lundi 12 décembre 2011

78 % des américains soutiennent la décision de Barack Obama pour le retrait des troupes US d’Irak à la fin du mois


Selon un sondage du Washington Post.
Barack Obama s’est toujours opposé à l’invasion de l’Irak par son prédécesseur Georges Bush.
"l’Histoire jugera la décision originelle de partir en guerre en Irak" a-t-il déclaré après avoir annoncé le retrait des troupes US à la fin du mois..
Barack Obama a encore une fois marqué l’histoire en tenant ses engagements. Il a tenu également à mettre solennellement  en garde contre toute violation de la souveraineté de l’Irak. Il a promis, par ailleurs, que l’Irak resterait un "partenaire solide et fiable" des États-Unis.
Reçu par le président Obama à cette occasion, le premier ministre Irakien Nouri al-Maliki a déclaré "Nous espérons que les entreprises américaines joueront un rôle très important pour mettre en valeur nos richesses".

vendredi 2 décembre 2011

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : une harmonie responsable et pragmatique

Les grandes lignes du discours de Nicolas Sarkozy à Toulon ce jeudi.
 Une stratégie européenne globale
"L'Europe, ce n'est pas moins de souveraineté, mais davantage de souveraineté parce que c'est davantage de capacité d'agir. On défend mieux sa souveraineté avec des alliés, que tout seul."
" L'Europe plus démocratique, c'est l'Europe où ce sont les responsables politiques qui décident."
"La refondation de l'Europe, ce n'est pas la marche vers plus de supranationalité... C'est par l'intergouvernemental que passera l'intégration européenne parce que l'Europe va devoir faire des choix stratégiques, des choix politiques."
La France et l’Allemagne unies
"L'Allemagne et la France unies, c'est l'Europe toute entière qui est unie et forte. La France et l'Allemagne désunie, c'est l'Europe toute entière qui est désunie et qui est affaiblie."
"La France et l'Allemagne ont fait le choix de la convergence .. Cela ne veut pas dire que l'une veut se mettre à la remorque de l'autre, ni que les deux veulent renoncer à leur identité jusqu'à se confondre."
L’Euro
" Si nous voulons que l'euro survive, nous n'avons pas le choix : nous devons opposer une solidarité sans faille à tous ceux qui doutent de la viabilité de l'euro et qui spéculent sur son éclatement."
 La BCE est indépendante. Elle le restera.
« Je suis convaincu que face au risque déflationniste qui menace l'Europe la Banque Centrale agira. A elle de décider quand et avec quels moyens. C'est sa responsabilité. Nul ne doit douter qu'elle l'assumera."
La crise
Celui de répondre à la crise par le travail, par l'effort et par la maîtrise de nos dépenses. C'est un ajustement par le haut. C'est un choix qui préserve le niveau de vie."
L’emprise des marchés
"Il nous faut d'abord de nouveau parer à l'urgence, en évitant de devenir une cible pour la spéculation en brisant le doute sur notre capacité à maîtriser notre endettement et à rembourser nos dettes" 
"En réduisant nos déficits, nous diminuons l'emprise que les marchés exercent sur nous, nous préservons la maîtrise de notre destin."
L’endettement
"Le cycle qui s'annonce sera un cycle de désendettement qui ramènera le balancier de l'économie vers le travail et la production que les pays développés avaient eu tendance à trop sacrifier."
 Le financement du modèle social
"On ne peut pas financer notre protection sociale comme hier en prélevant uniquement sur les salaires quand les frontières sont plus ouvertes et qu'il faut faire face à la concurrence de pays à bas salaires. La réforme du financement de notre modèle social est devenue urgente."
L’emploi
"Il faudra avoir le courage d'affronter les grandes questions et de lever les tabous sur les freins à la compétitivité française. Sur l'emploi on n'a pas tout essayé.  Mais à la fin il n'y a que la croissance qui viendra à bout du chômage de masse."
 Politique budgétaire
 « Nous devons discuter ensemble de nos politiques budgétaires, non pour qu'elles soient les mêmes partout alors que les situations sont différentes, mais pour qu'elles se rapprochent au lieu de s'écarter les unes des autres."
"Examinons en commun nos budgets. Instaurons des sanctions plus rapides plus automatiques et plus sévères pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements. Renforçons les dispositifs de prévention pour que les dérives que nous avons connues ne se reproduisent plus."

 Commentaire :
Toujours dans l’action, Nicolas Sarkozy a tenu à clarifier l’évolution des défis économiques et financiers auxquels sont confrontés la France, l’Europe et la mondialisation face à une crise grave semblant évoluer sûrement vers la chronicité.
Des mesures importantes ont déjà été prises en compte au niveau national pour réduire l’endettement et les déséquilibres budgétaires. Mais face aux inerties locales, d’autres sont nécessaires, qui pour être acceptées et prises en compte par chaque pays, nécessitent des mesures et une stratégie globale au niveau européen.
Les prochaines mesures et non des moindres vont avoir à se concentrer davantage sur la productivité et la croissance, la préservation et la consolidation des emplois. Elles pourraient nécessiter d’autres réformes structurelles s’orientant vers une flexibilité et une souplesse plus larges des contraintes législatives et réglementaires régissant, entre autres, les autorisations, les recrutements, les diplômes et les emplois (réglementations anciennement façonnées par des corporatismes puissants devenus désuets creusant davantage l’écart avec nos concurrents). Oui de la flexibilité marquée, associée dans le même temps à un renforcement des structures de contrôle et de mises à niveaux en amont. Avec une lutte prononcée contre le gaspillage, c’est possible, cela pourrait créer des milliers d'emplois nouveaux.
Ceci dit, à travers les discours de Nicolas Sarkozy et d’Angéla Merkel, il est juste de noter que « l’esprit, la parole et les actes » y figurent en bonne place.


