vendredi 25 mars 2011

Laïcité : Martine Aubry et Laurent Fabius nous donnent une prestigieuse leçon de géométrie variable et font "marche arrière toute" sur la pétition

Que l’on débatte sur la laïcité, cela ne me dérange plus, il est vrai que les français ont en déjà assez soupé des amalgames d'un autre temps et des fléchettes au vitriol mais beaucoup reste aussi à dire sur une grande hypocrisie qui plane autour des tenants et des aboutissants de ces débats sur la vertu laïcité dont chacun en a une définition propre et dont l’application est faite de poids et mesures selon les cas et l’actualité.Si cela arrange Monsieur Copé de "remuer le couteau dans la plaie" de temps en temps histoire de "dérassembler"et de pointer du doigt davantage la droite, on ne peut pas mieux faire pour l'UMP dont le rôle premier est d'abord d'assurer l'information des points forts de la politique gouvernementale ainsi que le retour (feedback) et là, il y a encore à faire..
Enfin, que l’on ne débatte pas, cela ne me dérange pas non plus, il y a plus important qui intéresse les français et l’intérêt général.  
L'intitulé du débat "Laïcité et religions" aurait peut être été plus convenant.
Mais que Martine Aubry et Laurent Fabius fassent "marche arrière toute" sur la pétition sous le prétexte qu’un intellectuel musulman Tariq Ramadan est cosignataire, cela me fait sourire et j’imagine, comme tout le monde, la pression qui est derrière mais le tout est si ridicule (comme le souligne d’ailleurs Daniel Cohn Bendit dont je salue le courage et la clairvoyance politiques à toutes épreuves),  pour des leaders de partis qui s’autocensurent selon la direction du vent. Bien petit tout cela et la désaffection grandissante pour la politique du citoyen Lamda devient quelque part excusable.
Quand à Monsieur Claude Guéant, dont je reconnais l’art de la stratégie, je pense que, pour cette fois, il aurait pu trouver mieux pour chatouiller le populisme basique improductif du FN et de Marine Le Pen.  J'aurais bien aimé entendre ou lire également le point de vue de notre philosophe officiel Bernard Henri Lévy sur la question mais il semble "trop occupé" et "moins discret" en ce qui concerne la solution libyenne..au point de déranger  nos alliés ....Pourtant, on était bien parti. Coup fourré volontaire ou involontaire à l'encontre de la position courageuse de Nicolas Sarkozy sur la question libyenne..Des experts s'interrogent..Les pièges en politique, c'est devenu un sport national..
Mais bon, il faut un peu de tout pour faire un monde .....

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