mercredi 29 septembre 2010

Kremlin Bicêtre : Les valeurs d’abord, le reste suit…

Paru dans la tribune du journal local "Le Kremlinois" de septembre 2010

Finies les vacances, la maison Kremlin Bicêtre s’anime.
Que nous réserve cette rentrée municipale face aux questions évoquées dans les différentes tribunes du Kremlinois ?
Arbitrages du budget de la ville, questions de circulation, de stationnement, l’A6B, l’eau, la crise, les retraites..
Au conseil municipal, nous n’avons ménagé aucun effort pour que la responsabilité, la solidarité et la transparence conditionnent nos décisions et nos votes. C’est d’abord autour de valeurs communes que nous avons définis ensemble les actions du conseil pour la défense des plus démunis et une gestion humaine et rationnelle de notre ville, le tout en bon entendement et courtoisie et ce n’est pas rien.
Optimistes mais vigilants, nous poursuivrons notre soutien et notre communication en faveur de l’action, des réformes et du changement avec la majorité présidentielle face au conservatisme inadéquat et à l’immobilisme d’un autre temps incompatibles avec la crise et la mondialisation.
A travers les comptes rendus des C.M., nous vous invitons vivement à suivre nos actions locales «pour que le kremlin Bicêtre change».

Raphaet Dali
Conseiller municipal - Conseiller d’agglomération - avec la Majorité Présidentielle Association «Changeons Bicêtre» http://changeonsbicetre.blogspot.com

mercredi 22 septembre 2010

Réforme des retraites. Opposition constructive ou opposition systématique?

Face à cette réforme des retraites en particulier, l’opposition et les syndicats doivent « raison et mesure garder ». L’emballement et la surenchère ne sont pas compagnons de la transparence et donc de la vérité.

L’opposition constructive telle que nous l’avons vécue à travers certaines confrontations à la télévision ou à la radio faisait plaisir à voir et à entendre, elle nous permettait de mesurer la chance que nous avons de vivre en démocratie et la nécessité de la renforcer et préserver. Elle évolue alors dans l’intérêt général.

L’opposition systématique, avec pour fond, des arrières pensées de politiques politiciennes, nous mène tout simplement à la fuite en avant et « tout ce qui est excessif devient non significatif». Elle évolue alors vers l’intérêt des corporatismes et des partis aux dépens de l’intérêt général

La réforme des retraites, au jour d’aujourd’hui, est une nécessité indiscutable parce que c’est la rencontre d’une conjoncture économique et financière exceptionnelle, d’un droit inaliènable et d’une justice sociale.

Qui peut ignorer que nous vivons une période exceptionnelle, imprévisible, avec des mutations profondes qui appellent de nouveaux équilibres plus ou moins inattendus et donc des défis lourds et sensibles auxquels nous devons faire face aujourd’hui et peut être encore plus demain.
Parce que nous devons nous adapter à ces nouvelles réalités, et nous protéger face à ces nouveaux bouleversements, parce que nous devons conserver notre avance et sauver nos acquis fondamentaux que sont nos retraites, nos emplois, notre tissu économique, notre assurance maladie etc.., nous devons perfectionner et innover davantage notre système, réparer les points faibles structurels qui ralentissent la dynamique des emplois (en particulier des jeunes) et donc réformer ensemble et réformer davantage. Avons-nous d’autres choix?

Ces réformes sont absolument nécessaires, elles sont perçues douloureusement pour certaines, elles demandent des efforts et des sacrifices supplémentaires de tous. Parce que c’est une conjoncture exceptionnelle, la réforme des retraites a un caractère exceptionnel. Elle se doit également d’être flexible et modulable (pénibilité, emploi des séniors, les femmes), ouverte à toutes les adaptations dans le temps au fur et à mesure que les choses évoluent. Le gouvernement l’a bien précisé.

Imaginons un moment que la crise s’estompe à un temps T, que la croissance revient, que les richesses et les emplois se développent, alors, qu’est-ce qui pourrait empêcher les autorités de revenir sur les mesures préventives actuelles et de décider de ramener l’âge de la retraite à 60 ans si possible et de répartir les nouvelles richesses pour une meilleure qualité de vie des français.