NB: mercredi 7 décembre 2012 : l'Allemagne vient de prendre des mesures annoncées ce jour, allant dans le sens de la flexibilité et de la souplesse face à certaines contraintes liées à l'emploi et au recrutement.

mercredi 19 octobre 2011

Le résultat de la primaire socialiste joue en faveur de Nicolas Sarkozy


Hollande est victorieux des primaires socialistes. Le voila naturellement parti pour la course à l’investiture.
L’homme est intelligent et habile mais il lui manque la carrure, le courage (à ce stade) et les atouts d’une candidate féminine qui aurait modifié le cours de la communication contradictoire et directe entre les protagonistes.
Nicolas Sarkozy sort vainqueur de ce premier round.

dimanche 19 juin 2011

Libye : Kadhafi, comme Ben Ali, comme toutes mafias, ont des relations privilégiées avec les médias.

Kadhafi, comme Ben Ali, distribue à tout va, des dizaines de millions d’euros, destinées aux "communicateurs" et  "plumes" mercenaires de quelques journeaux et médias « conciliants ».
Ben Ali est resté ainsi 23 ans au pouvoir, pour avoir trompé son monde et le reste,  en partie grâce à ces procédés.. Et Kadhafi ?
Cette information en provenance de Tripoli est quasi officielle et se murmure dans toutes les officines et débats politiques. Beaucoup d'argent :  objectif de la distribution de cette manne : travailler, comme pour Ben Ali à l’époque,  l’image "peu méchante et presque débonnaire" du leader dictateur criminel et son régime et noircir celle de la couverture de la coalition internationale et Onusienne pour la protection des civils mitraillés à l'aveugle.
 

Aussitôt payés, aussitôt fait : c’est comme s'ils se sont donnés le mot. A la lecture de certains titres de tabloïds et éditoriaux, l’on est surpris par la standardisation du message à véhiculer. On serait prêt à excuser les pilonnages massifs des civils de son peuple de Misrata, les témoignages des médecins libyens et tunisiens ( corps acheminés vers des hôpitaux tunisiens du sud et du centre) ) sur l'utilisation de balles et projectiles prohibés à destruction mutilante, ne laissant aucune chance à  des centaines de civils enfants et femmes et bien d'autres inhumanités... Il s'agit bien d'actes délibérés de la milice du dictateur, volontairement ordonnés et bien ciblés et non de bavures. 
Où sont ces témoignages qui devraient alerter de la réalité des dictatures mafieuses qui, pour se maintenir au pouvoir, massacrent leurs propres enfants?
Ben Ali, à l’époque, était passé maître dans l'art de manipuler le coté mercantile de certains médias internationaux en particulier car "plus crédibles" au regard des opinions, pour occulter ses exactions. Il a ainsi duré 23 ans pour le grand bien des intermédiaires et corrupteurs-corrompus.
Une liste de noms de médias et autres bénéficiaires circulerait déjà à Tunis et font les potins suite à des fuites émanants de déclarations et documents retrouvés dans les archives de l’ATCE et des services spécialisés.
En Libye, comme en Tunisie,  il n’est un secret pour personne qu’il s’agit de parfaits systèmes mafiopoliticofinanciers autrement dits des états mafieux et non des organisations extra-institutionnelles liés les uns aux autres sur tout le pourtour méditerranéen avec de gros investissements communs dans les secteurs des médias et des énergies..
Kadhafi, spécialiste du leurre et de la ruse, en vrai renard du désert, ne peut comme Ben Ali, tromper indéfiniment son peuple et les opinions internationales. Et ce ne sont pas les milliers de Tripolitains rassemblés - « parce qu’on ne leur laisse pas le choix » pour scander son nom et sa gloire devant les caméras et les projecteurs-, qui trompera le peuple libyen ou les révolutionnaires épris de liberté et de dignité, qui, eux, savent ce que signifie une dictature mafieuse et sa capacité de contraindre et de corrompre, non seulement localement, mais au delà des frontières quitte à déstabiliser aussi les autres démocraties par le biais de certains de leurs "antennes monnayées bien placées" et autres "points faibles"sensibles à l'argent-roi. Et cela, les médias en savent également quelque chose..
 Messieurs les journalistes, n'oubliez jamais cette donnée "d'états mafieux" dans toutes vos analyses. Les USA, la France, l'Union Européenne l'ont déjà compris (voir extraits du dernier discours d'Obama). Nous savons que, par les temps qui courent, l'argent devient roi et devance largement les valeurs. Alors, tout est possible.
 Vous savez où cela risque de nous mener à moyen long terme. Et vous en connaissez sûrement les conséquences actuelles et futures...pour ce monde devenu un village...
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(version 2)

jeudi 16 juin 2011

Libye : Le temps est venu pour faire monter la pression..

Malgré les recrutements massifs d'étrangers à coup de dollars, les prokadhafi ont le moral au plus bas. S’ils se battent encore, c’est sous la contrainte et la menace. A la moindre occasion offerte, ils s’enfuient ou se rendent. Le dictateur ne dort pratiquement plus et vit sous perfusions. Son entourage est las et prend ses distances avec la culture de l’héroïsme paternel entretenu par certains conseillers malveillants, pas tous libyens, certains jouant l’entretien du feu.
Cette révolution légitime aurait du s’achever plus tôt. J’avais souligné, il y a quelques semaines, quelques erreurs d’appréciation qui risqueraient d’enliser le conflit. Cela s’est confirmé. Les leçons seront tirés en temps voulu, je l’espère pour le futur..
Le peuple libyen courageux et pacifiste ne veut plus de kadhafi, ni de son régime qui, par son obstination maladive, sa soif de pouvoir sans limites et son ego démesuré n’a pas su analyser les enjeux et les conséquences et a entraîné leur pays à la guerre, aux drames  et à la  ruine.  Il veut qu’on en finisse coûte que coûte. Il est temps pour les alliés et la rébellion de faire monter la pression tout en poursuivant la politique de la coquille vide. En sachant que le désert est truffé de ruses auxquelles, il faut  répondre par davantage de ruses. Aux stratèges d’innover encore pour le petit bout de chemin qui reste. L'après Kadhafi, c'est déjà aujourd'hui.

