dimanche 20 septembre 2009

2 Questions à une députée européenne : Françoise Grossetête


Faisant partie d'une commission de reflexion dans le domaine de la santé, voici deux questions que j'ai soumis à une députée européenne et qui concerne le positionnement de l'Union Européenne vis à vis de « la santé et son implication dans la nouvelle forme de développement qu'est le développement durable » et" l'europe et la recherche épidémiologique". Par Raphaet Dali

Santé et développement durable

L’Union Européenne s’implique de plus en plus dans la politique de développement durable des 27 états membres comme nouvelle conception de l’intérêt général dans tous ses aspects économiques, culturels, sociologiques et humains dans un monde mondialisé devenu un véritable « village ».
C’est ainsi que, dans ce cadre, l’union européenne a défini :
a/les besoins des générations présentes en évitant de compromettre ceux des générations futures ainsi que les limites qu’il impose aux états membres pour respecter ce nouveau modèle de développement.
b/ les secteurs actuellement concernés par ce droit de regard et qui sont : l’agriculture, l’industrie, l’habitation, les finances, le tourisme etc …....mais pas encore la santé à ma connaissance !!
Actuellement dans les réformes intra-nationales de la santé en cours, on parle beaucoup de santé globale, de santé durable, de prévention, d’économie de santé, de nouveaux indicateurs à dimension humaine comme la notion de qualité de vie.

Question : pensez- vous utile d’inclure au sein de l’union européenne la réflexion et/ ou l’organisation de la « santé durable » dans les 27 états aux cotés des autres secteurs sus-cités et déjà contrôlés par l’UE en matière de DD ?


L’Europe et la recherche épidémiologique

Certaines enquêtes épidémiologiques s’avèrent nécessaires et fondamentales dans le cadre du développement exponentiel des nouvelles technologies de l’information et de la communication ou même d'autres spécialités . Exemples des addictions, les ondes des antennes relais et de la téléphonie etc
Or elles sont rares à ce jour parce que couteuses (hors de portée de financement par un état membre) et qu’elles nécessitent la participation d’un grand nombre de centres pour une population large.
Exemple détaillé : les effets des ondes émises par la concentration d’ antennes relais et de téléphones mobiles prés de crèches et des équipements scolaires obligeant un grand nombre de communes à adopter le « principe de précaution » à défaut de mentions légales (absentes aujourd’hui) définissants les limites quantifiées scientifiquement de leur utilisation, les effets secondaires possibles, les précautions d'usage, les contre-indications et les risques de surdosage et donc des mesures préventives associées.

Question : L’Europe est- elle structurée administrativement et juridiquement pour encadrer et mettre en place des études de cette envergure qui permettraient de mutualiser les efforts et les coûts dispersés des centres de recherches concernés, de simplifier les protocoles et procédures de ces études nécessaires pour évaluer telle ou telle problématique impliquant la santé des individus à large échelle ?


Aucun commentaire: