samedi 28 novembre 2009

Débat sur l'identité nationale. Quelques "perles"pour enrichir la réflexion

Par Raphaet Dali, médecin, blogueur politique, partisan d'un débat sur l'unité nationale
En 2009, en ce siècle des NTI, de la recherche, de l'innovation et du développement durable, siècle qui a placé un noir à la tête de la plus grande puissance du monde, un monde qui change à la vitesse grand V, voici quelques «perles » identitaires sympathiques d'actualités ( glanées ça et là) pour la connaissance des participants aux débats sur l’identité.
A ceux là, nous faisons appel à Hugo, Rousseau, Voltaire, Musset, Montesquieu, Balzac, Zola, Aron, Verlaine, Camus, Chateaubriand, Pascal, et aux symboles de la république : liberté, égalité, fraternité.. pour aider à maintenir un niveau acceptable et transparent à ces rencontres engagées par Mr Eric Besson dans sa nouvelle croisade identitaire..

« Tu viens d'où ? » Quand je réponds par le nom de la ville, invariablement, on me regarde d'un air perplexe, on veut en savoir plus. »
« Quoi, tu ne sais pas faire le couscous ? »
« Puisque vous vivez en France, vous ne pouvez pas mettre de l'eau dans votre vin ? » ou encore « Vous n'avez toujours pas réglé vos problèmes chez vous ? »
« Quoi, toi, t'es musulman ? Mais t'as l'air moderne ! »
« J'ai l'impression qu'on m'oblige à prouver que je suis française dès lors que je me permets de critiquer la politique de mon pays ou une institution. On me répond : “Ah parce que c'est mieux en Algérie, peut-être ? ” Alors que je connais à peine l'Algérie. »
« C'est comme si on me déniait le droit de porter un jugement critique. Comme si on me répondait : “Sois déjà content d'être là et qu'on veuille bien de toi. Tu as été adopté, ne crache pas dans la soupe.” »
« dans le monde de l'action sociale, tout est de l'ordre de l'analyse culturaliste. Soit-disant je vais réagir comme ceci ou comme cela parce que je suis d'origine.... alors que, française de culture française, j'aurais pu réagir à l'identique. »
« Quand je vais au syndic de ma copropriété avec deux voisins, la gérante ne m'adresse pas un regard, ce qui est d'autant plus paradoxal que c'est moi qui tiens l'ordre du jour. Quand je parle, elle fait comme si elle ne comprenait pas ce que je raconte. »
« J'ai des profs qui m'ont suggéré d'être technicien plutôt que de faire une école d'ingénieur alors que j'avais le même niveau que d'autres blancs à qui on ne faisait pas de problème. Si l'on croit seulement au modèle égalitaire, on n'y arrive pas. »
« Pour moi qui suis claire de peau et qui m'appelle Linda, ça a été moins compliqué que pour mon frère qui s'appelle Abdellah, notamment pour trouver du travail. »
« Quand il se passe un fait divers, je me dis : “Pourvu que ce ne soit pas un Noir ou un Arabe qui ait foutu la merde ! ” Bizarrement, quand c'est la victime, on en parle moins. »
" Faits divers violences conjugales ou entre jeunes dans les cités : réactions synchronisées de « ni putes ni soumises » et des médias ( France info en fait trop) comme pour montrer que c’est peut être dans la tradition des cités ou des noirs et des maghrébins que les femmes sont contraintes à la « prostitution » et à la soumission. Beau symbole de stigmatisation réservé aux colorés et aux basanés seulement et que l’on a enrichi d’une secrétaire d’état de l'association « ni putes ni soumises ». Tiens, l’intégration dans les cités, ca ne marche pas très bien, Pourtant on vous a placé une femme, une beur en plus.. de « ni putes ni soumises » au gouvernement..Il faut savoir clairement ce que vous voulez…"
« Nos parents avaient intégré que la réussite sociale passerait par la réussite scolaire. On nous a dit : “Vous n'êtes pas tout à fait comme les autres, ce qui comptera, ce sera vos diplômes. Attends..Il vous faut encore plus de chances que les autres.” »
« Ma mère est une femme de caractère, elle ne nous a pas élevés dans la plainte. Mais quand ma soeur, qui est chef d'entreprise, décline son nom, Dalila B.., on lui demande si on peut voir le patron ou si c'est la boîte de son père. »
"Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, .... c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers" Nadine Morano Secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité. 14 décembre 2009

Suite : le 2.02.09
Le monde du 1.12.09 : Attaquée, Fadela Amara défend son plan Espoir Banlieues
Des voix se sont élevées pour évoquer un départ de Fadela Amara du gouvernement. Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, estime pour sa part que l'ancienne présidente de l'organisation "Ni putes ni soumises" doit rester parce que c'est une chic fille a-t-il déclaré sur i-Télé. !!!!!!!!!!!!!! une perle supplémentaire ...

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