoyen vote….. mais ce n’est pas suffisant…tourner en rond n'est pas la solution..

Paru dans la tribune de la Revue "Le Kremlinois de juillet 2012"
 Les kremlinois(e)s ont vécu ces dernières semaines des élections présidentielles qui ont réconfortées ou déçues les uns et les autres et c’est la valeur démocratie qui nous unie, à chaque fois, autour du choix des urnes. Par contre, au deuxième tour des législatives, nous n’avions pas le choix, seul le bulletin du candidat-Maire Jean-Luc Laurent, vous était présenté pour cause « d’accords internes », l’ex député sortant du  Front de gauche Mr Gosnat s’étant retiré avant que vous ayez choisi.
Sans aucun doute, si la technique est légale, la procédure nous fait réfléchir quand à la qualité de la démocratie locale symboliquement évaluée par « le poids du citoyen sur les décisions de sa ville » laquelle est quelque part malmenée.
Sans aucun doute aussi, l’ancien système est devenu désuet  et il mérite d’être revu et corrigé  car ne vous y trompez pas, il donne aux maires et à leur entourage rapproché, tous les pouvoirs aux dépens de tous les autres élus du conseil municipal de gauche comme de droite, confinés durant 5 ans à plus de figuration que de participation effective aux décisions. Cela avait été ma première grande surprise à ma prise de fonction d’élu municipal. Une parenthèse : introduire le vote des étrangers ( dont je partage l'esprit de générosité s'il est sincère) dans ce contexte de précarité du rôle des élus, je vous laisse le soin de conclure.
Nous n’attendrons pas la rentrée pour demander au gouvernement actuel une réforme du fonctionnement de l’exécutif des collectivités locales  pour une meilleure transparence démocratique de la représentation des citoyens dans la gestion de leur ville..
Cette proposition est une des branches du tronc des réformes structurelles de notre système ( accompagnant les nécessaires maîtrise budgétaire et croissance) à engager en profondeur si l'on veut l'oxygéner et l'alléger en vue de dépasser le cap de la crise profonde économique et financière. Tout se tient et tout est lié.
Dans un monde nouveau et changeant, tourner en rond avec les mêmes inerties, ce n'est probablement pas la meilleure solution.

Raphaet Dali
Conseiller municipal, président de groupe, et conseiller communautaire du Val de Bièvre.
Changeons Bicêtre, groupe municipal d’opposition de la ville, pour la ville

vendredi 22 juin 2012

Les dérapages et les mauvais choix s’acharnent sur Nadine Morano à l’image de l’UMP de François Copé

Bilan prévisible, multiples batailles perdues, le « Sur Moi » qui domine la hiérarchie, les vraies valeurs piétinées, les lieutenants fatigués et la troupe déçue.
Un homme peut sauver la situation et rassembler. C'est un homme d'état, consensuel et expérimenté. C'est Alain Juppé. A l’UMP de le solliciter tant qu’il est temps.
Cela ne diminue en rien ma grande estime et mon profond respect à François Fillon qui arrive en seconde position.

PS : Pour information et l'exemple, je suis rentré en dissidence et j’ai quitté l’UMP en 2008. J’étais alors délégué de circonscription et membre du conseil national. Je voulais modestement changer les choses in situ, dans mon champ de responsabilités, pour le respect de la diversité et le soutien aux valeurs humaines, la figuration n’étant pas mon point fort.
Pour les municipales de l’époque, français de « sang mêlé » moitié castor et moitie poisson, je ne faisais pas l’affaire bien sûr, et on nous a parachuté un coquelet, copain à Mr Guéant avec la consigne aux inamovibles locaux de le soutenir et s’opposer à ma candidature devenue donc dissidente.. C’était dans la nature des choses dans la maison. Elle refusait net toute transfusion au risque d’étouffer. Il leur suffisait de tourner en rond en interne.
Les inamovibles ont perdu, éliminés les uns par les urnes, les autres par la conscience des autres. Moi, c’était moi et l’élu toujours là ; entre-temps,  quel gâchis !! Notre score était équivalent à celui de l'UMP et ses 7 investitures réunies...Un tournant, les temps ont changé, la conscience prend le pas sur la consigne. .J’avais compris alors, 4 ans auparavant, que le chemin de l’UMP était dorénavant  tracé hors de la réalité du temps nouveau, semé d’embûches, piégé dans sa toile d'arignée, tout droit au mur, les renards au tournant. Je n’ai plus renouvelé ma carte. Depuis, elle a été au menu de toutes les batailles perdues..Sous d'autres cieux, les conséquences, on les tire. La vie est ainsi faite de symboles aussi, ….et la nature aime les équilibres. Moi aussi.

PS: mes pronostics sont souvent sans appel.

mercredi 20 juin 2012

Le nom de Adel Fekih est cité pour le poste d’ambassadeur de Tunisie en France. Un bon choix

Source : le PAR - (Information à l'intention de la communauté tunisienne d'Ile de France)
Pour celles et ceux qui connaissent Adel Fekih, ils vous répondront : "la valeur n'attend point le nombre des années"
Il s’agit d’un bon choix proposé par Mustapha Ben Jâafar, président d’Ettakatol et président de l’assemblée nationale constituante (ANC) avec l’accord du président de la république Moncef Marzouki et du chef du gouvernement Hamadi Jebali.
 Fils de diplomate et économiste de  formation, diplômé des universités françaises et américaines, c’est aussi un homme de talent dont la personnalité, l’éducation, le sens de l’honneur et la loyauté ne pourront que donner une belle image de la Tunisie post-révolutionnaire et dans le même temps ramener la confiance de nos partenaires.
Les autorités françaises sauront, sans aucun doute, apprécier cette candidature possiblement soumise par les autorités tunisiennes.

 
Qui est ADEL FEKIH ?

Originaire de Téboulba ( ville du sahel tunisien), Adel Fekih est économiste de formation et est diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris  (European Executive MBA2008-2009) et de The Ohio State University (Columbus, USA) 1990-1995 (Master of Science in Agricultural Economics (Agribusiness Management) et Bachelor of Science in Industrial and Systems Engineering)
Dès son jeune âge, il a baigné dans l’environnement diplomatique avec ses spécificités, son père ayant exercé de longues années en tant que fonctionnaire des Nations Unies résidant ainsi dans un certain nombre de pays Africains.
Sorti des universités américaines, Adel Fekih a exercé en Tunisie des responsabilités de direction dans différentes compagnies tunisiennes et multinationales (COTRELVALEOCOFAT) où il a oeuvré pour développer la relation commerciale avec les constructeurs automobiles Européens.  Avant cela, il a débuté sa carrière au Ministère de l’industrie,  faisant partie de la première équipe du Bureau de Mise à Niveau qui a initié le programme national de développement de la compétitivité des entreprises industrielles et de services.  En 2008, il décide d'entreprendre un Executive MBA à l'Ecole Supérieure de Commerce de Paris et de fonder Creova, une société innovante spécialisée dans le paiement par mobile et qui lancera plus tard le service mdinar en Tunisie et un service similaire au Liban.
A la lumière de son engagement militant durant la révolution au sein d’Ettakatol, il a été chargé par Monsieur Mustapha Ben Jaafar, Président du mouvement, de développer les relations et le partenariat avec les instances et personnalités européennes et françaises.  Il a été l'initiateur de nombreuses conférences et rencontres avec les partis progressistes Européens et du pourtour méditerranéen sur le thème de l’après révolution et la construction de l'état démocratique en Tunisie.
A ce titre, il a contribué à la concrétisation de multiples échanges et visites de  personnalités européennes et tunisiennes dont la visite du candidat François Hollande (actuel Président de la République Française) à Tunis pour des premières rencontres bilatérales post-élections avec les autorités tunisiennes. 
Sa connaissance du Parti Socialiste et des médias Français, développée suite au 14 Janvier 2011, associées à son sens de l’organisation et de la communication, lui ont permis, sans nul doute, de disposer d’une bonne maîtrise des dossiers politiques franco-tunisiens et tuniso-européens dans le contexte actuel.
Courtois et consensuel, il a établi de solides amitiés avec des personnalités de différents horizons au service de la Tunisie et de son mouvement.
Mr Adel Fekih est marié et père de 2 enfants

dimanche 10 juin 2012

Législatives 2012 : la France, impatiente et vigilante, renouvellera encore sa confiance.

Préjugé favorable des « éléments » pour Hollande et Ayrault.
La suite, l’environnement, hostile et changeant, imposera le style et l’art ne sera pas facile.
Ne bousculez surtout pas le naturel pour privilégier le matériel ; il vous mettra au trot et lui au galop.
Capitaine, cap sur le bon cap, et vivement  la paisible rive.
Il est 10h. Je vais voter..  

lundi 21 mai 2012

La sortie de crise et les trois fondamentaux : maîtrise budgétaire, réajustements structurels et croissance

Oui, la maîtrise budgétaire, les réajustements structurels et la croissance,  sont, par ordre de priorité,  les trois fondamentaux pour la sortie de crise actuelle et le retour de la confiance et de la prospérité.
L’un ne peut se passer de l’autre et c’est un savant dosage adapté de ces 3 principales variables qui peut désengorger et oxygéner un système qui, après avoir été performant un certain temps grâce à des réserves d'argent suffisantes, se bouchonne actuellement et s’étouffe parallèlement à l'explosion des poches de défaillances antérieurement camouflées par "l'aisance"..
 François Hollande a raison d'insister sur la nécessité de produire davantage et développer ainsi la croissance afin de désengorger le circuit bouchonné. Contrairement à ce que pensent  certains experts qui préconisent le ralentissement parce que la conjoncture et les marchés le demandent, il n'est pas incompatible de "dépenser mieux et non plus" pour produire "mieux et plus" en insistant sur les projets à valeur ajoutée de création de "richesses nationales" et d'"emplois autogénérateurs". Cela est recommandé pour plusieurs raisons que nous ne pouvons pas développer aujourd'hui.

Angela Merkel  a raison de placer en premier le contrôle rigoureux du cycle infernal de la dette et la maîtrise budgétaire car la fuite en avant dans l'endettement  ne mène à "rien" sinon à la facilité du court terme et à la ruine ensuite.
Barack Obama en a fait la bonne synthèse avec le doigté que nous lui connaissons mais sans trop insister, à mon avis,  sur l'importance du chantier des réajustement structurels. Je l’ai souligné avec les autres fondamentaux, il y a plusieurs mois déjà, au cours des quelques commissions auxquelles j’ai participé : j’ai été compris mais pas " bien entendu" étant « indépendant donc solitaire ». Les inamovibles "conseillers" de toutes les commissions en accord avec les cols blancs des ministères sont toujours là, « l’éloquence de circonstance» aussi. Emprisonnés dans leur dogme corporatiste et leurs "mots d'ordre", ils parlent tous de « tout dans le désordre » et même d’encourager "l'innovation" mais avec cette peur au ventre de bousculer ou de gêner les chefs et les « influences » avec de l'audace... Bien au contraire, Il nous faut encourager  le courage, le bon sens, la suite dans les idées et le débat contradictoire.  
Le catalyseur du système économico-financier, c’est aussi les « hommes des rouages» et leurs méthodes de travail qui doivent être refondées pour bousculer les « mille feuilles » législatifs, l'orthodoxie et les goulots d’étrangement. Cela fait  partie des réajustements structurels à poursuivre avec toute la flexibilité nécessaire, c’est un traitement de fond dont il s’agit là aux cotés des autres thérapeutiques palliatives.
 En fait, ce G8 a été avant tout la recherche d’un consensus européen positivement orchestré par un Barack Obama en forme (Angela Merkel-maîtrise budgétaire versus François Hollande - croissance), un tour de table de la conjoncture économique et une présentation- briefing du nouveau dirigeant français ( Obama «  Bienvenue au club Mr Hollande »).
Il fallait le faire ainsi ce G8 et l'ambiance était amicale et positive. Il reste à s’engager encore  plus vite dans ces pistes citées plus haut car, tous les indicateurs rappellent que nous risquons de passer encore par des moments difficiles..
La question : comment tenir le coup et pendant combien de temps encore en attendant le retour à la prospérité et au progrès ? .
Ma désolation : la misère des plus pauvres et ces jeunes si pleins de vigueur et d’énergie  qui s’ouvrent à la vie sans l’espoir d’un emploi stable. Nous, les adultes, portons et assumons une lourde responsabilité à leur endroit.
Mon espérance : le rôle régulateur des forces de la nature au dessus de celles des hommes, au secours de l’humain et de l’humanité. 
 « Lorsque l’on agresse la nature, elle se retourne systématiquement contre nous ».
"Oui, l’homme est capable de toutes les prouesses mais aussi de toutes les destructions".
Raphaet Dali

jeudi 17 mai 2012

Le Nouveau gouvernement est en place : les valeurs, l’action et .....un sacré bémol ailleurs