"Les dictateurs ont toujours la peau dure mais leur grande bêtise, c'est de ne pas savoir se retirer à temps".

mardi 24 mai 2011

Radars : se pencher plus sur la prévention et les systèmes d’alertes que sur la punition collective



Chose rarissime et à prendre au sérieux : plusieurs députés de la majorité tentent d’alerter le gouvernement sur l’impopularité  des dernières mesures répressives à l’encontre des conducteurs de véhicules et des deux roues, en voie d’adoption par les autorités.

Inutile de disserter sur l’importance de la sécurité routière et sur la nécessite de réduire les chiffres en nette progression des accidents de la route, objectif légitime du gouvernement.
Sans aucun doute, les nouvelles exigences de notre mode de vie actuel ne sont pas là pour faciliter les choses.
Les usagers vivent actuellement avec plus de stress et d’angoisse chez soi, au boulot, dans la rue. L’usage abusif du téléphone portable, d’internet, le sommeil mal exploité,  les embouteillages en ville ne sont pas là pour faciliter les choses ... etc  Cependant, malgré ce contexte évident vérifié par toutes les statistiques,  la majorité des usagers respecte une conduite prudente et seule une minorité d’entre eux se comporte de façon irresponsable..

Qui d’entre nous n’a pas croisé un fou du volant soit très pressé soit sous l’emprise d’une quelconque drogue ou boisson. Ces contrevenants dangereux doivent être repérés rapidement, sanctionnés individuellement et sévèrement pour danger pour autrui plutôt que de  brandir de facto la punition collective.

Les caméras de surveillance dans les grands axes, un téléphone vert pour signaler un abus flagrant sur la route, des campagnes préventives obligatoires sur les écrans de nos TV, des équipes de gendarmerie mobiles  prêtes à  intercepter sur place ces contrevenants dangereux signalés, voila des mesures efficaces entre d’autres qui pourraient être étudiées. Elles ne pourraient que sécuriser l’ensemble des usagers et même notre propre industrie automobile lourdement sanctionnée par les multiples goulots d’étranglement répressifs mis en place ces quelques années sous la pression de certains lobbies médiatisés, grassement subventionnés en mal de mesures préventives simples et efficaces.
Nos députés et nos concitoyens ne pourraient que s’en réjouir..

jeudi 19 mai 2011

Christine Lagarde, excellente candidate à la succession de DSK à la tête du FMI mais..Mais c'est aussi un des meilleurs atouts de Nicolas Sarkozy à la veille de 2012.

Infatigable, efficace, fidèle à ses amis, rassembleuse, elle incarne parfaitement la France à la fois conservatrice et moderne.
A l’unanimité, elle figure parmi nos plus éminents spécialistes de l’économie et des finances. Elle porte, en elle et à la fois, ce savant mélange de rigueur et de souplesse si nécessaires à la gestion des crises et de l’intérêt général. On l’a vu sur tous les fronts.
Si j'étais de gauche, je ferai tout pour soutenir sa candidature au FMI,  l’éloigner ainsi de Nicolas Sarkozy et la placer à la une des sondages en faveur de son élection à la tête de la prestigieuse institution.
Talentueuse, elle mérite largement ce poste mais, si j'étais Nicolas Sarkozy, je réfléchirai ....et me garderai bien de ne pas peser le pour et le contre....
Le dernier mot appartient, bien sûr, à la grande dame....

mercredi 18 mai 2011

Ce soir, Barack Obama va défendre sa vision des révoltes arabes en Afrique du Nord et au Proche-Orient ainsi que leurs conséquences et ce dans un discours à Washington.

Dans notre précédent post du lundi dernier 16 mai 2011, intitulé « l’incroyable imposture du réseau Voltaire, devenu chef de file des « réseaux contre-révolutionnaires arabes », nous avions souligné le rôle historique joué par les USA d’Obama en faveur de ces soulèvements pour la dignité et la liberté après tant d’années de dictatures politicoMafioFinancières inondant tout le pourtour de la méditerranée et dont les tenants et aboutissants  ne sont pas encore  totalement éclaircis. L’avenir dévoilera des faits insoupçonnés.
Ce combat a été celui de l’humain contre l’inhumain. Il sera mené jusqu’au bout car le monde est devenu un village et toute gestion ou gouvernance opaques chez l’un ne peut que se répercuter négativement sur les autres. 
Le Président des Etat-Unis, a réussi l’exploit de modifier substantiellement et positivement le regard des opinions arabes sur les USA et nul doute que les  relations entre le monde musulman et l’Amérique se renforceront exponentiellement autour de nouvelles valeurs communes basées non seulement  sur les intérêts et le respect mutuels mais aussi autour de la démocratie, de la liberté d’expression  et des droits de l’homme..C’est ce qu’ont  demandé les peuples et la rue arabes. Washington et L’Union Européenne, y ont répondu favorablement. 
Les valeurs d’abord, le reste suit....

lundi 16 mai 2011

L’article « La Contre-révolution au Proche-Orient » de Thierry Meyssan ou l’incroyable imposture du réseau Voltaire, devenu chef de file des « réseaux contre-révolutionnaires arabes ».


Par Raphaet Dali
Une énorme machine à désinformation contre les mouvements arabes de révolte pour la liberté et leurs alliés occidentaux.
Sous le titre « La contre-révolution au proche orient », voilà Thierry Meyssan  nous cuisinant un savant mélange de faits d’actualité  auxquels s’ajoutent quelques ingrédients pour concocter une énorme machine à désinformation contre les mouvements arabes de révolte pour la dignité et la liberté et les USA, leur principal allié avec la France. Il mélange tout en utilisant une technique diabolique : mettre dans un  même sac contre révolutionnaire, les réels appuis révolutionnaires occidentaux que sont les USA d’Obama, avec un imaginaire  clan saoudien « des Sudairi » et, bien sûr, Israël qui n’a jamais caché sa réserve et son hostilité quand à ce vent de démocratie et de liberté qui balaie le monde arabe. Manière d’attaquer directement la politique US et sous entendre que les USA, sont farouchement opposés aux nouvelles exigences populaires arabes ce qui est bien sûr complètement faux sous l’ère Obama..

