samedi 2 octobre 2010

Retraite : une surenchère syndicale disproportionnée

Les syndicats et l’opposition tablent sur la rue et les chiffres pour renforcer le mouvement social contre la réforme des retraites.
Le gouvernement semble ne vouloir ni dramatiser ni répondre à la provocation et parce qu’il s’agit de sauver notre système de retraite, un des plus généreux d’Europe, parce que c’est une question d’intérêt général, il marque sa détermination à faire voter le texte tout en apportant la flexibilité nécessaire pour qu’il soit le plus juste possible. Des mesures d’assouplissements ont été faites et d’autres le seront progressivement dans la limite bien claire du respect de l’équilibre général qu’exige le contexte actuel.
Quand à l’ampleur du mouvement social et sa durée, sans avoir à le sous-estimer ou l'hypertrophier, il est appelé à s'essouffler parce que les français en comprennent de mieux en mieux tous les enjeux et il sera inversement proportionnel à la capacité d’information et de pédagogie des ministres concernés.
Une contre vérité : quand les socialistes veulent nous faire croire qu’ils reviendront en 2012 sur cette réforme en cas de victoire, ils n’en seront pas à leur première leçon non mise en pratique ni hélas à leurs premières promesses non tenues. L’esprit de la gauche et le comportement des apparatchiks de la gauche étaient diamétralement opposés. Le résultat, on le connaît ainsi que les précédents échecs des 2 dernières présidentielles.
S’il y a une énumération de chiffres à retenir, ce n’est pas celle de la rue, c’est celle unis tous ensemble, de la croissance pour notre économie et de l’emploi pour les français parce que c'est la responsabilité de tous et le bien de tous.

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