Les femmes et les hommes sont en place. Le premier balisage des valeurs aussi. Bon signe et bon cap à ce stade. Il reste à les réconforter pour, rapidement,  être dans le feu de l’action.
Un bémol cependant …La démocratie et l’intérêt général exigent une opposition forte. Les signaux et l’ordre de bataille tardent ailleurs… !!!  

mardi 15 mai 2012

Jean-Marc Ayrault, premier ministre : un homme de confiance pour retrouver la confiance


Il y a 6 mois environ, bien avant les résultats des primaires, au cours d’une discussion, une élue des verts au Kremlin Bicêtre m’avait questionné sur les meilleurs « politiques » à gauche à mes yeux. Sans hésiter, j’ai répondu en toutes franchise et conscience : comme dans toute formation politique, il y a des hommes et des femmes de qualité et à mon point de vue, 2 générations sortent du lot. Jean-Marc Ayrault suivi d’Arnaud Montebourg.
Mon fâcheux orgueil se trouve donc réconforté par le choix judicieux du chef de gouvernement (que j'avais d'ailleurs pronostiqué bien avant et sur mon blog) d’autant plus que le second fera sans doute partie de l’équipe gouvernementale. Place maintenant aux défis et aux résultats….

Investiture présidentielle : le ciel était au rendez-vous, le mariage est scellé, la France a honoré François Hollande, le président lui a fait des gages, la campagne est lancée...



vendredi 11 mai 2012

A Ivan Rioufol du Figaro : la faillite de « la manœuvre »

En réponse à l'article de Monsieur Ivan Rioufol ayant pour titre : "La droite face aux leçons d'une défaite renouvelable"
Mr Ivan Rioufol, je voudrai sincèrement vous féliciter, vos talents de fin manoeuvrier doté d’une belle plume ne font aucun doute.  Malheureusement, si le talent est là, l’intention semble être au service d’une mission vouée à l’échec, celle de diviser les français et les monter les uns contre les autres. Les "belles âmes" ( telles que vous les aviez vous même citées) et tous les esprits ne sont plus dupes. Prenez la peine de prendre un peu de temps pour regarder autour de vous, de votre entourage, vers les jeunes d’aujourd’hui, leur manière  de penser. Vous comprendrez alors que vous êtes dans un combat, disons simplement,  d'arrière-garde
Lorgnez du coté des USA d'Obama et de leurs institutions et vous saisirez la distance qui vous sépare du principe : «  allez chercher toujours et avant tout,  les meilleurs de nos fils et ce, avant "les copains" ou telle ou telle.. croyance ou communauté ou futilité politicienne » avec pour objectif rassembler, toujours rassembler dans la diversité.
Nicolas Sarkozy aurait réussi avec 6 à 10 points d'avance sur François Hollande (pas favorisé au départ du fait d'une gauche divisée et d'un PS frileux) s'il s'était aligné avec son expérience de président-candidat, chef légitime de la grande famille française, avec la même combativité et les mêmes éclairages mais avec un discours rassembleur qui ne pointe aucun des enfants de ce pays pour leur origine, leur croyance ou leur tradition alimentaire et qui ne partagerait pas l'hypocrisie criante et peu courageuse de l' "anti-communautarisme ciblé, de circonstance et du deux poids deux mesures"..
Hélas pour lui, si plein de grandes autres qualités, voila un capital important dilué par des passages de discours allant, en partie, dans votre sens et celui des personnes que vous avez cités avec une indulgence complice.
Mr Rioufol, au-delà des manœuvres, la stratégie politique a ses règles de bases
Monsieur François Hollande et son équipe l’ont compris et ont ratissé large. C’est ainsi.
Je laisse maintenant le soin à l’UMP- décapitée aujourd'hui d'un "nouveau chef de famille avec profil de leader" - et la droite de méditer la question et la stratégie à venir pour les législatives..et la suite.
PS : pour information, les votes F.N. sont à 60 - 70 %  des votes sanctions ou de colère puisés à droite comme à gauche ou au centre, le solde pouvant représenter des sources partisanes en faveur d'une idéologie particulière.

mardi 8 mai 2012

Jean-Marc Ayrault sera probablement le premier ministre de François Hollande


Subtil, patient, loyal et consensuel. 
Sur la balance, les petites erreurs de jeunesse passent au second plan. La perfection n'est pas de l'humain.

lundi 7 mai 2012

Résultats des présidentielles : Intervention de Raphaet Dali en présence des élus et groupes politiques du Kremlin Bicêtre. L’histoire retiendra..


Comme le veut la tradition, une cérémonie  a eu lieu la soirée du dimanche 6 mai 2012, à la suite de la proclamation des résultats du 2e tour de la présidentielle dans la ville du kremlin Bicêtre. Au nom du groupe des élus de l’opposition, Raphaet Dali  a fait la déclaration suivante :

Mes chers collègues conseillers, Mesdames, Messieurs,
Au delà des partis, au delà des assemblées, les urnes ont exprimé la volonté du peuple Français.
Nous adressons nos vives félicitations à Monsieur François Hollande qui a été élu président de la république et succède ainsi  à Monsieur Nicolas Sarkozy après une campagne électorale longue, épuisante et décapante à plusieurs endroits.
Il est malheureusement dans une certaine  tradition politique de diaboliser l’adversaire et d’accabler les vaincus. Je veux vous dire ceci.
Au delà des discours, des projets, des bilans de Nicolas Sarkozy que chacun de vous juge à sa façon, l’histoire retiendra sa forte empreinte dans les réformes multiples conjoncturelles et structurelles encore en cours qu’a connu la France durant son mandat afin d’amortir les effets de la crise économique et financière mais aussi de la mondialisation. Avec lui la France a été incontestablement dans l’action. Mais, nul n’est parfait
 Avec son dynamisme,  sa verve et son courage exceptionnels,  il a incontestablement  apporté de puissants éclairages aux zones d’ombre, aux non dits et à certaines hypocrisies. Mais nul n’est prophète en son pays.

