mercredi 30 décembre 2009

Mondialisation : l’Amérique et Paris

Par Raphaet Dali, conseiller municipal du (Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)

J'ai fêté, ce mois de décembre, la cérémonie de remise des diplômes 2009 de MBA de l'European Executive MBA qui s'est déroulée à Paris 11 dans les locaux de la Chambre de commerce et d'industrie.
C'est l'état d'esprit hautement significatif qui a dominé cette soirée que j'ai tenu à vous faire partager avec ces images bien symboliques ....
Un cérémonial mariant généreusement la solennité des diplômes et des tenues avec l'ambiance familiale, chaleureuse, colorée, musicale, bon enfant.
Les enseignants, le personnel d'encadrement, les lauréats et leurs familles toutes générations confondues ne faisaient plus qu'un. Très sérieux sans se prendre trop au sérieux..
C'est déjà demain......comme nous souhaitons qu'il soit partout ailleurs..

Par Raphaet Dali






lundi 21 décembre 2009

Identité nationale, le débat : un non sens ou un exploit

Personne ne peut nier qu'il existe dans notre pays un certain nombre de symptômes que l’on peut qualifier d’identitaire c’est à dire qui gravitent autour de l'identité nationale sans qu’il y ait pour autant un syndrome identitaire.
Des personnalités de droite comme de gauche ont en décrits des tableaux caractéristiques suffisamment symptomatiques pour nous amener, à nous poser des questions sur leur importance, leur genèse, leur évolution et leur traitement possible.
Inutile de revenir sur les mots clés : immigration, diversité, banlieues, les religions, laïcité ?
Un constat :
"Est-ce que c'est moi qui invente la ghettoïsation dans certains quartiers de nos villes, la montée d'une forme de racisme dans d'autres, la violence dans les troisièmes, l'absence de diversité dans les élites françaises ?". a martelé à juste titre Nicolas Sarkozy.

Face à toutes ces interrogations repertoriées à travers les débats, nous avons le choix entre 2 attitudes principales :
- laisser faire, laisser aller et faire "la politique de l'autruche et des impasses" pendant que règnent et s’étendent quelques fossés.
- Affronter en face les problèmes s'ils existent en :
* Évaluant cette problématique avec un cadrage sérieux du débat tout en évitant toute forme de populisme ou de dérapage dans un premier temps,
* réfléchissant sur la genèse et les causes ,
* et enfin en mettant en place les outils de leur prévention et de leur traitement avec un objectif précis et des propositions concrètes : renforcer le "mieux vivre ensemble".

Sans ces conditions, effectivement le débat pourrait s’avérer un non sens ou un faux débat surtout en période de crise avec le risque de diviser davantage les français, de monter les uns contre les autres et de préparer le lit de l’extrême.. C'est ce qu'ont souligné, à des degrés divers, Alain Juppé, Yazid Sabeg, Dominique de Villepin, Jean Pierre Raffarin, Christine Boutin, Manuel Valls, François Baroin et d’autres..
A l'inverse, ces conditions et ces objectifs étant requis, ce débat peut être qualifié de noble comme l'a souligné le président de la république et pourrait en sortir renforcé à plus d'un titre.
Le travail d'Éric Besson est extrêmement délicat et ce qui peut paraitre, pour certains, une faiblesse et un non sens hier, peut s'avèrer devenir un exploit demain s'il est mené correctement. C'est là tout le vrai challenge de celui qui est chargé de mener à bien la réflexion.
Ne nous leurrons donc pas. Dans le passé, Il y a eu une hypocrisie qui a planée sur toutes ces questions. Tout le monde, y compris la classe politique de gauche comme de droite, les connaîssait. Quelques traitements ponctuels ont été préscrits ça et là apportant quelques résultats face à de grandes forces d'inertie. Il faut bien décider un jour de s’y atteler sérieusement pour les traiter. C'est peut être l'occasion. Et pour les traiter efficacement, il n'y a pas d'autres voies que de les analyser en profondeur et sous toutes les coutures.
En fait cette problématique, sans thérapeutique adéquate, a longtemps conditionné sournoisement, chez certains heureusement, un état d’esprit qui génére la culture de la division. Nous avons besoin aujourd'hui de rassembler toutes nos forces et nos énergies, sans laisser personne à l'écart, pour faire face au tsunami de la mondialisation. Ne croyez surtout pas que le germe de la xénophobie ne se répand que vis à vis des immigrés qui pourtant ont tant donnés, que la stigmatisation ne se pointera particulièrement que sur l’islam, une grande religion par ailleurs, la seconde pour les français quoique largement minoritaire, que le racisme et l'incompréhension de l'autre ne se limiteront qu’aux frontières des banlieues qui portent en elles, aussi, des richesses insoupconnées et inexploitées..
Ces maux qui rampent insidieusement sur quelques unes de nos têtes, alimentés de temps à autres par des déclarations, des chuchotements, des faits divers, des communiqués, ne doivent en aucun cas nous donner ainsi qu'au monde qui nous regarde, l’image d’une rupture avec la tradition française des valeurs humaines héritées de la révolution et des messages universels transmis par les meilleurs de ses fils, poètes, philosophes, chercheurs et politiciens.
Alors, prenons le risque de les évacuer si nous nous sentons solides et laissons à chacun la possibilité d'exprimer et d'extirper son « mal être » sans dérapages..
« Discuter et échanger » dans ces conditions peut être une chance et un enrichissement pour nous tous et pour notre démocratie comme le flux et le reflux sont nécessaires pour enrichir les océans.
"Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement" : a déclaré Nicolas Sarkozy.
Si chacun pouvait ramener vers lui un peu de l’autre, essayer de se comprendre les uns et les autres en se parlant et en échangeant (et c’est autant valable pour ramener à la raison les partisans ou proches du FN ),
Si chacun, en débattant, garde d'abord à l'esprit la devise de la république " liberté, égalité et fraternité" et imagine le message final qu'il se doit de transmettre à tous les enfants qui demain reprondront le flambeau, alors il pourra en découler quelque chose de fort et la France pourra, contrairement aux appréhensions de certains, sortir encore grandie de ce débat et la république nous remerciera. Ce sont là, probablement, quelques vraies références pour ces échanges sur l'identité nationale qui pourraient alors cimenter davantage l'unité nationale. Avons nous d'autres choix ?

La force d'une nation, c'est sa capacité à identifier et prélever le meilleur de chacun de ses enfants sans exception puis à créer les conditions d'une synergie positive animant l'ensemble de sa collectivité, synergie seule capable d'insuffler les énergies nécessaires à toutes les prouesses.
L’identité nationale, c’est aussi l’image et les symboles universels que nous, français et notre république, donnons au monde. Celles qu’ont données la révolution française et des centaines de penseurs et philosophes universels français comme Victor Hugo et d’autres, autant de messages aux enfants, aux citoyens et nations du monde. Des valeurs, oui des valeurs humaines…..qui font à la fois la spécificité et l'universalité d'une identité.