Ce n’est pas juste de la part des leaders syndicaux et de l’opposition de se concentrer essentiellement sur le fait que le financement de la retraite est plus supporté par les salariés que par les riches sans évoquer justement la réalité de la nécessité de conserver aujourd’hui notre système de retraite pour qu’il puisse assurer d’ici à plusieurs années des revenus à l’ensemble de français sans exceptions, en particulier et en priorité les classes moyennes et les moins nantis. Il ne s’agit pas non plus de pointer du doigt une catégorie de français contre une autre, le capital et les entrepreneurs contre les salariés etc...
Ceux-là (les supposés les plus riches), dont la première préoccupation à l’âge de la retraite n’est peut être pas le revenu de leur retraite, ont été invités à la solidarité et à participer davantage à l’effort commun en révisant certaines niches fiscales en les adaptant à la conjoncture mais également par la mise en place d’un certain nombre de mesures pour taxer les transactions financières et les primes-bonus exorbitants. La volonté politique d’équilibre existe, soutenons la démarche, elle est sincère et elle se poursuit.
Il n’y a pas de système idéal et le chef de l’état a eu le mérite non seulement d’avoir mis le problème sur la table franchement, sans détours et sans démagogie avant 2012 mais aussi de marquer sa volonté de faire preuve de détermination mais aussi de flexibilité et de pragmatisme face à certaines spécificités. Les Français le ressentent et sauront discerner..

mardi 21 septembre 2010

ONU. La lutte contre la pauvreté et l’innovation française : la solidarité avec les plus démunis passe par l’implication des financiers et la .....

La lutte contre la pauvreté et l’innovation française : la solidarité avec les plus démunis passe par l’implication des financiers et la taxation des transactions financières..
Une idée essentielle qui fera du chemin..Nicolas Sarkozy bouscule encore une fois les immobilismes et les bureaucratismes Onusiens et du FMI.

A la réunion des chefs d’état à New York, ce lundi 20 septembre, dans le cadre du millénaire de la lutte contre la pauvreté (OMD), la France, par la voix de son président Nicolas Sarkozy, propose que les financiers participent aussi à l’effort des états pour la lutte contre la pauvreté et ce par le biais de la mise en place d’une taxation des transactions financières.

Voyons quelques chiffres :
- Actuellement, les états participent à environ 0,7 % du PIB.
- Ces aides ne sont pas toutes régulièrement versées et le ratio actuel est de 0,46 %
- 20 milliards de dollars manquent encore dans la cagnotte.
- Environ 800 millions d’individus vivent au dessous du seuil de pauvreté.
Le nouveau seuil de pauvreté international est fixé à 1,25 dollar par jour correspondant au seuil de pauvreté national moyen des 10 à 20 pays les plus déshérités de la planète.
Il semble que 400 millions de personnes de plus sont touchés.
Le continent le plus marqué, l’Afrique et en particulier l’Afrique subsaharienne

La logique du constat
Pourquoi est-ce aux états et donc aux contribuables seuls de faire plus ?.
Nicolas Sarkozy confirme et juge que ce n’est ni juste ni suffisant, et demande aux financiers de participer également par un prélèvement (taxe) sur les transactions financières. Il s’agit d’apporter tout simplement plus de justice et de solidarité de la part des financiers en s’impliquant davantage dans la lutte contre la pauvreté aux cotés des états et de prendre une part de leur responsabilité. C’est aussi une question de crédibilité, a martelé le chef de l’Etat.

L’idée va faire du chemin et il faut lui donner toutes les chances de réussir malgré certaines réticences en particulier celles de quelques puissances bancaires et lobbies financiers. Les USA et quelques pays anglo-saxons restent prudents ponctuellement ..Ils rejoindront rapidement et sans aucun doute le projet français qui sera complété par l’apport supplémentaire de solutions pragmatiques aux questions que l’on se pose aujourd’hui plus qu’hier.

Quelles questions ?
Cet argent récolté,
- Combien bien le gérer et le dépenser ?
de façon ciblé sans que ces moyens ne soient détournés, comme cela a été et est le cas de certains pays, par les magnats locaux en ce qui concerne les aides et l’argent du FMI qui avaient encore affaiblis et appauvris les plus pauvres et ce avant la toute dernière croissance des pays émergents qui ont su ensuite tirer le meilleur de la mondialisation. Nous connaissons la suite..
- A qui le donner, selon quelle priorité ?
Ce n’est probablement pas un hasard si Nicolas Sarkozy se rend en janvier prochain à Addis-Abeba dans le cadre du G8.
- Ou le dépenser dans quels programmes et quels projets ?
La lutte contre la pauvreté passe en priorité par le développement global ou intégré
Quelques pistes. Il est recommandé que cet argent ne soit pas directement remis aux gouvernants de ces états pauvres mais soit placé dans le cadre de projets loco-régionaux de développement global (santé - prévention - éducation - culture), gérés localement par des organismes para-publics (pour contourner l’inertie de l’administration publique) mais contrôlés par des agences nationales de pays donateurs qui en assument la responsabilité des évaluations et de la réussite à la fois. Cela permettrait de comparer ces expérimentations pilotes différentes de plusieurs pays donateurs dans le même pays récepteur, de créer une émulation et d’éviter le détournement de l’argent destiné aux plus pauvres pour aller gonfler les ventres des magnats locaux jamais assez riches.

