mardi 24 mai 2011

Radars : se pencher plus sur la prévention et les systèmes d’alertes que sur la punition collective



Chose rarissime et à prendre au sérieux : plusieurs députés de la majorité tentent d’alerter le gouvernement sur l’impopularité  des dernières mesures répressives à l’encontre des conducteurs de véhicules et des deux roues, en voie d’adoption par les autorités.

Inutile de disserter sur l’importance de la sécurité routière et sur la nécessite de réduire les chiffres en nette progression des accidents de la route, objectif légitime du gouvernement.
Sans aucun doute, les nouvelles exigences de notre mode de vie actuel ne sont pas là pour faciliter les choses.
Les usagers vivent actuellement avec plus de stress et d’angoisse chez soi, au boulot, dans la rue. L’usage abusif du téléphone portable, d’internet, le sommeil mal exploité,  les embouteillages en ville ne sont pas là pour faciliter les choses ... etc  Cependant, malgré ce contexte évident vérifié par toutes les statistiques,  la majorité des usagers respecte une conduite prudente et seule une minorité d’entre eux se comporte de façon irresponsable..

Qui d’entre nous n’a pas croisé un fou du volant soit très pressé soit sous l’emprise d’une quelconque drogue ou boisson. Ces contrevenants dangereux doivent être repérés rapidement, sanctionnés individuellement et sévèrement pour danger pour autrui plutôt que de  brandir de facto la punition collective.

Les caméras de surveillance dans les grands axes, un téléphone vert pour signaler un abus flagrant sur la route, des campagnes préventives obligatoires sur les écrans de nos TV, des équipes de gendarmerie mobiles  prêtes à  intercepter sur place ces contrevenants dangereux signalés, voila des mesures efficaces entre d’autres qui pourraient être étudiées. Elles ne pourraient que sécuriser l’ensemble des usagers et même notre propre industrie automobile lourdement sanctionnée par les multiples goulots d’étranglement répressifs mis en place ces quelques années sous la pression de certains lobbies médiatisés, grassement subventionnés en mal de mesures préventives simples et efficaces.
Nos députés et nos concitoyens ne pourraient que s’en réjouir..

jeudi 19 mai 2011

Christine Lagarde, excellente candidate à la succession de DSK à la tête du FMI mais..Mais c'est aussi un des meilleurs atouts de Nicolas Sarkozy à la veille de 2012.

Infatigable, efficace, fidèle à ses amis, rassembleuse, elle incarne parfaitement la France à la fois conservatrice et moderne.
A l’unanimité, elle figure parmi nos plus éminents spécialistes de l’économie et des finances. Elle porte, en elle et à la fois, ce savant mélange de rigueur et de souplesse si nécessaires à la gestion des crises et de l’intérêt général. On l’a vu sur tous les fronts.
Si j'étais de gauche, je ferai tout pour soutenir sa candidature au FMI,  l’éloigner ainsi de Nicolas Sarkozy et la placer à la une des sondages en faveur de son élection à la tête de la prestigieuse institution.
Talentueuse, elle mérite largement ce poste mais, si j'étais Nicolas Sarkozy, je réfléchirai ....et me garderai bien de ne pas peser le pour et le contre....
Le dernier mot appartient, bien sûr, à la grande dame....

mercredi 18 mai 2011

Ce soir, Barack Obama va défendre sa vision des révoltes arabes en Afrique du Nord et au Proche-Orient ainsi que leurs conséquences et ce dans un discours à Washington.

Dans notre précédent post du lundi dernier 16 mai 2011, intitulé « l’incroyable imposture du réseau Voltaire, devenu chef de file des « réseaux contre-révolutionnaires arabes », nous avions souligné le rôle historique joué par les USA d’Obama en faveur de ces soulèvements pour la dignité et la liberté après tant d’années de dictatures politicoMafioFinancières inondant tout le pourtour de la méditerranée et dont les tenants et aboutissants  ne sont pas encore  totalement éclaircis. L’avenir dévoilera des faits insoupçonnés.
Ce combat a été celui de l’humain contre l’inhumain. Il sera mené jusqu’au bout car le monde est devenu un village et toute gestion ou gouvernance opaques chez l’un ne peut que se répercuter négativement sur les autres. 
Le Président des Etat-Unis, a réussi l’exploit de modifier substantiellement et positivement le regard des opinions arabes sur les USA et nul doute que les  relations entre le monde musulman et l’Amérique se renforceront exponentiellement autour de nouvelles valeurs communes basées non seulement  sur les intérêts et le respect mutuels mais aussi autour de la démocratie, de la liberté d’expression  et des droits de l’homme..C’est ce qu’ont  demandé les peuples et la rue arabes. Washington et L’Union Européenne, y ont répondu favorablement. 
Les valeurs d’abord, le reste suit....