Par Raphaet Dali, conseiller municipal (Kremlin Bicêtre) et de communauté d’agglomération (Val de bièvre)

jeudi 17 décembre 2009

Identité nationale. Le président de la république cadre le débat et explique.

Par Raphaet Dali, conseiller municipal du (Kremlin Bicêtre) et d'agglomération (Val de Bièvre)


Mercredi soir sur Canal+ : Nicolas Sarkozy explique l'intérêt et le pourquoi du débat et pose les questions essentielles de cette initiative tout en condamnant les dérapages verbaux.

Réfléchir sereinement, ensemble et tranquillement. C'est possible.
"Si j'ai organisé ce débat, c'est pour qu'on réfléchisse ensemble, sereinement, tranquillement"
Le débat sur l'identité nationale est "particulièrement noble"

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L'accueil des étrangers en France et l'identité nationale : ce qu'on propose et ce qu'on attend

"Qu'est-ce que doit faire celui qui est accueilli en France et que doit faire la
France vis-à-vis de celui qui est accueilli?",
"Je sais parfaitement que la France s'est construite par vagues successives. Je n'ai jamais, dans ma vie politique, plaidé pour l'immigration zéro. Je dis une chose : celui qui vient en France est le bienvenu, mais il doit respecter la France, ses lois, ses valeurs, ses coutumes"
"celui qui vient en France, il a des droits, on doit le respecter. Et on doit combattre toute forme de discrimination. Mais qu'ensemble, on réfléchisse à ce qu'est l'identité de la France, à ce qu'on propose à ceux qu'on accueille, à ce qu'on attend de ceux qu'on accueille!"

Éviter les impasses
"C'est un débat particulièrement noble et ça évitera d'avoir des impasses comme celle qui a eu lieu en Suisse sur la question des minarets"

Condamner les dérapages verbaux
"Bien sûr", je condamne "les dérapages verbaux" du débat sur l'identité nationale. "C'est l'évidence même."

La réalité de ghettoïsation, la montée du racisme, la violence dans les écoles, l'absence de diversité dans les élites..
"Mais est-ce qu'il y a un problème d'intégration dans notre pays aujourd'hui ou est-ce qu'il n'y en a pas? Est-ce que c'est moi qui invente la ghettoïsation dans certains quartiers de nos villes, la montée d'une forme de racisme dans d'autres, la violence dans les troisièmes, l'absence de diversité dans les élites françaises ?".

mardi 15 décembre 2009

Momo, la casquette et le verlan


Les aventures de "Momo de Goussainville et du Languedoc-Roussillon" (suite II)
Par raphaet Dali, élu LOCAL et humouriste amateur
( je prie Madame Morano de ne voir dans ce conte aucun signe de méchanceté. Elle a toute mon estime et mon respect. Je suis convaincu que sa dernière déclaration n'est qu'un simple dérapage, involontaire sans aucun doute, de mots mals interprétés sous un facheux contexte. Je l'invite à prendre ce post comme un exercice humouristique de transposition de mots tout simplement qui fait parler aussi un personnage imaginaire, Momo en l'occurence. L'objectif est que chacun essaye de comprendre l'autre..et de se mettre à sa place. Cela rentre dans le cadre de ce que j'appelle l'identité-unité nationale).
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Il était une fois un jeune surnommé "Momo de Goussainville et du Languedoc Roussillon".
Il déambulait dans la rue principale de la petite ville de Charmes dans les Vosges.
Il se trouva nez à nez avec une personnalité importante de passage. Elle imposait avec tout ce beau monde qui l’accompagnait. On lui avait dit que cette dame, charmante par ailleurs, s’occupait aussi de la solidarité.
Il portait une casquette à l’envers et cherchait du boulot là bas parce qu’à Goussainville et au Languedoc Roussillon, il y avait, semble t'il, 2 méchants personnages qui refusaient son amitié.
L’un porteur de « valentinite » trouvait qu’il ne foutait rien malgré son brevet de technicien et que lui travaillait alors que Momo chômait, le second dénommé « Frêchitude » traitait les ancêtres de ses cousins de bons à rien et même plus..alors qu'ils s'étaient battus pour le drapeau tricolore.
Ravi de se trouver face à un personnage aussi important de la solidarité, entouré d’un aussi grand nombre de personnalités, il lui demanda un conseil de solidarité pour un travail ou une formation.
- Elle lui répondit aussitôt qu’elle ne voulait pas lui faire un procès en tant que jeune musulman et qu'elle respectait sa situation.
Musulman !! Momo ne comprenait pas le rapport avec son identité. Ce n'est pas inscrit sur mon front. J'aurais pu paraitre ou naitre juif, catholique ou athé.
- Est-ce que tu es français lui demanda-t-elle ?Eh oui, bien sûr, répondit notre Momo doublement intrigué par la question. Quand je suis né, j'étais déjà français, comme mon copain François, et même monsieur le Maire m'a placé sur son régistre de la république, chère Madame.
- Eh bien poursuivit t’elle, si tu es français, il faut que tu te sentes français. Ce que je veux, c'est tu aimes la France puisque tu vis dans ce pays. Il faut aussi que tu trouves du travail et une formation. Tu sais, ton verlan et cette casquette à l’envers, ce n’est pas ça qui va t’aider.Momo essayait vainement de comprendre comment et pourquoi elle présentait toutes ces grandes et petites choses à la fois et à lui particulièrement.
- Elle ajouta : est-ce que tu es porteur de paix ?Bien sûr, chère madame, ma religion, puisque vous le savez, m’impose la paix et le respect, répliqua Momo du tic au tac, mais je ne la pratique que chez moi comme beaucoup parce que je fais tout pour la cacher, on m'a dit, semble t'il, que c'est mal vu. C'est comme pour certains juifs et catholiques aussi..paraît t'il.
- Eh bien, si tu veux être porteur de paix, tu dois accepter l'autre dès lors qu'il respecte les lois.
Estomaqué, Momo n’en revenait pas, il avait les yeux tous ronds. Il ne comprenait pas pourquoi elle le trouvait si bizarre et si différent des autres jeunes français de la cité ou d'ailleurs. Et pourtant, il fait tout pour être laïc comme la grande majorité des jeunes et comme le lui a recommandé son papa. "Tu te comportes laïc Momo, t'as compris. T'oublies pas fiston, laïc".
Tenace, il lui demanda : - et mon boulot ?
- Ce n’est pas à cause de ton prénom que tu ne trouveras pas de boulot rajouta t’elle devant un parterre de grandes personnes..
Mais qu’est-ce qu’elle a à me dire tout ca. Mais qu'est ce que j'ai fait. Pourtant elle parait sincère et de bonne foi. Ca doit être la fatigue. C’est vrai mon père m’avait dit que les politiciens sont souvent fatigués. Ils ont souvent le sentiment de porter sur leurs épaules toute la misère du monde.