La stratégie de « l’imposture et de la confusion »
Quand on connaît les prises de position courageuses des USA et des allies Européens dont la France pour soutenir actuellement les révolutions de « la dignité et de la liberté »  dans le monde arabe et ce à contre courant de la volonté d’Israël, on voit bien se dessiner la stratégie de « l’imposture et de la confusion » de l’auteur à l’encontre des révolutionnaires qui ne sont pas dupes de son « jeu de dupes ».
Alors, tout y passe. Des multiples manifestations imaginaires anti USA de la part des rebellions, des hypothétiques manifestations contre une quelconque domination étatsunisienne.
Monsieur Meyssan oublie, sans doute, que les révolutionnaires distinguent sans difficultés les USA Obama qui ont été des fidèles et inconditionnels alliés des révolutions,  de celle de Bush ou de la politique à contre sens et improductive d’Israël.
Contrairement à ses allégations, même l’axe de la résistance du peuple syrien, et même du hezbollah et du hamas, cités par l’auteur,  soutiennent globalement la volonté d’appui  démocratique des USA.
Cet étrange personnage fait mine de ne pas savoir que Washington ne suit plus la ligne politique « bornée et dépassée » des gouvernants de Tel Aviv.

 A propos du « prince saoudien Bandar »

Nous voilà plongé ensuite dans une sacrée tartine sur le « prince saoudien Bandar » devenu la pièce maîtresse d’un « clan sectaire mondialiste » des saoudiens  « Sudairi » né de l’imaginaire de Thierry Meyssan lesquels, secret de polichinelle,  ont bien sûr des relations proches avec l’ex président Georges Bush. (vente d’armes, stratégies communes pour le proche orient ou le monde arabe). Beaucoup de monde était copain avec le perfide Bush et pas seulement Bandar qui d’après les comptes- rendus colorés de Meyssan aurait fait et défait le monde dans les salons privés de son ami Georges. Question : Alors pourquoi insister particulièrement sur Bandar ? Parce qu’il est arabe ? Peut être que Monsieur Meyssan considèrent que les arabes n’ont pas le droit de traiter d’égal avec les puissants ni d’avoir des relations amicales avec les grands dirigeants de ce monde ou peut être que toute négociation ou relation entre les arabes et les puissants de ce monde ne doivent se faire que par des intermédiaires, seuls interfaces pour tenir par la barbichette l’orient et l’occident. On voit où veut en venir notre fameux « Thierry  la confusion » ? La question que se pose des politologues de tous bords est :  pour qui roule,  ce monsieur ?

Le Liban, Saïd Hariri  et la révolution égyptienne
La suite donc, elle passe par  le Liban et Saïd Hariri ex premier ministre libanais, lui même « fiché » pseudo membre des « Sudairi » puis excommunié par le roi Abdallah soudain réveillé de sa longue maladie, bref une histoire à dormir debout..
Ensuite, nous voila allégrement transporté vers de nouvelles élucubrations telles que la confrérie des Sudairi et ses supposés « alliés US » qui règneraient, semble t’il, actuellement sur l’Egypte révolutionnaire pour appuyer à coup sûr les « diaboliques musulmans », pardon, les  islamistes qui veulent « instaurer non seulement la Charia mais refuser aussi  une certaine assemblée constituante ». Du n’importe quoi ..pour monter les chrétiens contre les musulmans et les égyptiens les uns contre les autres, bref un Meyssan ou un réseau Voltaire porteur du profil type de ce que les révolutionnaires arabes appellent aujourd’hui une composante des « forces occultes » de la discorde et de la division pratiquant la même  technique classique de désinformation qui ne peut être vouée, bien sûr, qu’à l’échec.
....
  
Le prisme libyen de Meyssian
 Enfin, voilà notre stratège reparti pour la Libye pour encore semer la confusion dans les esprits.
Bien sûr, l’intervention des armées occidentales pour stopper le massacre des civils par le tyran dictateur doit passer à la moulinette noircissante. Comment ? Les drapeaux rouge-noir-vert à l’étoile et au croissant des combattants de la liberté seraient ainsi, selon ses élucubrations,  ceux imposés par les Sudairi !!! la rébellion libyenne serait parti pour restaurer non pas la démocratie mais le prince Mohamed sur le trône???
Pour donner plus de crédibilité à une fausse analyse, on y laisse poindre quelques vérités de l’actualité. La description du contexte Bahreinite est effectivement proche du vrai mais le tout est monté avec un seul objectif « le confusionnel ».

La défense de la police syrienne
Le survol de la Syrie est ainsi une grande rigolade. Objectif ciblé de Meyssan « défendre le régime oppresseur syrien et banaliser la révolte populaire. Je vous laisse le soin d’en lire le compte-rendu naïf mais bourré de détails épicés prenant la défense de la police syrienne. Et c’est peut être un des grands points faibles de l’article bien structuré de Meyssan qui dévoile ses véritables arrières pensées. objectif :  encore la confusion dans l’esprit  des intellectuels révolutionnaires arabes dont Meyssan insulte l’intelligence.

La chaîne satellitaire « El Jazira
Enfin pour finir, ne devait il pas salir la chaîne satellitaire « El Jazira » qui a été un élément moteur dans la circulation de l’information des révolutions arabes. Monsieur Meyssan lui colle l’image de son soi disant lien avec le sionisme et Israël. Il le fait en faisant prévaloir que cette station a été créée par la volonté des frères David et Jean Frydman, des milliardaires français qui furent conseillers d’Ytzakh Rabin et d’Ehud Barak. Le ridicule du travestissement quant on voit comment la chaîne s’est imposée dans le monde de la communication satellitaire pour la qualité et l’innovation de ses programmes en particulier l’information pro-révolutionnaire. Mr Meyssan regrette sans doute l’époque où seuls quelques canaux diffusaient l’information pour nous mener tous en véritables « moutons de Panurge ».. C’était un autre monde et celui-ci a bien changé....

mercredi 11 mai 2011

Débat sur le RSA et les propositions de Laurent Wauquiez : les dernières mises au point....