lundi 16 mai 2011

L’article « La Contre-révolution au Proche-Orient » de Thierry Meyssan ou l’incroyable imposture du réseau Voltaire, devenu chef de file des « réseaux contre-révolutionnaires arabes ».


Par Raphaet Dali
Une énorme machine à désinformation contre les mouvements arabes de révolte pour la liberté et leurs alliés occidentaux.
Sous le titre « La contre-révolution au proche orient », voilà Thierry Meyssan  nous cuisinant un savant mélange de faits d’actualité  auxquels s’ajoutent quelques ingrédients pour concocter une énorme machine à désinformation contre les mouvements arabes de révolte pour la dignité et la liberté et les USA, leur principal allié avec la France. Il mélange tout en utilisant une technique diabolique : mettre dans un  même sac contre révolutionnaire, les réels appuis révolutionnaires occidentaux que sont les USA d’Obama, avec un imaginaire  clan saoudien « des Sudairi » et, bien sûr, Israël qui n’a jamais caché sa réserve et son hostilité quand à ce vent de démocratie et de liberté qui balaie le monde arabe. Manière d’attaquer directement la politique US et sous entendre que les USA, sont farouchement opposés aux nouvelles exigences populaires arabes ce qui est bien sûr complètement faux sous l’ère Obama..

La stratégie de « l’imposture et de la confusion »
Quand on connaît les prises de position courageuses des USA et des allies Européens dont la France pour soutenir actuellement les révolutions de « la dignité et de la liberté »  dans le monde arabe et ce à contre courant de la volonté d’Israël, on voit bien se dessiner la stratégie de « l’imposture et de la confusion » de l’auteur à l’encontre des révolutionnaires qui ne sont pas dupes de son « jeu de dupes ».
Alors, tout y passe. Des multiples manifestations imaginaires anti USA de la part des rebellions, des hypothétiques manifestations contre une quelconque domination étatsunisienne.
Monsieur Meyssan oublie, sans doute, que les révolutionnaires distinguent sans difficultés les USA Obama qui ont été des fidèles et inconditionnels alliés des révolutions,  de celle de Bush ou de la politique à contre sens et improductive d’Israël.
Contrairement à ses allégations, même l’axe de la résistance du peuple syrien, et même du hezbollah et du hamas, cités par l’auteur,  soutiennent globalement la volonté d’appui  démocratique des USA.
Cet étrange personnage fait mine de ne pas savoir que Washington ne suit plus la ligne politique « bornée et dépassée » des gouvernants de Tel Aviv.

 A propos du « prince saoudien Bandar »

Nous voilà plongé ensuite dans une sacrée tartine sur le « prince saoudien Bandar » devenu la pièce maîtresse d’un « clan sectaire mondialiste » des saoudiens  « Sudairi » né de l’imaginaire de Thierry Meyssan lesquels, secret de polichinelle,  ont bien sûr des relations proches avec l’ex président Georges Bush. (vente d’armes, stratégies communes pour le proche orient ou le monde arabe). Beaucoup de monde était copain avec le perfide Bush et pas seulement Bandar qui d’après les comptes- rendus colorés de Meyssan aurait fait et défait le monde dans les salons privés de son ami Georges. Question : Alors pourquoi insister particulièrement sur Bandar ? Parce qu’il est arabe ? Peut être que Monsieur Meyssan considèrent que les arabes n’ont pas le droit de traiter d’égal avec les puissants ni d’avoir des relations amicales avec les grands dirigeants de ce monde ou peut être que toute négociation ou relation entre les arabes et les puissants de ce monde ne doivent se faire que par des intermédiaires, seuls interfaces pour tenir par la barbichette l’orient et l’occident. On voit où veut en venir notre fameux « Thierry  la confusion » ? La question que se pose des politologues de tous bords est :  pour qui roule,  ce monsieur ?