Momo, redressa sa casquette et prit la direction du pôle emploi. En chemin, il croisa le doyen du village.
Le saint homme le prit chaleureusement par les épaules et lui expliqua que cette dame était non seulement pas méchante mais qu'elle est une brave femme qui ne pensait pas vouloir lui faire du mal, bien au contraire. Elle voulait t'expliquer comment tu dois te comporter pour éviter que des méchants te fassent du mal et te prennent toi même pour un méchant car certaines gens ont parfois tendance à généraliser et mettre facilement tout le monde dans le même sac. De plus, elle jouait un jeu de société assez difficile pratiqué par les partis et qui nécessite un sacré talent d’équilibriste pour récolter des voix, beaucoup de voix. Parce que, parmi les spectateurs, il y a des bons et parfois des méchants, comme dans les films, les joueurs devaient quelquefois savoir dire à la fois "la chose et son contraire" et parfois dans le même temps. Va, mon fils...

Momo n’oubliera jamais les paroles de ce sage et comprit qu'elle faisait un métier très difficile. Il poursuivit son chemin de retour vers le Languedoc-Roussillon en passant par Goussainville...en pensant à Valentinite et Frêchitude. Il s'arrêta un instant, mis sa main sur son menton : - Eux n'auraient jamais pu être secrétaires d'état...

lundi 14 décembre 2009

Éric Besson lance la création d'un Office Méditerranéen de la Jeunesse


Une grande initiative innovante : Éric Besson lance la création d'un office méditerranéen de la jeunesse.
A l'initiative de la France, le Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de L’Identité nationale et du Développement solidaire, Eric Besson a organisé, ce lundi 14 décembre 2009, une conférence des ministres méditerranéens au CNHI autour du thème suivant :
"Les Migrations en Méditerranée : construire un espace de prospérité partagée"
en présence des représentants d’Égypte, d'Italie, du Monténégro, de Chypre, de la Grèce, d'Espagne, de Malte, du Maroc, du Liban, de suède (présidente de l'UE), ainsi que des représentants de la banque mondiale et de la banque européenne d'investissement et en présence des ambassadeurs des pays du bassin méditerranéen.

Des questions pratiques et d’avant-garde ont été étudiées :
Comment créer un espace partagé des compétences ?
Comment concevoir et coordonner des politiques migratoires qui permettraient à chaque État d’en faire, pour lui-même et pour toute la zone, un levier de développement et de prospérité ?
Comment réguler positivement les flux migratoires dans l’intérêt des deux rives ?
Comment organiser la fluidité des échanges liés à l’enseignement, à la formation professionnelle, au travail pour aboutir à un levier de prospérité effectif débouchant sur une augmentation de la compétitivité de toute la zone, par l’amélioration des savoir-faire et une meilleure allocation des compétences?.
Comment concevoir la prospérité de l’espace méditerranéen dans son ensemble afin qu'il repose sur des parcours de migration professionnelle moins univoques, migrations qualifiantes et circulaires ?

Des propositions concrètes ont également été évoquées :
- favoriser la circulation des étudiants, des jeunes professionnels et des entrepreneurs,
- favoriser l’établissement de réseaux transfrontières,
- faciliter l’accès au financement pour les entrepreneurs méditerranéens autant de défis à relever pour préserver le dynamisme de la zone et lui conserver son statut d’espace économique majeur à l’aube du troisième millénaire.

Un office méditerranéen de la jeunesse avec un calendrier précis de mise en œuvreChacun des ministres a exposé l’expérience de son pays ainsi que les choix de politiques migratoires opérés par leurs gouvernements.
Monsieur Éric Besson qui a dirigé les débats, a proposé aux participants la création d'un office méditerranéen de la jeunesse avec un calendrier précis de mise en œuvre. Tous les ministres présents ont salué et approuvé l'initiative. D'ores et déjà 3 conférences ministérielles vont suivre dès le premier semestre 2010 en vue de mettre en place cette structure.

J’ai eu l’honneur d’être invité à ce séminaire à l'initiative du Ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire. Je me dois de dire que j’en ai été doublement heureux. Le sujet est non seulement d’actualité mais ouvre des perspectives d’avenir innovantes pour toute la méditerranée. Par ailleurs, pour rendre à César ce qui appartient à César, je dois avouer que j’ai été favorablement impressionné par la démarche de Monsieur Besson concernant les objectifs, par la qualité de l’organisation des débats et par le pragmatisme dont il a fait preuve pour que l’on aboutisse à des conclusions concrètes, conciliantes et innovantes allant dans le sens de la feuille de route de Nicolas Sarkozy pour un grand espace de compétences euro-méditerranéen.
Par Raphaet Dali, élu ( tête de liste et président de groupe) 

dimanche 13 décembre 2009

Hier, Municipales et parlements blancs-blancs. Demain régionales Blancs-blancs..et rebelote la Valentinite et la Frêchitude..

Dans un article du journal « le monde » du 12 décembre 2009, "Des élections régionales inégales et monocolores", les auteurs photographient la place de la diversité dans les listes des prochaines élections régionales au jour d'aujourd'hui.

Constat : pas de changement par rapport aux dernières élections européennes ou législatives.
Hier, parlements blancs-blancs. Demain régionales Blancs-blancs..

Réalité : Le gouvernement de Nicolas Sarkozy a fait plus qu'aucun gouvernement pour la cause de la diversité en nommant au sommet de l'état des personnalités colorées. Les structures sous-jacentes n'ont pas eu cette chance. Les forces d’inertie sont toujours puissantes y compris pour toutes les réformes. C’est un combat quotidien et les associations "dites de la diversité" se défendent et font au mieux en jouant les équilibristes au quotidien avec les éléphants de chacun des partis pour gagner ça et là un strapontin. En fait, ces exercices font partie de leur formation et de leur parcours de combattant. Le fruit murira.

Les fonctions de décision : le choix des personnes issues de la diversité pour des fonctions de décision est à la fois délicat et primordial. Elles doivent assumer à la fois la représentation nationale mais aussi être censés représenter convenablement la richesse de la diversité.
Pour celles qui sont déjà sur la ligne d'arrivée, Dati, Yade et Amara : leur présence est un grand pas. Leur engagement pour une meilleure représentativité de cette diversité auprès de leurs collègues au sein des instances ministérielles (cabinets), des représentations nationales, ambassades, commissions, collectivités territoriales est quasi insignifiant. Prudence face à de possibles "états d'esprits valentinités ou frêchetés" nostalgiques, affirmation de leur intégration aigüe au détriment de celle de leurs origines (banlieues, cités, immigration), les causes sont probablement multiples.
Rachida Dati a fait du chemin, elle a beaucoup appris et rectifié le tir en matière de « savoir faire » et « savoir être ». Il était temps. Pourvu que ca dure. Fadela Amara a moins de chances, elle n’est pas servie par son association trop stigmatisante pour les banlieues, manque d'assurance..et ne se bat pas assez pour motiver ses collègues à mettre les bouchées doubles en faveur de ceux qui sont en bas. Rama Yade a de grandes qualités mais a été trop tôt lancée en "hiérarchie politique". "Yade de la diversité" est aux abonnées absentes ou du moins sans visibilité. Pour la suite, elle doit se faire davantage la main sur le terrain ; c'est en cours et c'est bien..