Les dernières mises au point de prudence de Nicolas Sarkozy et François Fillon sont hautement justifiées.
Les ménages à revenus faibles et qui ont la lourde tâche et responsabilité d’élever des enfants ne peuvent en aucun cas risquer d’être affaiblis.
Le politique ne doit jamais se laisser aveugler par la comptabilité analytique qui risque de coûter plus cher que le bénéfice d’une bonne politique analytique.

vendredi 8 avril 2011

Diplomatie Française. Le Quai d'Orsay explique et fait connaître l'action du ministère. « Parce que le temps où les questions internationales paraissaient un peu exotiques est bien fini. Chacun comprend que ce qui se passe sur la planète a des conséquences sur son quotidien »

Le porte parole du quai d’Orsay Bernard Valero a entrepris une série de déplacement ( une dizaine sont prévues) pour informer les français au  sujet de la politique étrangère à un moment où la France est perçue comme  leader dans la mobilisation de la communauté internationale.
Hier, il était à Lille avec les étudiants de l'École supérieure de journalisme...
Tous les dossiers chauds ont été passés en revue et il n’a pas mâché ses mots.
Voici quelques extraits de l’intervention pédagogique du représentant de Alain Juppé à partir de l’excellente couverture locale de http://www.nordeclair.fr:

Côte d'Ivoire

« On en a ras le bol de passer pour des gens qui ne font rien. Qui ne seraient bons qu'à manger des chocolats dans des cocktails mondains. »
« Vous croyez qu'il s'amuse, notre ambassadeur en Côte d'Ivoire ?
« Il vit dans la cave de l'ambassade et il filtre l'eau qui vient de la lagune. Car en ce moment à Abidjan, il n'y a ni eau ni électricité. » « Conditions précaires aussi pour l'ambassadeur de France en Haïti ou pour le consul général au Sud-Soudan qui dort sous la tente ».
« La France et ses 1 700 soldats interviennent en soutien aux 10 000 Casques bleus et à la demande de l'ONU. L'armée française a procédé à des frappes contre des chars de Laurent Gbagbo et est intervenue dans la nuit de mercredi à jeudi pour secourir les ambassadeurs du Japon et d'Inde dont les forces de protection ivoiriennes avaient été égorgées. « Mais pour ce qui est d'aller chercher Laurent Gbagbo au fond de son bunker, c'est à Alassane Ouattara et aux forces républicaines de le faire »,
« La mission de la diplomatie française est, elle, de préparer l'avenir en mobilisant des fonds de la communauté internationale ».

La Tunisie
« C'est vrai qu'on n'a pas été bons. Qu'on n'a rien vu venir. Mais aucune diplomatie n'avait vu venir les choses. Depuis, la France rattrape le temps perdu »
« Il n'y a pas une semaine sans qu'un ministre français n'aille en Tunisie dans le cadre du plan interministériel déployé pour accompagner les Tunisiens. Et l'ambassadeur en place Boris Boillon  garde toute la confiance du ministère pour coordonner ce plan ».

Libye 
« On peut toujours refaire l'Histoire. En 2007, il n'y avait pas de révolte dans les rues de Tripoli. Mais à partir du moment où Kadhafi a commencé à tirer sur son peuple, on n'est pas restés inactifs. Dans toutes les étapes du dossier libyen, la France a été leader dans la mobilisation de la communauté internationale. »

Et pour mieux appuyer la franchise et le style direct de ses réponses aux questions des étudiants,
« Quand j'ai des consignes, je dis simplement que je ne peux pas répondre »

Pour plus de détails, voir :
http://www.nordeclair.fr/France-Monde/France/2011/04/08/le-quai-d-orsay-loin-des-idees-recues.shtml

jeudi 31 mars 2011

Laïcité et Islam : les contradictions de ces débats...

L’histoire de la laïcité
sera le premier thème de ce débat de « l’UMP » qui se tiendra mardi prochain. Au vu de ce qui est entendu et écrit ça et là, voici quelques commentaires. Comme pour tous les précédents débats sur cette question et ils ont été nombreux, l’on revient sur les grandes lignes et conclusions de ce premier chapitre de "l’histoire de la laïcité". Surprenant, mais c’est souvent le catholicisme en premier qui  risque de s'en prendre plein la tête.  En gros, on risque de rappeler, allégrement et avec forces détails, qu'à l'origine, la laïcité s'est installée suite aux "abus et excès" de l'église. Seraient ainsi évoqués pour "la bonne cause", les "méfaits" de l'église depuis les croisades, l'éradication des Templiers, la Saint-Barthélemy et le massacre des protestants, celui des Cathares, l'inquisition, la richesse effrontée de l’église et les convoitises avec les pouvoirs, le massacre des juifs, jusqu’à enfin la révolution puis le « bon débarras du clergé » et place à la république souveraine et populaire avec la séparation de l’Etat et de l’église. Voilà pour l'histoire "rabâchée" dans les différents colloques de la laïcité .
Pour ce débat en particulier, un Grand Rabbin et un Prêtre animeront cette  partie. Un Sikh... serait attendu aussi, selon les indiscrétions de la presse..
La seconde partie porte sur l’Islam bien particulièrement.  Et c'est à son tour d'encaisser.
Les présents vont travailler sur des propositions déjà faites par des groupes de travail  UMP « connaisseurs de l’Islam et de la République ». Il semblerait qu’on parlerait en toute transparence entre autres de la formation des imams et le financement des lieux de culte.