Il est utile de rappeler à vous tous que notre présence ici, de tous bords et de toutes sensibilités politiques symbolise avant tout  la victoire de notre  démocratie, notre bien à tous.
Elle nous rappelle aussi  que le président de la république élu Mr François Hollande est maintenant le président de tous les français sans exceptions
Ceci étant dit, vous le devinez bien,  le chemin est encore long et parsemé d’embûches. C’est l’heure des bilans pour tous et de l’action avec tous.  
Comme pour Nicolas Sarkozy, de lourds défis attendent le nouveau  président pour ramener la confiance dans l’esprit et le cœur des français.
Quand à nous, groupe d’opposition municipal et des villes d’agglomération, « Changeons Bicêtre pour l’Action, les Réformes et le Changement», nous avons toujours privilégié la pratique de la participation dans le cadre d’une opposition ferme mais constructive  pour l’intérêt général au delà des intérêts partisans et individuels. Tous nos collègues élus, toutes sensibilités confondues ici présents en sont témoins.. Rien n’a changé en ce qui concerne ces valeurs, nous poursuivrons dans le même état d’esprit.

dimanche 6 mai 2012

François Hollande a surpris Nicolas Sarkozy piégé dans les mailles des filets tendus par son aile hyperdroite

Ses amis l'ont suffisamment avertis en lui prédisant la défaite en cas de virage serré à droite toute. Pour la droite, la marge de manœuvre est étroite d'ici aux législatives. C'est rapidement des gestes forts ou l'éclatement..

jeudi 3 mai 2012

samedi 28 avril 2012

Valérie Rosso-Debord a-t-elle oublié ou perdu ses propres racines ?

Quand on est investi d’une fonction aussi importante que déléguée générale adjointe de l'UMP en pleine période électorale, on doit mesurer chaque mot public qui engage sa formation politique, ses amis ou collègues.
Ses dernières accusations vis à vis de Najat Vallaud-Belkacem d’origine marocaine ( dont j’ai critiqué vivement certaines déclarations injustes envers Nicolas Sarkozy) et plus largement envers les français d'origines diverses sont regrettables.
Je renvoie l‘ascenseur à Valérie Rosso-Debord en lui rappelant ses racines et liens multiples à elle qui ne l’ont pas empêchées (malgré les changements comportementaux nouveaux énormes de sa génération en comparaison à ceux traditionnels des parents et ancêtres) « d’être » dans son identité française..   
Oui, la France s’est enrichie de ses apports colorés, humanistes multiples, locaux, régionaux, continentaux de ses citoyens tout en conservant sa spécificité et son intégrité. La France forte, c’est aussi son identité propre enrichie de son universalité.
Faut-il exiger de couper de leurs racines géographiques tous les français d’origine allemande, anglaise, polonaise, arménienne, asiatique, africaine, maghrébine ou religieuses juive, musulmane ou protestante pour paraître autant ou sinon plus français que vous.
L’identité française s’enrichit dans le partage. La loyauté envers la France et le racinement, il n’y a qu’à lire l’histoire de France et de ses guerres pour en saisir les points forts et les points faibles.
Je regrette par ailleurs que Madame Najat Vallaud-Belkacem, ne vous ai pas répondu, en vous signifiant sa fierté d’être à la fois française et d’origine marocaine et même d'appartenir au "Conseil de la communauté marocaine de l'étranger" (CCME) pour aider, dans le cadre de la loi et des principes de l’humanisme, des personnes en souffrance dont elle comprend mieux la sensibilité.
Quand je pense au système politique américain et à ses responsables démocrates ou républicains qui, malgré leur différences, ont permis à un BARACK OBAMA de devenir Président de la première puissance du monde, on mesure avec vous le chemin à parcourir pour que tous, français de tous horizons, de là où le soleil ne se couche jamais, soyons tous unis et meilleurs ici et partout ailleurs.
Quand à votre allusion à une croyance religieuse l’islam en particulier, je ne peux que vous plaindre davantage de pointer du doigt 5 à 8 % de la population française tout à fait en règle avec leurs droits et devoirs républicains dans leur immense majorité et vous souhaiter de tout cœur plus d’équilibre et de sérénité.
Je vous rappelle, à toutes fins utiles, qu’une religion persécutée ne peut qu’en être renforcée et enrichie. Merci pour les musulmans et l’islam de France. Je recommande vivement la grande mosquée de Paris et le CFCM d' inviter Madame Valérie Rosso-Debord afin de l'éclairer davantage sur le comportement républicain et la spiritualité apaisante de l'Islam de France.
Je suis, tout simplement, opposé à toutes les inquisitions, extrémismes, manipulations, désinformations tournant autour des croyances religieuses des français d'où qu'elles viennent.

PS : pour information destinée à certains commentaires, je ne suis pas d'origine marocaine.

jeudi 26 avril 2012

Présidentielles : le diable s’invite à la campagne présidentielle. Une spécificité bien française


On diabolise l’autre à tout va et à qui fait mieux pour lui faire porter queue et cornes. Le rouleau compresseur de  la diabolisation est en marche forcée et tout y passe. Les candidats, les partis, les électeurs (de l’autre bien sûr), puis les croyances religieuses, les étrangers, les riches, les pauvres, les hommes, les femmes, l’Europe, le monde et même Johnny Hallyday.
Au dessus des nuages, quelque part dans le ciel, il y en a Un qui doit bien se marrer. Il sait qu’ils ont tous un diable dans la poche et un ange dans l’autre mais, grosso modo, ce sont de bons "petits diables".
Lui, il tient la balance. On dit qu’Il a toujours le dernier mot.

mercredi 25 avril 2012

L’Allemagne de l’ouest a su réinsérer l’Allemagne de l’est, la restructurer, la digérer, renforcer les deux économies et finaliser l'unité. Voila un défi historique et des résultats exemplaires. Nicolas Sarkozy avait raison..