Je partage cette analyse du journal « le monde »
« A l'heure où la France s'interroge sur son identité nationale, les représentants du peuple semblent une caricature de ce débat. Depuis vingt ans, la montée du Front national a inhibé les partis traditionnels, imprégné leurs stratèges de l'idée que l'électorat était réfractaire. Il y a là une contre-vérité réfutée à chaque scrutin : élus ou battus, dans des fiefs de droite ou de gauche, les candidats de la diversité le sont avec les mêmes scores que leurs prédécesseurs blancs. Les électeurs sont prêts. »

En attendant, la maigre consolation de Momo « dit le basané de Goussainville et du languedoc-Roussillon» face à ces listes monocolores. On aura le plaisir de ne pas nous entendre dire d’un quelconque de la sphère «Valentinite-Frêchitude» : « Tu sais, on a perdu à cause de vous, notre liste n’avait aucune chance, elle était pleine de basanés. T’as vu le nombre de colorés qu’il y a dedans.. »
Et puis, c’est comme ça, chacun son identité nationale.

La force d'une nation, c'est sa capacité à identifier et prélever le meilleur de chacun de ses enfants sans exception puis à créer les conditions d'une synergie positive animant l'ensemble de sa collectivité, synergie seule capable d'insuffler les énergies necessaires à toutes les prouesses.
Par Raphaet Dali, Conseiller Municipal et de communauté d'agglomération ( Kremlin Bicêtre et Val de Bièvre)

vendredi 11 décembre 2009

Johnny Halliday, la grande bataille du géant


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Johnny se bat farouchement contre l’inflammation et l'infection.
Une infection nosocomiale, suite à une intervention sur hernie discale probablement mal gérée chirurgicalement, présente systématiquement un caractère de gravité. Et ce d'autant plus que Johnny se bat sur d'autres fronts celui du cancer mais aussi celui de l'âge.
L'évolution de l'état de santé, suite à cette seconde intervention le plus souvent justifiée en cas d'infection ou d’aggravation, reste une variable difficile à évaluer et la grande prudence est de mise. Lui c'est un battant. Il se battra mais jusqu'à quelle limite ?
Parler d'un éventuel retour sur scène, suite aux engagements contractuels de notre Johnny national, a quelque chose d'indécent. Son organisme, déjà épuisé par des galas et concerts éprouvants durant de longues années, est en lutte contre ce néo quoique localisé, doublé actuellement d'une infection nosocomiale post-chirurgicale, autant de facteurs sans appel qui, ajoutés à l'âge, imposent un changement de cap clair dans son mode de vie. Johnny n'a plus rien à prouver, il a tout donné. Après son rétablissement, laissons le savourer sa gloire dans le calme, la sérénité, la tranquillité autour des siens.
Johnny, toi qui nous a tant donné, ressaisis toi, bas-toi, tiens bon et prend le dessus.




Après plusieurs jours de silence, le docteur Delajoux, qui a opéré Johnny Halliday, s'est exprimé vendredi par le biais de son avocat, Me David Koubbi. Celui-ci a indiqué que l'intervention s'était "parfaitement bien déroulée" et que les examens post-opératoires étaient "normaux". L'opération "n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain", a-t-il précisé.
Cette dernière affirmation "L'opération n'était pas hémorragique et ne nécessitait donc pas la pose d'un drain" n'est pas un argument valable, bien au contraire. En cas de procédure judiciaire, elle risque de peser en défaveur du chirurgien.

mardi 8 décembre 2009

Nicolas Sarkozy : identité nationale, la spécificité française et un message universel


Dans une tribune à paraitre dans le journal le monde du 8 décembre 2009, le président de la République a défini les grands axes de l'expression religieuse dans notre pays.
Cette clarification était absolument nécessaire, même si l'on vit en laicité, au vu de la place qu'occupe les religions dans les débats et déclarations d'hommes politiques toutes tendances confondues qui , tout en se positionnant défenseurs de la laïcité, nous interpellent souvent, nous citoyens, au grè des actualités, à des questions d'ordre religieux.
Ce message à destination de tous les français marque les contours d'une spécificité française après le vote suisse des minarets et précise clairement et plus largement que nos frontières, des règles universelles du « vivre ensemble la croyance et la pratique religieuse».
Tous apprécieront l'ouverture, la tolérance, le métissage, le respect et l'humilité qui se doivent de caractériser la conduite des pratiques religieuses.
La France à travers son président a parlé le langage de la raison et de l'unité.
L'intervention du chef de l'état vient ramener la sérénité après le bouillonnant tourbillon du débat sur l'identité nationale. Les mots clés sus-cités de ce message méritent d'être gravés dans les manuels des écoles et collèges.
En voici les grandes lignes :


Pratiquer son culte dans la tolérance et le respect de l'autre, sans ostentation
" Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation et, conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre".
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Ouverture
"L’ouverture aux autres est un enrichissement".

Privilégier le métissage face au communautarisme
"le métissage", qui "est la volonté de vivre ensemble", au "communautarisme", qui "est le choix de vivre séparément".

Le respect avant tout
Nécessité de "respecter ceux qui arrivent" et de "respecter ceux qui accueillent".

samedi 5 décembre 2009

Identité nationale. La place des religions dans notre société : merci Éric Zemmour, merci I-Télé ..

J’ai parcouru le débat organisé le 31 octobre à I-Télé sur l'identité nationale, avec en duo Eric Zemmour et Nicolas Domenech, le tout arbitré par Laurent Bazin…C’était intéressant à plus d’un titre mais j’ai tenu à ajouter le commentaire suivant malgré mon souci permanent d'éviter de passionner le débat. Mais je vais faire l'exception, jouer au contradicteur pour maintenir un certain équilibre..
Bien sûr, on le voyait venir, Monsieur Zemmour, après les affiches missilées et barqaifiées des minarets suisses, le voila qui oriente directement le sujet pour sataniser et enfoncer davantage la deuxième religion des français. Un bout de temps déjà, nous assistons aussi à une stigmatisation organisée et à tout vent de l'église par des campagnes disons un peu tendancieuses aboutissants à l'affaiblissement des repères religieux des français. Depuis peu de temps, certains médias jouent-t'ils la rebelote pour celle qui occupe la seconde place pour les français ? ou bien voulez-vous que les français musulmans cachent leur religion comme l'ont fait les juifs pour fuir l'intolérance et Vichy et accéder à la place de monsieur "tout le monde"?
Courageux, transparent comme nous le connaissons, Monsieur Zemmour ne prendra naturellement pas la peine de demander à I-Télé ou à Monsieur Bazin un vis à vis ou un contradicteur français musulman aux cotés de Nicolas Domenech, réellement brillant par ailleurs. Les français, à ses yeux, ne méritent -t'ils pas l'objectivité?
C'est un peu comme si on abordait, par des journalistes TV à large audience, la question de l'intégration ou de la place en France de la communauté noire ou asiatique ou juive française en l'absence d' un avis contradictoire ou commentaire de ceux concernés. Trop facile..... Le 2 poids, 2 mesures.....
Et tout ce qui est excessif, Monsieur Zemmour reste insignifiant. Le débat sur l'identité nationale a encore de beaux jours devant lui ...mais je lui préfère un débat sur "l’unité nationale" et accessoirement un débat sur "la place des religions dans notre société"..puisque vous en êtes devenus un éminent spécialiste..Et rappelez vous ceci, Monsieur Zemmour, l’identité nationale, c’est aussi l’image et les symboles universels que nous, français et notre république, donnons au monde. Celles qu’ont données la révolution française et des centaines de penseurs et philosophes universels français comme Victor Hugo et d’autres, autant de messages aux enfants, aux citoyens et nations du monde. Des valeurs, monsieur, oui des valeurs humaines…..qui font à la fois la spécificité et l'universalité d'une identité.