L’Islam n’a ni clergé, ni église, ni intermédiaire et est donc séparé de fait avec l’Etat
D’autres "spécialistes de l’Islam!!!" seront présents pour discuter du "clergé" de l’Islam qui, en réalité,  n’en a pas du tout, Valérie Rosso Debord, Luc Chatel, Valérie Pecresse etc.. et pas un français musulman pour un éventuel débat contradictoire. Quantité négligeable, nos spécialistes locaux faisant suffisance...
Le problème en effet, c’est que nos savants ignorent désignés ignorent que le clergé n’existe pas en Islam et que, par conséquent, il n'y a pas "d'église". L’imam n’est en rien comparable ou l’équivalent en charge du prêtre ou du rabbin, il n’est « qu’un "sage" (quand il l'est réellement)  parmi d’autres citoyens ordinaires, qui est supposé connaître la lecture et les grands principes du "Coran » et qui peut conduire seulement l'annonce et le préambule de la prière (El’Adhane, la prière étant "une communication directe" du seul fait de chaque croyant) ainsi que le prêche qui est le rappel des valeurs civiques et de coexistence en rapport avec les valeurs et recommandations du Coran tout à fait compatibles avec la modernité et les valeurs de la république (l’annonce et le prêche ne se faisant seulement qu'en cas de prière en groupe dans un lieu de culte). L'Imam n’est donc en rien un intermédiaire entre le croyant et le seigneur. Il ne reçoit de ce fait aucune confession et ne délivre aucune absolution ou pardon au nom du seigneur. Il est donc un citoyen ordinaire comme un autre, et de plus, il n’y a point de hiérarchie, ni de gradés ni de représentant humain de Dieu sur terre..Chaque croyant devant être jugé un jour pour ses actes et ses intentions dans l'au delà.  Le reste, en ce qui concerne l'Islam,  n'est que pure invention  de quelques rares imams malins voulant manipuler quelques musulmans crédules. Un point, c’est tout. N’ayant pas de clergé donc d’église, l’islam n’a aucun problème avec la laïcité définie par « la séparation de l’Etat et de l’Eglise » et qui est une excellente loi telle qu'elle est fixée actuellement même si l'on feint d'ignorer qu'il existe des partis politiques à tendance religieuse ( le Parti Chrétien Démocrate) qui pourraient accéder au pouvoir. Ainsi donc, il faudrait alors chercher ailleurs le problème.

Sont rappelés à chaque occasion les "comportements dans l'Islam incompatibles avec la laïcité ou bien l'évocation de l' application de la Charia incompatibles avec la laïcité".
Mais l'immense majorité pour ne pas dire la totalité des français musulmans ne se reconnaissent pas dans ces images clichés. Ils en font même de l'humour. Aucun texte du Coran sacré n'exige l'application de la Charia qui est un ensemble de règles prélevés à partir de multiples sources Hadith-Sunna-Coran et qui laissent une grande place à l'interprétation personnelle des textes. Encore une fois, l'Islam n'a rien à voir avec des comportements et déclarations individuelles qui pourraient heurter la sensibilité ou la compréhension d'autrui mais là aussi, il me semble que l'on ne doit pas exagérer cette question. Il s'agit souvent de cas isolés et qui n'empiètent pas sur la liberté des autres.  S'il y a quelques rares excités comme dans toute religion, en quoi l'Islam a à y voir. C'est un problème humain comme il y a des marginaux de toutes les spécialités et  ça se traite au cas par cas. Il y a bien des criminels, de confessions diverses, qui profanent des cimetières, faut- il, pour cela, dire ou déclarer que c'est la faute à leur religion et à ses règles ?

La laïcité a t'elle vocation de vider les églises et d’affaiblir les croyances religieuses..  ?
On a inventé depuis d’autres définitions et règles dites laïques mais en fait anti-laïques pour certaines visant à réduire les libertés individuelles ou les pratiques religieuses par un tapage continu (conséquences les églises se vident..) pour en favoriser d’autres carrément antireligieuses ou anti-natures individualisant davantage les individus, et favorisant les solitudes et les ruptures entre eux, communautarisant davantage d'autres, mais cela c’est une autre affaire et un autre débat bien plus intéressant que celui-ci.....

Les forces négatives qui nous divisent et les forces positives qui nous rassemblent
Monsieur Jean-François Copé, en résumant les choses tout simplement, « comme pour notre comportement personnel, comme pour notre vie familiale, comme pour la société, le combat au quotidien est celui qui oppose en extérieur et en nous mêmes, les forces du mal ( forces négatives qui nous divisent et nous font mal) et celles du bien (forces positives qui nous rassemblent ou  nous font du bien). Les forces du mal actuelles ne sont pas celles provenant des religions en général, ni de l'Islam en particulier. Regardez bien autour de vous et dans votre quotidien? analysez les faits et les inquiétudes-angoisses profondes de nos enfants, de nos jeunes, de leur avenir,  de la famille, de notre société et ensuite concluez....
La Laïcité est inscrite dans notre constitution. Elle est claire. N'y touchons pas. Évitons de la travestir davantage. Pour revenir à nos débats religieux stigmatisants et réducteurs vis à vis d’ une seule religion, l’Islam,  tels présentés, par des médias orientés et sous pression, les forums calculés, les sondages souvent manipulés, les déclarations assassines de certains politiques et pseudo philosophes et stratèges, ils resteront tout simplement des "tentatives d'égratignures sur la muraille de Chine...car « tout ce qui est excessif d'un coté comme de l'autre, reste insignifiant.. ».
Le courage n'est pas de stigmatiser ou de s'en prendre aux plus démunis
Le courage, Monsieur Copé, n'est pas de s'en prendre aux plus démunis, aux 30-40% de chômeurs, aux exclus du parlement (rien que blanc) à ceux qui vivent dans les quartiers les plus délabrés, bref à la frange religieuse la moins représentée en politique et la plus pauvre de la république française mais de s’attaquer aux vrais problèmes dont sont confrontés tous les francais sans exception et en particulier les plus vulnérables. Ce courage est alors inscrit dans l’action de « la Liberté, Egalité Fraternité, notre devise la plus belle.  Monsieur Copé, combien de musulmans français ont fait ou font partie de vos équipes ou de votre cabinet élargi... et  l'histoire des pompiers pyromanes....vous connaissez....Je suis désolé d'être aussi remonté mais j'ai toujours été du coté des victimes contre l'injustice et le 2 poids 2 mesures..C'est une forme de laïcité aussi que de s'insurger contre l'inquisition laïque à des fins improductives de politique politicienne.