Mon expérience personnelle : J’ai moi-même, dans les années 80, eu la chance de participer à la direction de la partie santé globale ou intégrée ( soins de premier recours) de ce type de programmes multinationaux de développement global (une région ou un département dans un pays) (comprenant pour la composante santé : les soins, la prévention, l’éducation, la formation, l’évaluation et la recherche opérationnelle) comme par exemple ceux de la Tunisie dans le cadre de partenariats bilatéraux nord-sud : les projets tuniso- canadiens (sud), tuniso- belges (Cap Bon), tuniso- britannique (nord) et tuniso- américains (planning familial et formations des formateurs (USAID - PNUD) pour l'Afrique francophone). La France était plus présente dans les grands projets d'équipement et de communication.
Ces projets de développement ont tous réussis localement avec des moyens peu importants et modulables selon les états d’avancements de ces initiatives qui se sont étendues ensuite aux niveaux nationaux avec la participation des cadres formés sur le terrain. Pour information, grâce en partie à ces différentes impulsions, la Tunisie a été, jusqu’à il y a un certain temps, le pays africain qui avait le plus progressé en matière de développement global et par conséquence en matière de lutte contre la pauvreté. Il est à noter que ces programmes à l'époque révolutionnaires restent d'actualité en ce qui concerne les soins de premier recours puisqu'ils privilégient avant tout les passerelles et le travail d'équipe multidisciplinaire avec délégation des taches ( ou des compétences).

Conclusion
L’innovation française appelle à ce que ces innovations financières n’imposent pas de mettre la main dans la poche des seuls états et donc des contribuables mais sollicitent courtoisement celles des grands opérateurs en particulier ceux qui affichent ostensiblement des bénéfices colossaux..Cela s’appelle tout simplement la solidarité et la justice..

jeudi 16 septembre 2010

Le sommeil réparateur et la politique

On a beau avoir raison et être totalement dans son droit, la colère et l’énervement, clignotants de la tension nerveuse, ne sont pas de bons conseils.
Le meilleur traitement à la tension nerveuse, c’est le sommeil, le seul pouvant mettre au repos et réparer naturellement et efficacement nos cellules nerveuses lorsque celles-ci sont épuisées et trop sollicitées.
Une bonne « dormure » et au réveil, vous voyez les choses avec un autre éclairage généralement plus serein. C'est également une excellente façon de prendre du recul sur les événements.
Ne jamais perdre de vue qu’un des moyens utilisés en politique et ailleurs, pour mettre à plat et affaiblir son adversaire, c’est justement de le maintenir, par tous les moyens d'influence possible, en état de tension permanente. A méditer.
"Qui veut aller loin, ménage sa monture.."

vendredi 3 septembre 2010

Eric Woerth, pas de raison objective pour que le ministre Eric Woerth ne poursuive pas sa mission de négociation de la réforme des retraites

Au vu de la polémique quotidienne, somme tout habituelle dans une démocratie, vis-à-vis d’un homme public, il n’y a aucune raison importante et valable pour que le ministre Eric Woerth ne poursuive pas sa mission de négociation de la reforme des retraites avec ses partenaires sociaux et les institutions concernées.

mercredi 1 septembre 2010

President Barack Obama : mission terminée des forces combattantes US d'Iraq

Message de Barack OBAMA,
Friend
--Tonight marks the end of the American combat mission in Iraq.As a candidate for this office, I pledged to end this war responsibly. And, as President, that is what I am doing.Since I became Commander-in-Chief, we've brought home nearly 100,000 U.S. troops.
We've closed or turned over to Iraq hundreds of our bases.As Operation Iraqi Freedom ends, our commitment to a sovereign, stable, and self-reliant Iraq continues. Under Operation New Dawn, a transitional force of U.S. troops will remain to advise and assist Iraqi forces, protect our civilians on the ground, and pursue targeted counterterrorism efforts.By the end of next year, consistent with our agreement with the Iraqi government, these men and women, too, will come home.Ending this war is not only in Iraq's interest -- it is in our own.
Our nation has paid a huge price to put Iraq's future in the hands of its people. We have sent our men and women in uniform to make enormous sacrifices.
We have spent vast resources abroad in the face of several years of recession at home.We have met our responsibility through the courage and resolve of our women and men in uniform.In seven years, they confronted a mission as challenging and as complex as any our military has ever been asked to face.Nearly 1.5 million Americans put their lives on the line. Many returned for multiple tours of duty, far from their loved ones who bore a heroic burden of their own. And most painfully, more than 4,400 Americans have given their lives, fighting for people they never knew, for values that have defined our people for more than two centuries.What their country asked of them was not small. And what they sacrificed was not easy.For that, each and every American owes them our heartfelt thanks.Our promise to them -- to each woman or man who has donned our colors -- is that our country will serve them as faithfully as they have served us. We have already made the largest increase in funding for veterans in decades. So long as I am President, I will do whatever it takes to fulfill that sacred trust.Tonight, we mark a milestone in our nation's history. Even at a time of great uncertainty for so many Americans, this day and our brave troops remind us that our future is in our own hands and that our best days lie ahead.
Thank you,
President Barack Obama