Raphaet Dali

Enseigne aux autres la bonté, tu peux avoir besoin de leurs services.. André Gide

vendredi 4 décembre 2009

Identité nationale: François Fillon. Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à ....


Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de Déroulède et de Vichy.
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Mosquées ou caves
"Il est normal et légitime que les pratiquants puissent exercer leur foi dans des conditions dignes. Je préfère des mosquées ouvertes à des caves obscures"
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Minarets aux maires
"Quant aux minarets, qui sont d'ailleurs assez peu nombreux en France, je dis simplement qu'ils doivent s'inscrire de façon raisonnable et harmonieuse dans notre environnement urbain et social. Et la meilleure façon qu'ils le soient, c'est de faire confiance pour cela aux maires de nos villes"
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Un Islam Français
"Ce qui doit être recherché, c'est un islam de France, plutôt qu'un islam qui s'impose en France. C'est cet objectif que le gouvernement poursuit avec les représentants de la communauté musulmane"
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Dépassionner le débat
"On nous a soupçonnés d'instrumentaliser la question nationale, comme si cette question n'était pas lancinante, et cela, depuis longtemps"
"Ici ou là, on a prétendu que ce débat était dangereux, qu'il allait raviver les défiances. Mais le danger n'est pas de débattre ! Le danger, c'est de laisser monologuer les tenants du repli national, les nostalgiques qui sont prêts à emboucher le clairon de Déroulède et de Vichy"

lundi 30 novembre 2009

La polémique suisse du minaret, du missile et de la burqa : l’affiche, le choc et la discrimination


Une affiche portant l'image du minaret sous forme de missiles transperçant le drapeau suisse associé à la burqa le tout encadré et voila que la Suisse puis l'Europe et le monde s'installent dans la polémique.
Une désinformation criminelle de l'extrême droite associant les minarets et les missiles à une des plus grandes religions monothéistes et voila l'Islam encore une fois au banc des accusés.
C'est comme si la croix catholique était associée à la crucification en tant qu’outil de torture.
Une majorité de suisses a voté dans le sens de l'affiche pour l'arrêt des constructions de minarets et stigmatise ainsi la deuxième religion d'Europe....
Voilà les faits et l'exemple typique d'une manipulation organisée et préméditée des foules déjà exacerbées par le fait divers de l'affaire libyenne (qui a provoqué un fort ressentiment populaire ...)
Ce n’est tout simplement pas à l'honneur d'un pays hautement civilisé et d'une grande démocratie qui se doit de respecter le principe de la liberté de culte.
Il n' y a pas eu à notre connaissance des reproches ou des manquements de la part des musulmans suisses parfaitement intégrés.. La farce des minarets est tout simplement un produit d'appel de manipulation politique d'extrême droite pour alimenter l'intolérance, l'amalgame et la discrimination. Les architectes et les urbanistes sont là pour solutionner le cas "minaret" en adaptant simplement dans leur dessin, la forme et la taille ou rien du tout selon le contexte local. Mais voilà, Les loups sortent de leur tanière et Marine Le Pen en France l’a compris instinctivement et réclame dare-dare un référendum. En fait, cette réaction est sa première grande erreur politique. Sacrifier l'humain et ses principes, pour récolter avec ces procédés quelques voix aux élections, fait pitié. En France, heureusement, les nombreuses voix réconfortantes font honneur dont celles de l'église catholique et du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF).
La Suisse profonde est innocente de tout cela. C'est un peuple de montagnards tranquille et pacifique. Il a été tout simplement trompé par certains extrémistes politiques et certains médias eux même manipulés pour transformer un fait divers en conflit de civilisation dont on connaît les tenants douteux mais dont on ignore encore la portée du désastre à une échelle européenne et même mondiale.
Fragilité déconcertante de notre système face à un précédent stupide.....
La confédération helvétique étant un pays de consensus et de paix, la communauté musulmane composée de suisses comme les autres n'a jamais estimée nécessaire de se structurer et de créer des lobbies. Pourtant elle aurait du avoir l'intelligence de s'organiser face à ces affiches monstrueuses, de mettre "un halte là" et d'intenter un procès par la voie légale. Elle devrait également faire un effort de discrétion à l'image des asiatiques et éviter ainsi tout comportement ostentatoire. Ceci dit, la responsabilité de maintenir une certaine méconnaissance du vrai visage de l'islam qui est "tolérance et modération" est collective. Cette religion est en tous les cas loin de toute qualification de prosélytisme comme le précise le verset du coran en matière de foi et de tolérance à l'adresse des 3 religions monothéistes des livres révélés (Judaïsme, Catholicisme et Islam), sacrés en regard de l'Islam: "je ne vous obligerai pas à croire à ce que je crois comme vous ne m'obligerez pas à croire à ce que vous croyez. A vous votre religion et à moi la mienne".
Que les extrémistes de droite de tous bords en Europe ne se pourvoient pas de ce faux précédent suisse qui n'est pas un vrai précédent pour le relayer ailleurs car, dans ce pseudo-incident helvète, les épées sont bien mouchetées ce qui n'est malheureusement pas le cas partout en Europe au vu de certaines déclarations pénibles.
Attention à la manipulation des extrémismes de tous bords et surtout à leurs slogans, leurs affiches et images subliminales.