 

vendredi 25 mars 2011

Laïcité : Martine Aubry et Laurent Fabius nous donnent une prestigieuse leçon de géométrie variable et font "marche arrière toute" sur la pétition

Que l’on débatte sur la laïcité, cela ne me dérange plus, il est vrai que les français ont en déjà assez soupé des amalgames d'un autre temps et des fléchettes au vitriol mais beaucoup reste aussi à dire sur une grande hypocrisie qui plane autour des tenants et des aboutissants de ces débats sur la vertu laïcité dont chacun en a une définition propre et dont l’application est faite de poids et mesures selon les cas et l’actualité.Si cela arrange Monsieur Copé de "remuer le couteau dans la plaie" de temps en temps histoire de "dérassembler"et de pointer du doigt davantage la droite, on ne peut pas mieux faire pour l'UMP dont le rôle premier est d'abord d'assurer l'information des points forts de la politique gouvernementale ainsi que le retour (feedback) et là, il y a encore à faire..
Enfin, que l’on ne débatte pas, cela ne me dérange pas non plus, il y a plus important qui intéresse les français et l’intérêt général.  
L'intitulé du débat "Laïcité et religions" aurait peut être été plus convenant.
Mais que Martine Aubry et Laurent Fabius fassent "marche arrière toute" sur la pétition sous le prétexte qu’un intellectuel musulman Tariq Ramadan est cosignataire, cela me fait sourire et j’imagine, comme tout le monde, la pression qui est derrière mais le tout est si ridicule (comme le souligne d’ailleurs Daniel Cohn Bendit dont je salue le courage et la clairvoyance politiques à toutes épreuves),  pour des leaders de partis qui s’autocensurent selon la direction du vent. Bien petit tout cela et la désaffection grandissante pour la politique du citoyen Lamda devient quelque part excusable.
Quand à Monsieur Claude Guéant, dont je reconnais l’art de la stratégie, je pense que, pour cette fois, il aurait pu trouver mieux pour chatouiller le populisme basique improductif du FN et de Marine Le Pen.  J'aurais bien aimé entendre ou lire également le point de vue de notre philosophe officiel Bernard Henri Lévy sur la question mais il semble "trop occupé" et "moins discret" en ce qui concerne la solution libyenne..au point de déranger  nos alliés ....Pourtant, on était bien parti. Coup fourré volontaire ou involontaire à l'encontre de la position courageuse de Nicolas Sarkozy sur la question libyenne..Des experts s'interrogent..Les pièges en politique, c'est devenu un sport national..
Mais bon, il faut un peu de tout pour faire un monde .....

dimanche 13 mars 2011

Nicolas Sarkozy n’a jamais été coupé des musulmans de France ni d'aucun autre culte

S’il y a un dirigeant Français qui a respecté les équilibres de tous les cultes en France, y compris l’Islam, ainsi que leurs pratiques en bon entendement et dans le respect des lois de la république, s’il y en a un, c’est bien Nicolas Sarkozy. Et lui seul avait le courage de le faire et ce, contre toutes les forces d’inertie qui cherchent désespérément à diviser les français.
Les musulmans de France le savent et perçoivent « la mesure de l’effort ». Les désinformations politiciennes, un grand nombre d’intellectuels musulmans les comprenne même entre les lignes. Il est bon aussi qu’on sache cette autre vérité .....En toute conscience, pour ce cas précis, il faut rendre à César ce qui appartient à César.

samedi 5 février 2011

Le choix des hommes et des équipes, une donnée fondamentale...Tout va tellement vite..

Nous sommes confrontés à de grands défis ........ Cette situation particulière exige des choix d’actualité. Le plus important d’entre eux, après les valeurs, est le choix des hommes et des référents ( principe de l'exemplarité). Les hommes qu’il faut, à la place qu’il faut et dans le contexte approprié.
Nos élites doivent être des référents, des exemples responsables et responsabilisés.
En ces temps difficiles, l'aristocratie politique doit laisser la place à des officiers de choc. En politique, dans les postes de commandement, il n’y a ni copains ni amis avant les compétences. La compétence prend toute sa place dans l'épreuve. A défaut, le premier responsable se retrouve toujours seul face aux grandes décisions ou conséquences. Bien seul dans toutes les lecons d'histoire.« Mes vrais amis sont ceux qui font parfaitement leur job, me renforcent face à l'opinion par leurs conseils et leurs actions en rassemblant réellement davantage autour de moi. Ils me rassurent donc psychologiquement par la confiance et la sérénité qu'ils apportent autour de moi et vis à vis de mes charges».
De l’audace, oui, de l’audace...en politique intérieure et extérieure car le monde change vite...Ne jamais se laisser piéger dans son cercle.
L'ingratitude en politique est aussi monnaie courante..J'en sais quelque chose..et mes prévisions se réalisent toujours..
Les valeurs d'abord, le reste suit..

samedi 1 janvier 2011

Vœux 2011 de Nicolas Sarkozy : une année utile et d'action.

Voeux de M. le Président de la République
Vendredi 31 décembre 2010

Mes chers compatriotes,

L'année 2010 s'achève. Je sais qu'elle fut rude pour beaucoup d'entre vous. La crise économique et financière, commencée il y a 3 ans, a continué à faire sentir ses effets et nombreux furent ceux qui ont perdu leur emploi ce qui n'a fait qu'exacerber le sentiment d'injustice ressenti par des salariés qui n'étaient en rien responsables de la crise.
Pourtant grâce au travail des Français, à leur courage, à leur capacité d'adaptation, à la force de notre économie, aux avantages de notre modèle social, la récession fut moins sévère et d'une durée plus courte que ce que connurent nombre de nos partenaires. Et l'année 2011 s'annonce comme porteuse d'espérance.

La croissance revient. Les grandes réformes engagées commencent à porter leurs fruits.
Nos universités enfin autonomes s'ouvrent et se modernisent comme jamais elles ne l'ont fait dans le passé. Nos chercheurs se sont vus dotés de moyens financiers considérables grâce au grand emprunt.
Nos entreprises utilisent à plein le crédit d'impôt recherche pour innover.
Plus de 5 millions de salariés ont effectué des heures supplémentaires entièrement défiscalisées, tant pour eux-mêmes que pour les entreprises qui les ont employés, ce qui a permis de soutenir le pouvoir d'achat malgré la crise.
Notre système de retraite a été mis à l'abri de la faillite inéluctable qui le guettait si nous n'avions rien fait. Ce sont les pensions de nos aînés qui ont été sauvées et pour la première fois, la France a pu affronter une réforme capitale sans violence et sans blocage grâce au service minimum qui a bien fonctionné et à l'esprit de responsabilité des Français qui savaient bien que ce rendez-vous pour douloureux qu'il fut était inéluctable. Je veux rendre hommage à leur maturité et à leur intelligence collective.