L’Allemagne de l’ouest a su réinsérer l’Allemagne de l’est, s'unifier en un grand territoire, puis se restructurer, digérer et renforcer les deux économies. Voila un défi historique et des résultats exemplaires dont chaque allemand en tire une grande fierté.
Nicolas Sarkozy avait raison de travailler sans relâche, (les français en sont témoins)  avec Angela Merkel pour une meilleure gouvernance Européenne, pour une débureaucratisation de son appareil en vue d'une meilleure efficacité et pour la protection de l’Euro face aux grands trusts financiers et aux nouveaux géants de la mondialisation. C’était aussi dans l’intérêt, à moyen et long terme, de notre économie et de nos finances de ne pas s'isoler et de se concerter étroitement avec nos meilleurs partenaires face à une crise sans précédent.
Le chantier est encore largement ouvert et les corrections sont en cours. Savoir s'inspirer et se concerter avec les bons exemples autour de nous en respectant les spécificités de chacun et en corrigeant nos points faibles structurels est une bonne chose en soi.
Remettre tout cela en cause de la part de François Hollande serait une erreur.

vendredi 20 avril 2012

La gauche peut féliciter Patrick Buisson, un excellent allié

Monsieur Buisson a certainement oublié qu'il avait affaire à un président - candidat et non un candidat ordinaire
Quant à la gauche socialiste, ce n'est ni son programme, ni son bilan, ni celui de son candidat qui la favoriseraient particulièrement dans les sondages de ce premier tour.
Les électeurs de 2012 sont plus des électrons libres que des molécules aux ordres...
Sans le style de la ligne Buisson et compagnie ( conseillers et fidèles proches de Nicolas Sarkozy), Nicolas Sarkozy aurait eu 6 à 10 points d'écart d'avance sur François Hollande et ce, rien que, pour son expérience, sa situation de président sortant, son dynamisme et sa connaissance réelle des défis en cours et à venir tant au national qu'à l'international.
Par ailleurs, le style d'un juge ( Hollande) passe toujours mieux que celui d'un procureur (Sarkozy) face à un même dossier et un même traitement car tout ce qui parait excessif perd un peu de sa crédibilité.
Raphaet Dali

PS du 24 juin 2012: l'avenir a donné raison à cette thèse. Ils sont nombreux à droite à y souscrire maintenant et à dire que Nicolas Sarkozy a été trahi. J'avais été choqué par la tournure que prenait cette campagne, moi qui ai soutenu sincèrement la volonté et l'engagement de Nicolas Sarkozy pour les réformes et le changement pour le pays, et ce, sans aucun intérêt partisan ou personnel si ce n'est l’intérêt général. Je l'ai alerté à maintes reprises personnellement du danger de l'hyper-droitisation à travers le net, sans intermédiaires mais sans résultats cette fois-ci. Les écrits et les dates sont là.
Le plus dur pour moi aussi, je le dis simplement, c'est que mes diagnostics sont sans appel. (voir mes posts)

JDD : Cette campagne qui a oublié les grands enjeux


Source : http://www.lejdd.fr/Election-presidentielle-2012/Actualite/Bilan-de-la-campagne-electorale-504059/
 La campagne électorale prend officiellement fin ce vendredi soir. Entamée depuis plus d'un an par François Hollande, et moins de deux mois par Nicolas Sarkozy, elle a déçu les Français. Leurs priorités ont été oubliées, les grands enjeux mis de côté. Conséquence : l'abstention pourrait être forte.

 Les Français ont tourné le dos à la campagne électorale.
 Sur ce sujet au moins, tous les sondages sont unanimes. Et, fait plus rare encore, les politiques aussi. Les Français sont déçus par la campagne électorale. Moment fort de la vie démocratique, l'élection présidentielle n'a pas répondu à leurs attentes. La crise est passée par là, et a ramené les candidats à la réalité. François Hollande a dû troquer l'idéalisme de gauche contre le pragmatisme social-démocrate. Nicolas Sarkozy a enlevé son costume de candidat du pouvoir d'achat pour endosser celui de père la rigueur. Pas d'argent, pas de promesse, donc pas de ferveur.

Début janvier, la France perd son triple A, et la lutte contre les déficits publics semble alors s'imposer comme le thème principal des derniers mois de campagne. Aujourd'hui, les favoris n'en parlent plus, laissant François Bayrou et les petits candidats brandir la menace d'une rétrogradation de la France sur l'échiquier mondial. Bien que conscients des difficultés traversées, on peut s'interroger sur la volonté des Français d'un grand débat économique. En témoigne l'échec de la campagne du centriste, qui en a fait son cœur de campagne.

Le halal plutôt que le pouvoir d'achat…
 Les électeurs n'avaient que trois mots à la bouche : emploi, logement, pouvoir d'achat. Leurs priorités n'auront été évoquées qu'au compte-goutte. Qui pour citer une mesure forte de François Hollande sur ces thèmes? Et de Nicolas Sarkozy? L'actualité a aussi sa part de responsabilité dans ce décalage entre les deux principaux aspirants à la fonction suprême et les Français. L'affaire Merah est passée par là. Avec elle, les questions de sécurité et d'immigration sont revenues sur le devant de la scène. Nicolas Sarkozy, à la peine dans les sondages, s'est engouffré dans la brèche et n'en est plus sorti, trop content de trouver là un terreau propice à ramener vers lui les électeurs du Front national qui lui ont offert la victoire en 2007.

Mal à l'aise sur ces thèmes régaliens où Nicolas Sarkozy a une crédibilité qui lui est supérieure, François Hollande a alors dégainé sa proposition de réforme du permis de conduire. Le lendemain, dans le JDD, Nicolas Sarkozy annonce la sienne. Et pendant une semaine, le petit papier rose est au centre du débat. Important, mais loin du niveau que l'on est en droit d'attendre d'une élection présidentielle. Même remarque pour le halal, qui a alimenté la controverse pendant des jours et des jours. "La polémique n'a pas lieu d'être", avait pourtant affirmé Nicolas Sarkozy depuis Rungis. Avant de tomber dedans lui aussi. Comme les autres. Comme les médias.