Raphaet Dali, médecin, pour le dialogue interreligieux, blogueur politique. Kremlin Bicêtre

samedi 28 novembre 2009

Débat sur l'identité nationale. Quelques "perles"pour enrichir la réflexion

Par Raphaet Dali, médecin, blogueur politique, partisan d'un débat sur l'unité nationale
En 2009, en ce siècle des NTI, de la recherche, de l'innovation et du développement durable, siècle qui a placé un noir à la tête de la plus grande puissance du monde, un monde qui change à la vitesse grand V, voici quelques «perles » identitaires sympathiques d'actualités ( glanées ça et là) pour la connaissance des participants aux débats sur l’identité.
A ceux là, nous faisons appel à Hugo, Rousseau, Voltaire, Musset, Montesquieu, Balzac, Zola, Aron, Verlaine, Camus, Chateaubriand, Pascal, et aux symboles de la république : liberté, égalité, fraternité.. pour aider à maintenir un niveau acceptable et transparent à ces rencontres engagées par Mr Eric Besson dans sa nouvelle croisade identitaire..

« Tu viens d'où ? » Quand je réponds par le nom de la ville, invariablement, on me regarde d'un air perplexe, on veut en savoir plus. »
« Quoi, tu ne sais pas faire le couscous ? »
« Puisque vous vivez en France, vous ne pouvez pas mettre de l'eau dans votre vin ? » ou encore « Vous n'avez toujours pas réglé vos problèmes chez vous ? »
« Quoi, toi, t'es musulman ? Mais t'as l'air moderne ! »
« J'ai l'impression qu'on m'oblige à prouver que je suis française dès lors que je me permets de critiquer la politique de mon pays ou une institution. On me répond : “Ah parce que c'est mieux en Algérie, peut-être ? ” Alors que je connais à peine l'Algérie. »
« C'est comme si on me déniait le droit de porter un jugement critique. Comme si on me répondait : “Sois déjà content d'être là et qu'on veuille bien de toi. Tu as été adopté, ne crache pas dans la soupe.” »
« dans le monde de l'action sociale, tout est de l'ordre de l'analyse culturaliste. Soit-disant je vais réagir comme ceci ou comme cela parce que je suis d'origine.... alors que, française de culture française, j'aurais pu réagir à l'identique. »
« Quand je vais au syndic de ma copropriété avec deux voisins, la gérante ne m'adresse pas un regard, ce qui est d'autant plus paradoxal que c'est moi qui tiens l'ordre du jour. Quand je parle, elle fait comme si elle ne comprenait pas ce que je raconte. »
« J'ai des profs qui m'ont suggéré d'être technicien plutôt que de faire une école d'ingénieur alors que j'avais le même niveau que d'autres blancs à qui on ne faisait pas de problème. Si l'on croit seulement au modèle égalitaire, on n'y arrive pas. »
« Pour moi qui suis claire de peau et qui m'appelle Linda, ça a été moins compliqué que pour mon frère qui s'appelle Abdellah, notamment pour trouver du travail. »
« Quand il se passe un fait divers, je me dis : “Pourvu que ce ne soit pas un Noir ou un Arabe qui ait foutu la merde ! ” Bizarrement, quand c'est la victime, on en parle moins. »
" Faits divers violences conjugales ou entre jeunes dans les cités : réactions synchronisées de « ni putes ni soumises » et des médias ( France info en fait trop) comme pour montrer que c’est peut être dans la tradition des cités ou des noirs et des maghrébins que les femmes sont contraintes à la « prostitution » et à la soumission. Beau symbole de stigmatisation réservé aux colorés et aux basanés seulement et que l’on a enrichi d’une secrétaire d’état de l'association « ni putes ni soumises ». Tiens, l’intégration dans les cités, ca ne marche pas très bien, Pourtant on vous a placé une femme, une beur en plus.. de « ni putes ni soumises » au gouvernement..Il faut savoir clairement ce que vous voulez…"
« Nos parents avaient intégré que la réussite sociale passerait par la réussite scolaire. On nous a dit : “Vous n'êtes pas tout à fait comme les autres, ce qui comptera, ce sera vos diplômes. Attends..Il vous faut encore plus de chances que les autres.” »
« Ma mère est une femme de caractère, elle ne nous a pas élevés dans la plainte. Mais quand ma soeur, qui est chef d'entreprise, décline son nom, Dalila B.., on lui demande si on peut voir le patron ou si c'est la boîte de son père. »
"Moi, ce que je veux du jeune musulman, quand il est français, .... c'est qu'il trouve un travail, c'est qu'il ne parle pas le verlan, qu'il ne mette pas sa casquette à l'envers" Nadine Morano Secrétaire d'Etat chargée de la famille et de la solidarité. 14 décembre 2009

Suite : le 2.02.09
Le monde du 1.12.09 : Attaquée, Fadela Amara défend son plan Espoir Banlieues
Des voix se sont élevées pour évoquer un départ de Fadela Amara du gouvernement. Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis, estime pour sa part que l'ancienne présidente de l'organisation "Ni putes ni soumises" doit rester parce que c'est une chic fille a-t-il déclaré sur i-Télé. !!!!!!!!!!!!!! une perle supplémentaire ...

mercredi 25 novembre 2009

Allez, dégage sale Arabe. On peut vous tabasser comme on veut.


A la une de « Libération » : "Allez, dégage sale Arabe. On peut vous tabasser comme on veut".
Anyss, étudiant en sciences Po, le 18 décembre, raconte à « Libération » ce témoignage, repris à la "Une" du journal du 24 novembre 2009 à coté d’autres peu glorieux.
Alors, independemment du contexte des mouvements de foule regrettables et des actes de vandalisme de casseurs manipulés hautement condamnables, à Anyss, je dis ceci : les racistes et les déséquilibrés existent dans tous les corps.
N'oublie jamais que, c'est avec exactement cet état d'esprit, certains avaient dit aux juifs il n'y a pas si longtemps, du temps de Vichy : « allez sales juifs. Non seulement on vous tabasse mais aussi on vous place dans des trains, femmes, enfants compris dans un convoi sans retour »..Et pourtant ces juifs étaient "français-français".
N'oublie jamais que ce CRS qui ne contrôle pas sa haine, son racisme et sa violence, qui se lache sur un arabe, se lâchera demain de la même façon sur un français blanc blanc. Mon père qui nous a élevé dans le respect et la tolérance (référence : 5 frères et 4 sœurs dont 5 médecins et 2 architectes) me le répétait souvent au sujet des gens porteurs de haine ou de racisme .."Le même déséquilibre psychique se reportera sur leur comportement avec le voisin demain et sur leurs proches après demain. Et on aura fabriqué ainsi des déréglés supplémentaires".