L'Europe a tenu et l'Europe nous a protégés.
L'Europe dans la tempête a su faire face certes pas assez complètement et souvent pas assez rapidement mais l'Europe a tenu et l'Europe nous a protégés.
La fin de l'euro serait la fin de l'Europe... Je me suis toujours battu pour la protection de notre industrie, la réciprocité et la fin de la naïveté....
Ne croyez pas, mes chers compatriotes ceux qui proposent que nous sortions de l'euro. L'isolement de la France serait une folie. La fin de l'euro serait la fin de l'Europe. Je m'opposerai de toutes mes forces à ce retour en arrière qui ferait fi de 60 ans de construction européenne qui ont apporté la paix et la fraternité sur notre continent. Je le dis avec d'autant plus de fermeté que j'ai toujours milité pour la préférence communautaire, et que je me suis toujours battu pour la protection de notre industrie, la réciprocité et la fin de la naïveté dans les discussions commerciales avec nos principaux partenaires. L'Europe est essentielle à notre avenir, à notre identité et à nos valeurs.

Renforcer nos atouts et effacer nos points faibles en étant plus compétitifs
Ma conviction la plus intime pour 2011 est qu'il nous faut continuer inlassablement à renforcer nos atouts et à effacer nos points faibles en étant plus compétitifs, en formant mieux nos jeunes, en travaillant mieux, en réduisant nos dépenses publiques et nos déficits sous peine de voir notre indépendance gravement menacée. Regardons ce qui s'est passé en Europe. Les pays qui ont voulu vivre au-dessus de leurs moyens sans penser aux lendemains ont été lourdement sanctionnés. Mon premier devoir est de protéger la France de cette perspective. La France tiendra donc ses engagements en équilibrant ses comptes. Je ne transigerai pas sur cet objectif.

Nous ne pouvons nous payer le luxe d'une année d'immobilisme pré-électoral. Nous allons donc continuer à réformer..
Je sais que 2012 sera un rendez-vous électoral de grande importance. Mais nous sommes en 2011, nous ne pouvons nous payer le luxe d'une année d'immobilisme pré-électoral alors que le monde avance à une vitesse stupéfiante. 2011 doit donc être une année utile pour les Français. La difficulté ne compte pas lorsque sont en jeu l'intérêt de la nation et le bien commun des Français.
Mon devoir est de privilégier en toutes circonstances l'intérêt général. Jusqu'à la dernière minute de mon mandat je n'aurai d'autre règle que celle-là. Nous allons donc continuer à réformer parce que c'est la seule façon de préserver notre modèle et notre identité, c'est la seule façon de protéger la France et les Français. Les protéger de la dépendance car chacun a le droit à sa dignité face aux souffrances du grand âge.
Les protéger des délocalisations en harmonisant notre fiscalité avec nos voisins Allemands.
Les protéger de la violence chaque jour plus brutale de la part de délinquants multi-réitérant en ouvrant nos tribunaux correctionnels aux jurés populaires. Ainsi c'est le peuple qui pourra donner son avis sur la sévérité de la réponse à apporter à des comportements qui provoquent l'exaspération du pays.

Avec le Premier Ministre François FILLON qui a toute ma confiance, avec le gouvernement, nous devons travailler sans relâche toute cette année au service d'une prospérité française retrouvée qui nous permettra de créer les emplois dont nous avons besoin. Je ferai mon devoir en écoutant, en dialoguant, mais lorsque le moment sera venu, en prenant les décisions qui s'imposent dans un esprit de vérité et de justice.
Je le ferai en respectant scrupuleusement nos principes républicains les plus chers. La laïcité et le refus du communautarisme. La loi portant interdiction de la burqa sera appliquée dans l'esprit comme dans la lettre. Le rappel à chacun qu'il ne peut exister de droit sans la contrepartie de devoirs. Ainsi l'école est obligatoire. L'absentéisme est inacceptable car il condamne à l'échec ceux qui s'y abandonnent. Le respect de la loi est intangible et on ne la bafoue pas. De même que le respect dû à la France par ceux que nous accueillons est une exigence. L'égalité des chances et la justice qui ne sont ni l'égalitarisme ni l'assistanat et qui doivent nous conduire à considérer la revalorisation du travail comme une priorité absolument intangible. La liberté enfin qui doit aller de pair avec le respect que chacun doit aux autres.

La France défendra l'idée d'un monde plus régulé, moins brutal où l'interdépendance oblige chacun à davantage écouter l'autre
Tout au long de l'année, mes chers compatriotes, la France portera la lourde responsabilité de la double présidence du G 20 et du G 8. Elle défendra l'idée d'un monde plus régulé, moins brutal où l'interdépendance oblige chacun à davantage écouter l'autre. Elle défendra la France vigoureusement ses intérêts sans jamais renoncer à ses valeurs, quant au multilatéralisme, au respect des droits de l'Homme, au combat pour le développement et à l'impératif de la protection de notre planète.

Mes chers compatriotes, je veux vous adresser mes vœux, mes vœux de bonheur les plus sincères et les plus chaleureux pour cette année 2011.
J'ai une pensée particulière pour ceux qui sont dans la peine et le désarroi, spécialement nos otages pour qui nous continuerons à mobiliser toutes nos forces jusqu'au jour de leur libération, et pour nos soldats qui passent cette fin d'année loin de leur famille en risquant leur vie pour défendre nos valeurs et notre liberté.
Mes chers concitoyens,
Vive la République !
Et Vive la France !




Le Premier ministre François Fillon à propos des voeux du Chef de l'Etat : "Le Président de la République a rappelé le principe fondamental de son mandat qui est de réformer notre pays pour garantir son unité et la solidarité entre les Français (...).


Le temps des réformes n'est pas fini, les premiers résultats nous encouragent à poursuivre sur ce chemin"
Il a estimé que "le président de la République avait parlé aux Français avec coeur et gravité"