Contraints au réalisme, les grands candidats ont laissé le terrain de l'espoir à ceux qui n'ont pas à craindre de ne pas tenir leurs promesses. Ni à rendre des comptes. Bien qu'il assure le contraire, Jean-Luc Mélenchon sait qu'il ne sera pas président. Alors il annonce un Smic à 1.700 euros net ou une taxation à 100% des revenus supérieurs à 360.000 euros. "Le rêve français" de François Hollande a vécu. Place au "rêve rouge" à la sauce Mélenchon. Le leader du Front de gauche a profité de la morosité de la campagne pour s'imposer. Le troisième homme, ça ne sera pas François Bayrou, lui qui n'a que la dette à la bouche. Ce ne sera peut-être pas Marine Le Pen, elle qui ne jure que par la fin de l'immigration. Ce sera peut-être Jean-Luc Mélenchon, lui qui promet la révolution.
 Benjamin Bonneau - leJDD.fr

mercredi 18 avril 2012

Sondages : le flou et l’opacité en amont et en aval en font la plus formidable machine de manipulation politique de cette décennie. La transparence impose leur interdiction en période électorale

Non, ce n'est pas une machine d'information car  bien structurée et organisée pour orienter les choix des citoyens en faveur de tel ou tel candidat et ce à partir d'échantillons de petite taille et dont les critères de sélection restent flous.
C'est, en partie,le phénomène de suggestivité qui devient quasi-réalité pouvant amener des groupes plus larges à changer d'opinion sur tel ou tel personnage. A cela s'ajoute l'environnement médiatique adapté à l'objectif et le tour est joué.
Mêmes infos, mêmes qualificatifs vrais ou faux sur un personnage provenant de sources multiples, peuvent devenir ainsi une quasi vérité pour la majorité.
La démocratie peut alors être bel et bien malmenée. Une enquête approfondie devrait être mise sur pied dans les meilleurs délais.
J'appelle le parlement et le sénat à se pencher rapidement sur cette question.

mardi 17 avril 2012

Présidentielles : Le summum de l’hypocrisie et des « non dits ». Les «cités et quartiers de France » et les "barons" socialistes..


Pour guérir les «cités et les quartiers de France", les  barons socialistes ont inventé l’«association NI PUTES NI SOUMISES ». La machine est vite opérationnelle uniquement pour les « zones sélectionnées » et comme par miracle, les filiales se retrouvent généralisées et financées en un tour de main. Cadeau social des socialistes aux jeunes des "enclaves". Les hommes et femmes des zones pointées ont compris la misérabilité de la manœuvre et le rejet a été total.
De quel coté est le summum de l’hypocrisie et de la stigmatisation ?
Là, il ne s’agit plus de discours fleuris du socialisme mais des faits, un programme planifié et des actes réels pour pointer du doigt des catégories de français.
Les nombreux militants de gauche sincères (le cœur vraiment à gauche) sont eux même victimes de la manipulation de la formidable force d’inertie de leurs appareils et de la dictature de leurs baronnies.
Un jour, ils feront leur printemps contre « l’hypocrisie et les non dits » d'une certaine hiérarchie.
PS : Les manœuvriers de la gauche ont rapidement et discrètement su filer leurs bras cassés à la droite qui, naïvement, les a intégrés jusqu'au gouvernement de Monsieur François Fillon pour raison d'"ouverture". Les chevaux de Troie, au nombre de cinq comme les doigts de la main, étaient à leur place et les boulets avec.
La politique a ses raisons et la fin justifie les moyens..

samedi 31 mars 2012

Présidentielles : le piège de la super droitisation

La stratégie piégeante, c’est de vouloir directement ( conseillers qui ont oublié avoir affaire à un président sortant et non un primo candidat ) ou indirectement par des voies détournées (articles, médias, sondages) pousser Nicolas  Sarkozy plus à droite et donc chercher à l’isoler davantage de l’électorat français des couches moyennes qui représente le gros du réservoir en général (votants,  indécis et sujets au vote sanction) et qui, globalement, n’aime pas les "extrêmes". Il attend des candidats de la franchise, de la transparence qui font la crédibilité sur les sujets qui touchent le quotidien des français et en particulier le présent et l’avenir de leur emploi, de leurs enfants, de leur finance, de leurs entreprises et surtout pour plus de justice sociale qui protège les petits et moyens contre l’appétit féroce des grands et des appareils.. Voila les vrais enjeux qui, avec le style et l'esprit de rassemblement, feront les résultats du vote.
 Le président sortant, c’est un peu le chef de famille, le père protecteur de tous, sans exceptions, qui s'exprime, qui conseille, qui oriente mais ne pointe jamais du doigt une catégorie vis à vis d'une autre, jamais même dans le vrai.
C’est l’aile dure des candidats qui fait davantage leur faiblesse, leur isolement, qui les fait passer pour des « méchants » alors qu'ils ne le sont pas. C'est le sentiment '"anti méchant" qui fait le succès de l'adversaire plus que son programme...et les français globalement, jeunes ou adultes, hommes ou femmes, n’apprécient pas ces profils  mais privilégient "les justes" et ceux qui sont en mesure de les mener à bon port... Car la sévérité et la rigueur affichées quand elles sont nécessaires, ne peuvent passer ou être acceptées que si la justice, l’égalité, la générosité et la pédagogie  les accompagnent et règnent réellement en puissance. C'est ainsi qu'on rassure les français. Sinon, c’est le 2 poids 2 mesures et le sentiment d’injustice. Cela les français de 2012 en comprennent mieux les tenants, les aboutissants et les enjeux. Ils ne l’acceptent pas non plus.
En attendant, les jeux ne sont pas encore faits. Les deux dernières semaines et la dernière en particulier seront décisives. A ce jour, Nicolas Sarkozy, son expérience face aux épreuves et aux "coups bas", son dynamisme exceptionnel, son dévouement profond à son pays, sa capacité de se remettre en question et de reconnaitre, quand nécessaires, la faiblesse de certains choix, représentent ses principaux atouts qui feront certainement du candidat le favori du podium le jour J.
3 semaines restent encore pour convaincre davantage les français et les rassembler.


mardi 20 mars 2012

Quand les anges chantent …. To beleave in a day...

Quand les anges chantent …. To beleave in a day... Magnifique

Lien
Aimablement transmis par Paul Boiteux (Kremlin Bicêtre). Cliquez ici : http://www.staged.com/video?v=NtK




vendredi 16 mars 2012

Présidentielles 2012 : Aujourd’hui, au grand journal de Canal +, c’était Sarkozy Plus

Excellente partition dans la joie et la bonne humeur.
Sans Nicolas Sarkozy, une espèce risque d’être en voie de disparition : les journalistes. A bon entendeur..
Entre eux, ce n’est que passion avec ses hauts et ses bas. Si ce n’est pas de l’amour,  c’est du dépit amoureux.
 Il s’agit d’une hyperbole bien sûr

Les collectivités locales et la crise. L'alerte de Raphaet Dali il y a 2 ans ( 2009)

Conseil de la Communauté d’agglomération du val de Bièvre : lundi 2 mars 2009



« Face à une crise sans précédent, nous ne voyons pas là un budget local de crise » Intervention de Raphaet Dali au nom du groupe d’opposition divers droite.
Déjà en 2009
Monsieur le Président, mes chers collègues,

Notre groupe a lu avec beaucoup d’intérêt le compte-rendu présenté par le bureau de notre communauté d’agglomération du Val de Bièvre et écouté avec beaucoup d’attention l’intervention explicative de Madame Cordillot, Maire de Villejuif  concernant le débat d’orientation budgétaire 2009.
Au vu de ce compte-rendu, et au vu de toutes les informations à notre disposition, il y a entre nous un point sur lequel nous sommes unanimement d’accord.
Nous sommes face à une crise financière et économique sans précédent.