Le Liban, Saïd Hariri  et la révolution égyptienne
La suite donc, elle passe par  le Liban et Saïd Hariri ex premier ministre libanais, lui même « fiché » pseudo membre des « Sudairi » puis excommunié par le roi Abdallah soudain réveillé de sa longue maladie, bref une histoire à dormir debout..
Ensuite, nous voila allégrement transporté vers de nouvelles élucubrations telles que la confrérie des Sudairi et ses supposés « alliés US » qui règneraient, semble t’il, actuellement sur l’Egypte révolutionnaire pour appuyer à coup sûr les « diaboliques musulmans », pardon, les  islamistes qui veulent « instaurer non seulement la Charia mais refuser aussi  une certaine assemblée constituante ». Du n’importe quoi ..pour monter les chrétiens contre les musulmans et les égyptiens les uns contre les autres, bref un Meyssan ou un réseau Voltaire porteur du profil type de ce que les révolutionnaires arabes appellent aujourd’hui une composante des « forces occultes » de la discorde et de la division pratiquant la même  technique classique de désinformation qui ne peut être vouée, bien sûr, qu’à l’échec.
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Le prisme libyen de Meyssian
 Enfin, voilà notre stratège reparti pour la Libye pour encore semer la confusion dans les esprits.
Bien sûr, l’intervention des armées occidentales pour stopper le massacre des civils par le tyran dictateur doit passer à la moulinette noircissante. Comment ? Les drapeaux rouge-noir-vert à l’étoile et au croissant des combattants de la liberté seraient ainsi, selon ses élucubrations,  ceux imposés par les Sudairi !!! la rébellion libyenne serait parti pour restaurer non pas la démocratie mais le prince Mohamed sur le trône???
Pour donner plus de crédibilité à une fausse analyse, on y laisse poindre quelques vérités de l’actualité. La description du contexte Bahreinite est effectivement proche du vrai mais le tout est monté avec un seul objectif « le confusionnel ».

La défense de la police syrienne
Le survol de la Syrie est ainsi une grande rigolade. Objectif ciblé de Meyssan « défendre le régime oppresseur syrien et banaliser la révolte populaire. Je vous laisse le soin d’en lire le compte-rendu naïf mais bourré de détails épicés prenant la défense de la police syrienne. Et c’est peut être un des grands points faibles de l’article bien structuré de Meyssan qui dévoile ses véritables arrières pensées. objectif :  encore la confusion dans l’esprit  des intellectuels révolutionnaires arabes dont Meyssan insulte l’intelligence.

La chaîne satellitaire « El Jazira
Enfin pour finir, ne devait il pas salir la chaîne satellitaire « El Jazira » qui a été un élément moteur dans la circulation de l’information des révolutions arabes. Monsieur Meyssan lui colle l’image de son soi disant lien avec le sionisme et Israël. Il le fait en faisant prévaloir que cette station a été créée par la volonté des frères David et Jean Frydman, des milliardaires français qui furent conseillers d’Ytzakh Rabin et d’Ehud Barak. Le ridicule du travestissement quant on voit comment la chaîne s’est imposée dans le monde de la communication satellitaire pour la qualité et l’innovation de ses programmes en particulier l’information pro-révolutionnaire. Mr Meyssan regrette sans doute l’époque où seuls quelques canaux diffusaient l’information pour nous mener tous en véritables « moutons de Panurge ».. C’était un autre monde et celui-ci a bien changé....

mercredi 11 mai 2011

Débat sur le RSA et les propositions de Laurent Wauquiez : les dernières mises au point....

Les dernières mises au point de prudence de Nicolas Sarkozy et François Fillon sont hautement justifiées.
Les ménages à revenus faibles et qui ont la lourde tâche et responsabilité d’élever des enfants ne peuvent en aucun cas risquer d’être affaiblis.
Le politique ne doit jamais se laisser aveugler par la comptabilité analytique qui risque de coûter plus cher que le bénéfice d’une bonne politique analytique.