C'est avec les épreuves que les juifs français ont su se rassembler et acquérir et protéger leurs droits au respect.
Ce sont ces épreuves (racisme, xénophobie, stigmatisation, manipulations médiatiques de l'amalgame, les à priori) et d'autres à venir qui feront prendre conscience aux arabes et musulmans français (dont les parents ont marqué aussi de belles pages de l’histoire de France) de leurs droits au respect comme tous les français et à l'égalité des chances. Et surtout ne pas rentrer naivement dans le jeu extrêmement dangereux et peu éthique de ceux qui veulent aujourd’hui monter les français contre les français.
On parle d'identité nationale. Elle impose entre autres comme règle de base essentielle le respect entre tous les citoyens dans la rue, au travail, chez soi ou dans les ministères. Ces règles une fois acquises, alors l'identité nationale conduit automatiquement à l'unité nationale, un bien encore plus précieux face aux nouveaux bouleversements dus à la mondialisation.
Oui, l’unité nationale, voilà ce dont nous avons besoin aujourd'hui surtout. Et c'est là que devrait se porter le vrai débat.
Ceci dit Anyss, évite les mouvements de foule, surtout lorsque ceux-ci sont marqués par des pointes d'hystérie pour un simple ballon rond entré dans une cage de bois.

vendredi 20 novembre 2009

Nicolas Sarkozy rassure les Maires : "J'ai été élu pour affronter les problèmes et tenter de les résoudre"


Réforme des collectivités territoriales ( suite IV)
Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre

Aprés le message clair donné hier par François Fillon qui a répondu aux attentes des maires réunis en assemblée sur la réforme des collectivités locales, le président de la république Nicolas Sarkozy a tenu à s'exprimer devant eux et les rassurer en leur expliquant les grands impératifs de cette réforme.

Une réforme majeure
"Je tenais absolument à vous rencontrer aujourd'hui parce que nous avons engagé une réforme majeure et ce n'est pas mon genre de ne pas faire face à mes responsabilités",
"J'ai été élu pour affronter les problèmes et tenter de les résoudre, c'est pour ça que j'ai été élu, et j'irai absolument jusqu'au bout"
"L'axe central de l'action du gouvernement c'est la modernisation de la France (...) la France doit se délester de ce qui aujourd'hui la retarde".

L'état et les collectivités territoriales
«Moi, j'ai promis que je ne remplacerai pas un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite, mais si vous, les collectivités locales, vous en créez un de plus sur deux, comment on peut s'en
sortir ? C'est le même pays»,
Nicolas Sarkozy a aussi longuement justifié l'allègement du "mille-feuilles" des collectivités locales, dénonçant le "pouvoir de blocage de ceux qui crient le plus fort"

Fiscalité locale
"Quand je vois aussi la folie fiscale qui s'est emparée d'un certain nombre de régions, je me dis : il faut faire attention quand même, parce que c'est la compétitivité de la France (qui est en jeu)»

Taxe professionnelle
"Les engagements seraient tenus, notamment la "compensation intégrale" des recettes jusque-là procurées par la TP ."Pas une de vos communes n'aura pas de recettes et toutes celles qui le voudront, on réexaminera leur situation dans le courant de l'année 2010", rappelant les "chiffres effrayants de la crise", qui a fait perdre à l'Etat "25% de ses recettes fiscales en un an".

Le PS, un parti sectaire et politicien
" pour avoir organisé la bronca contre le Premier ministre. "Quand je vois qu'un parti qui se dit démocratique et républicain boycotte une réunion avec le président de la République (...) comment peut-on travailler ?"

Réforme des collectivités territoriales : Alain Marleix et Brice Hortefeux expliquent..




Réforme des collectivités territoriales ( suite III)
Objectifs et contenu de cette réforme : Alain Marleix et Brice Hortefeux
Paris, le 21 octobre 2009

..Nous avons souhaité vous écrire, ainsi qu'à tous les maires, présidents d'intercommunalité, à tous les conseillers régionaux et généraux, directement, sans filtres d'aucune sorte, pour vous présenter les objectifs et le contenu de cette réforme profonde de notre organisation territoriale qui, comme l'a déclaré le Président de la République à Saint-Dizier, est un «rendez-vous historique » pour la décentralisation

La décentralisation est aujourd'hui notre quotidien. Elle a connu une impulsion décisive voici maintenant près de trente ans avec les lois Deferre. Elle est le fruit d'une longue évolution historique qui a vu la France rompre progressivement avec sa tradition centralisatrice héritée de la Révolution, du Consulat et du Premier Empire. Cette évolution était indispensable. Son bilan est indiscutable. Elle a contribué à la vitalité démocratique de notre pays, renforcé les libertés locales, libéré l’énergie des territoires et consacré une nouvelle forme de gestion publique, plus proche des citoyens. Ces acquis, il faut les préserver à tout prix.
Pour autant, peut-on ignorer plus longtemps les défauts de notre organisation territoriale? Poser la question, ce n'est pas faire le procès de la décentralisation et encore moins celui des élus locaux. Tenter d'y répondre, c'est au contraire chercher à ancrer la décentralisation, à lui redonner un nouveau souffle.

Car que constate-t-on sur le terrain? C'est l'extraordinaire complexité de notre système administratif. Quelle en est l'origine? Sans doute que la décentralisation s'est essentiellement focalisée jusqu'à présent sur les transferts de compétences mais n'a pas modifié les structures sauf pour les ajouter les unes aux autres sans jamais retrancher, clarifier ou réorganiser. Le résultat, tout le monde le connaît et vous le vivez au quotidien: c'est un paysage institutionnel très émietté, des compétences enchevêtrées, des tours de table financiers complexes, acquis bien souvent après de longues négociations qui pénalisent les projets et découragent les énergies.
Nous mesurons la lassitude des élus de terrain et l'incompréhension, voire pire, l'indifférence de nos concitoyens, devant un système administratif dont la compréhension leur échappe. Retarder les ajustements devenus nécessaires reviendrait à trahir la décentralisation. C'est la raison pour laquelle le Président de la République a fait le choix de la réforme. A cette fin, il a confié
à l'ancien Premier ministre, M. Edouard Balladur, le soin de présider un comité regroupant des personnalités faisant autorité, venues d'horizons politiques et professionnelles plus divers. Le Gouvernement s'est appuyé sur les conclusions de ce rapport fondamental ainsi que sur les rapports du Sénateur Claude Belot et du Député Jean- Luc Warsmann pour élaborer les projets
de loi qui seront examinés dans les semaines qui viennent au Parlement. « Il est temps de décider» écrivait M. Balladur. Oui, le moment est venu d'agir.

Alors, que propose le Gouvernement?
La réforme poursuit une triple ambition ; simplifier, démocratiser et adapter notre organisation territoriale.


Simplifier tout d'abord.
Face à l'empilement des structures, le Gouvernement propose de regrouper les collectivités territoriales autour deux pôles: un pôle départements-région et un pôle communes-intercommunalité. Par ailleurs, les structures devenues obsolètes ou superflues devront disparaitre ou se rapprocher de structures administratives existantes. C'est le cas de nombreux syndicats et des pays. Enfin, simplifier, c'est fixer des principes clairs pour mener à bien le chantier indispensable de la clarification des compétences et des cofinancements.