Situation de crise extraordinaire, nous en convenons, appelle mesures thérapeutiques extraordinaires de cette crise.
Gagner une bataille ou du moins réduire au maximum les pertes, suppose
1/ d’abord un état d’esprit (une prise de conscience exceptionnelle) et
2/ bien sur de mesures exceptionnelles adaptées.
Hélas, nous n’avons pas vu, dans cette présentation, un budget de crise.

Les dépenses et les recettes programmées pour la communauté d’agglo sont classiques et l’investissement aussi comme si de rien était.
Cette crise, la France n’en est pas responsable. Elle est mondiale. Nous en subissons les conséquences, probablement moins que d’autres pays grâce à notre système d’amortisseur social. Elle est plus conjoncturelle à ce stade que structurelle . La bulle financière, la mondialisation, la crise économique, il n'est pas évident d'en prévoir ni préjuger de leurs conséquences.
Elle est donc belle et bien là. Les chiffres dont certains sont cités dans votre exposé et qui sont publics, nous interpellent. Vous les connaissez, nous les connaissons :
- Une dette de l’état exponentielleLa dette de l’État représente 65% du PIB et même 112% si on ajoute le paiement des retraites des fonctionnaires.
A partir de 2012, les actifs risquent de ne pas être assez nombreux pour financer les retraites
Avec l’ajout du trou de la sécurité sociale, la dette publique explose.

- Un PIB (richesse nationale) en baisse de 1.5 %

- Un investissement productif en diminution en 2009 (investissement 70% pour les collectivités)

- Des dépenses publiques représentant cruellement 53.55 % du PIB avec un déséquilibre des recettes publiques

- Un déficit public qui dépassera forcément 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2009 (86 milliards d'euros cette année).
En 2008, il avait déjà bondi à plus de 56 milliards d'euros, contre 34,7 milliards fin 2007, le ralentissement économique ayant pesé sur les recettes fiscales.

- Le déficit de la Sécurité sociale "frôlera 15 milliards d'euros en 2009" en raison de "la dégradation de la conjoncture". Les prévisions de déficit du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) 2009 faisaient état dans un premier temps d'une impasse de 11,4 milliards, portée en janvier à 12,6 milliards d'euros.

- Un seuil de pauvreté qui grimpe
13 % de la population. « 7,9 millions de personnes vivant sous le seuil de la pauvreté, estimé à 880 euros par mois, dont 4,2 millions avec moins de 603 euros.

Les économistes pensent que pour éviter un cauchemar, il nous faudrait une croissance supérieure à 3% et une baisse du chômage à 4,5% en 2012 et 2025.

Alors quelles références et quelles réponses dans ce budget à ces chiffres et à cette situation exceptionnelle qui risque de déverser sur le marché la précarité, le sous emploi et la fragilisation de notre maillon économique ?

Bien entendu, la gauche pointe du doigt la droite au niveau national, c’est ce qu’on lit dans votre compte rendu, la droite pointe du doigt la gestion de la gauche au niveau des collectivités territoriales (23 régions sur 25 et 70 % des investissements).
En fait, la gravité de la situation nous impose de dépasser cet état d’esprit. Nous n’en sommes, hélas, plus là. De droite comme de gauche, nous avons à faire de gros efforts pour traiter le problème selon le contexte du champ de responsabilité de chacun et en ce qui nous concerne, il s’agit de la communauté d’agglomération du Val de Bièvre..
La fuite en avant dans l’accroissement des dépenses publiques et des investissements non productifs donc non créateurs de richesses ne posaient pas de problème lorsqu’il y avait des sous, lorsque le pays produisait beaucoup et était au premier plan des pays riches.
Maintenant, ce n’est plus possible, tout simplement parce que l’argent que nous produisons et avec lequel nous fonctionnons devient rare et précieux. Oui rare à moins de continuer à emprunter et à ’alourdir davantage la dette publique mais jusqu’à quelle limite ?

Indépendamment des clivages politiques et très objectivement, nous n’avons pas eu le sentiment, au vu de cette lecture préalable, que ce budget était un budget de crise, ou même de prévention de la crise au niveau local.
Dans tous les cas, au niveau de notre communauté d’agglo, nous sommes convaincus que des mesures spécifiques locales à notre niveau peuvent être étudiées et adoptées indépendamment de nos profils politiques. Un certain nombre de dépenses de prestige est à revoir, peu d’investissements productifs créateurs de richesse sont répertoriés.
La communauté d’agglomération du Val de Bièvre pourrait être l’exemple de cette prise de conscience et de cet état d’esprit au nom de la solidarité nationale. Les élus de droite le souhaitent et s’y associent.
Le conseil de la communauté d’agglo et principalement son bureau composé uniquement d’élus de gauche (absence de proportionnelle au détriment, hélas, de la démocratie locale) assume une lourde responsabilité s’il ne prend pas des dispositions nécessaires adaptées à la situation. Nous invitons ce bureau à y réfléchir.
R.Dali
 Conseiller communautaire de l'agglomération du  Val de Bièvre (Val de Marne) (les villes d'Arcueil, Cachan, Fresnes, Gentilly, Le Kremlin Bicêtre, L’Hay les roses et Villejuif)

mercredi 7 mars 2012

Bouchons, pollution, stress…et résignation au Kremlin Bicêtre.

Paru dans la revue "Le Kremlinois" du mois de mars 2012
Les grands travaux sur les deux grands axes de la ville, couverture de l’A6B et avenue de Fontainebleau ont entraîné de sérieux désagréments sanctionnant la qualité de vie des Kremlinois alors que des solutions sont possibles.
A l’aller comme au retour, pare choc contre pare choc, les automobilistes sont résignés, visages fermés, on scrute le prochain feu au loin, on ronge son « frein ».
Bonjour la journée, le stress, la pollution, l’angoisse du retard et bien sûr le reste.
On a souvent entendu dire que le bien-être du citoyen était la première préoccupation des élus et des responsables.
On a souvent répété à nos enfants qu’à toute problématique, il y avait une solution quelque part. Une ou des issues pour désengorger ces grands axes, pour fluidifier la circulation et ouvrir de nouveaux sens provisoires de circulation ne sont-elles pas possibles ?  En attendant, « bonjour et à demain » et, du fond du cœur, meilleurs vœux 2012.

Raphaet Dali
« Pour que le kremlin Bicêtre change, pour une meilleure qualité et un « mieux vivre » ensemble », Association « Changeons Bicêtre » http://changeonsbicetre.blogspot.com/

mardi 6 mars 2012

Nicolas Sarkozy à Antenne 2 : round gagné en toute objectivité. Nous l’attendions, il est là.

De la conviction et plus convaincant. Offensif et plus crédible.
Il faut reconnaître que de tous les contradicteurs, Laurent Fabius a été le plus incisif et n’a pas démérité dans son rôle. Excellent "entrainement" donc pour Nicolas Sarkozy qui a démontré aux français sa connaissance parfaite de tous les dossiers. Passionnant ce débat, vraiment.
 
Sur le plateau adapté à l’événement  de "Des paroles et des actes" sur France 2.
5 minutes avant l’émission, j’ai pris soin de poser devant moi un carnet muni d’un tableau à 2 rangées.
L’évaluation consistait en une note positive sur chaque séquence forte du candidat et une note négative sur toute attitude, réaction ou avis pouvant prêter au doute ou être mal interprétée..
Sur 70 points répertoriés au total, j’ai noté une soixantaine  positifs dont une quinzaine qui méritent d’être analysés et améliorés, de mon point de vue.
Il est à noter, par ailleurs, que le style s’est affiné davantage, les mots sont cadencés naturellement et pédagogiquement. Ils  sont « sortis des tripes » et non d’un texte peaufiné à la sauce sucrée-salée populiste ou des « appareils ».
Il faut reconnaître que  cet exercice était périlleux et difficile au départ pour un président sortant.

NB : Durant cette campagne, les téléspectateurs attendent des candidats davantage de sérieux et de crédibilité.
Le  français de 2012 est davantage politisé qu’il ne l’était auparavant et saisit mieux les enjeux et les nuances politiques.
A suivre..

lundi 5 mars 2012

Israël – Iran - USA : Obama privilégie la vigilance et les sanctions à l’intervention armée

Un conflit armé entre Israël et l’Iran. serait catastrophique pour les 2 parties. Les stratèges en savent quelque chose et il n’aura pas lieu.
Le foyer syrien pèse incontestablement sur la balance. Il s’éteindra et, contrairement à certaines analyses,  l’Iran évoluera alors vers un positionnement plus souple envers l’état hébreu, ses voisins palestiniens et arabes et la communauté internationale.
Le pouvoir syrien est de plus en plus fragilisé par son aveuglement démesuré et sa fuite en avant meurtrière qui l’isolent davantage de son peuple malgré les arrangements et déploiements de façade propres à toutes les dictatures. Sa chute est inéluctable pour cause d’asphyxie de ses institutions. 
Le printemps arabe restera fortement contagieux. Tel un rouleau compresseur, il fera des émules dans d’autres continents à moins que les gouvernants en place prennent les devants par des réformes de fond vers plus de justice sociale et de démocratie.

Russie-élections : une hirondelle ne fera pas le printemps russe mais l’élection controversée de Vladimir Poutine va changer la Russie

Indépendamment de ses qualités de stratège tout terrain, Vladimir Poutine est loin d’être une hirondelle. Alors, il fera le printemps avec ou malgré lui. La Russie est une grande nation, les russes un grand peuple et tous les espoirs sont permis pour un aboutissement de leurs revendications en faveur de la dignité, d'une démocratie plus effective et de la lutte contre la grande corruption.

Le rapport de Chantal Jouanno sur l'hypersexualisation... : productif

Nous nous devons de protéger nos enfants et nos jeunes de la jungle des vautours du marketing sans scrupules, du matérialisme débordant et des réseaux malveillants du net à leur portée.
Les conséquences directes sont actuellement  visibles dans les faits divers et elles sont largement sous estimées. La politique de l'autruche met un voile opaque autour de nombreux drames sociaux à venir. Aveuglement....
Ce rapport de Madame Jouanno est de ce fait, un premier pas productif et ne peut tirer notre société que vers le haut.

Polémique sur le Hallal et le Cacher : improductif :

On se doit de respecter, en premier lieu dans la méthode, toutes les croyances religieuses des français.
Guéant, on a l'habitude mais François Fillon m'a surpris. Quelle mouche l'a piquée ?
2007 n'a rien à voir avec 2012.
Le monde change et les français, mieux informés par les réseaux,  aussi.  

dimanche 26 février 2012

Bourguiba disait : « je privilégie le contact direct aux intermédiaires »


J’avais rencontré ce jour, à jamais gravé au fin fond de ma mémoire,  le leader tunisien Habib Bourguiba du temps de sa vigueur et lucidité. C’était la seconde fois. Il m’avait décoré suite à l’organisation du deuxième congrès international pour la santé de la mère et de l’enfant (IAMANEH) que j’avais, avec mon équipe, organisé et présidé.
40 pays de tous les continents y avaient participé dont les USA, la France et la Chine.  J’en étais fier, j’avais 34 ans. Se dressant devant moi, la tête relevée, le menton en avant, il tapota paternellement  ma joue droite à deux reprises et ajouta: « la pédagogie et le contact direct, mon fils. Souviens toi ». Je n’ai jamais oublié le bleu et le feu de son regard. Lui aussi avait du "cœur" tout en n’ayant rien d’un « enfant de chœur ».

mardi 21 février 2012

Marine Lepen hallalise enfin son discours

Voila un hallali retentissant du discours Lepeniste qui introduit le Hallal dans la campagne électorale. Une sacrée publicité pour le Hallal qui peut bien se passer du coup de pousse carnassier de la part de la candidate du Front national. Les Hallalistes devraient la remercier à pleines dents.
J’en connais qui, à table, rigolent à gorge déployée sans risques d'indigestion.