Rapprocher départements et régions, c'est toute l'ambition de la création d'un nouvel élu local, le conseiller territorial, qui siégera à la fois au sein du conseil général de son département d'élection et au sein du conseil régional. L'objectif est simple: faire confiance à un élu local, au plus près de la réalité des territoires, pour clarifier les compétences et les interventions des départements
et des régions et organiser la complémentarité de leurs actions respectives. En 2014, ce seront environ 3000 conseillers territoriaux qui se substitueront aux quelque 6000 conseillers généraux et régionaux actuels. Ils seront élus selon un scrutin mixte, combinant scrutin majoritaire uninominal à un tour dans des cantons élargis avec une dose de scrutin proportionnel de liste au niveau départemental. Les conseillers territoriaux seront donc deux fois moins nombreux mais deux fois plus influents. Ils seront demain les interlocuteurs privilégiés des maires et des présidents d'intercommunalités.
En matière d'intercommunalité, dix ans après la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale, il nous faut franchir une nouvelle étape. Le Gouvernement se fixe donc trois objectifs: la couverture intercommunale intégrale du territoire français à l'horizon du début de l'année 2014, la rationalisation des périmètres des structures intercommunales (EPCI, syndicats, pays) à la même échéance, l'approfondissement de l'intercommunalité à travers la rénovation de son cadre juridique. Dans cette perspective, les Préfets seront chargés d'élaborer, pour la fin de l'année 2011, au terme d'une large concertation, des schémas départementaux de coopération intercommunale qui seront soumis à la commission départementale de la coopération intercommunale dont la composition est rénovée et les pouvoirs renforcés.
Enfin, le regroupement des collectivités territoriales, sur la base du volontariat, est encouragé. C'est le sens des dispositions sur les communes nouvelles qui substituent à l'ancien dispositif de la loi Marcellin un dispositif plus simple, plus souple et plus incitatif. C'est également le cas avec l'introduction d'une procédure de regroupement de départements qui n'existait pas et l'alignement sur cette dernière de l'actuelle procédure de regroupement de régions.

- Renforcer la démocratie locale ensuite.
C'est l'objet de trois séries de dispositions.
La première, c'est l'élection au suffrage universel direct des délégués des communes au sein des conseils communautaires des établissements publics à fiscalité propre. C'est aujourd'hui un impératif démocratique si J'on considère l'importance des compétences exercées et des budgets gérés par les intercommunalités. Pour les communes de plus de 500 habitants, le Gouvernement a rejeté l'idée d'un scrutin spécifique pour lui préférer celui d'un fléchage dans le cadre des élections municipales, les premiers de liste siégent à la fois au conseil municipal et au conseil communautaire. Pour les communes de moins de 500 habitants, les délégués sont le maire et les conseillers municipaux désignés dans l'ordre du tableau établi lors de l'élection de la municipalité. Ce nouveau mode de désignation impose de mieux encadrer la composition et la répartition des sièges au sein des conseils communautaires pour mieux prendre en compte le poids démographique des communes composant l'intercommunalité.
La deuxième est l'abaissement du scrutin de listes aux communes de
plus de 500 habitants.
La troisième touche au statut de l'élu local que le Gouvernement veut renforcer. C'est le but des mesures qui portent, entre autres, sur le congé électif, sur le droit à la formation, sur l'allocation de fin de mandat ou sur l'honorariat.

Adapter notre organisation territoriale aux défis de notre temps, enfin.
Avec la création des métropoles et des pôles métropolitains, il s'agit de répondre aux enjeux de la montée en puissance du fait urbain et de la spécificité des problématiques qui s'y attachent. Nos grandes agglomérations ont besoin d'un cadre institutionnel adapté pour soutenir la compétition avec leurs homologues européennes et internationales. La création des métropoles reposera sur le volontariat. En effet, le Gouvernement a la conviction que la dynamique doit venir des territoires et non être imposée depuis Paris.


Avec la suppression de la taxe professionnelle, il s'agit d'assurer la compétitivité de nos territoires en encourageant la création de richesses et d’emplois. L'année 2010 sera une année neutre pour les collectivités locales. En 2011, les collectivités territoriales bénéficieront de nouvelles ressources de substitution dont la répartition entre les différents niveaux de collectivités est débattue en ce moment au Parlement, dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de finances pour 2010.
Voilà donc résumées les principales dispositions de la réforme. Vous pourrez en prendre connaissance dans le détail à l'adresse électronique suivante: http://www.interieur.gouv.fr.

A présent, après le temps de la réflexion, des consultations et de l'élaboration des projets de lois, c'est celui du débat parlementaire qui va s'ouvrir dans quelques semaines. Et d'abord devant le Sénat à qui la Constitution a confié le rôle de représenter les collectivités territoriales. Nous l'abordons, avec Michel Mercier, Ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire dans un esprit d'écoute et d'ouverture. Aucune proposition, aucune piste d'amélioration ou d'approfondissement de tel ou tel aspect de la réforme ne sera écartée ou négligée pour peu qu'elle concourt à l’objectif de modernisation de notre organisation territoriale que le
Gouvernement s'est assigné.
Cette réforme, loin des caricatures faciles ou des procès d'intention, fait le pari de l'intelligence des territoires et de leur désir de changement. Nous avons a conviction que les élus locaux seront au rendez-vous de cette nouvelle étape institutionnelle de notre pays dont ils sont, sans nul doute, les premiers à mesurer la nécessité.

Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre

Christian Cambon : ses réserves sur la réforme des collectivités présentée par le gouvernement !!!

Réforme des collectivités locales ( suite II)
Publié par Raphaet Dali - Kremlin Bicêtre
Etonnante pour ne pas dire surprenante la prise de position de monsieur Christian Cambon, Sénateur du Val de Marne, membre de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Maire de Saint - Maurice qui réunit, par ailleurs, une sélection d'élus locaux du Val de Marne le 30 novembre 2009 prochain.
Naturellement, je n'y suis pas invité. Peut être, que mes prises de position directement favorables à cette réforme n'ont pas plu. Je ne veux pas y croire. . Ceci dit, j'ai été surpris par le texte plutôt syndical (plus dans la forme que dans le fond) de Monsieur Cambon dont j'apprécie habituellement la pédagogie et la hauteur. Le Maire Cambon (gestion communale) a t'il dominé le Sénateur Cambon ( justice et priorités nationales) et carrement écarté le Président départemental de l'UMP Cambon ( relaye et explicite la politique gouvernementale) ?.
L'exercice n'est pas facile. Dans sa lettre adressée aux élus du Val de Marne, monsieur Cambon déclare :

"J'ai le plaisir de vous faire parvenir la tribune, parue dans le Journal du Dimanche, que j'ai cosignée avec 23 sénateurs demandant de revoir un certain nombre de dispositions dangereuses dans l'actuel projet de loi relatif à la suppression de la Taxe Professionnelle.
"Nous estimons que le travail relatif au volet territorial de la réforme n'étant pas achevé, il est peu rationnel de mener la réforme des finances avant celles des compétences. "
"A la veille du Congrès des Maires de France, nous entendons répondre aux préoccupations et inquiétudes des élus et exprimer nos convictions, en toute liberté et responsabilité".
"Sénateurs, militants de la République décentralisée, nous souhaitons porter sur les réformes qui nous sont proposées un jugement sage, juste et réformateur".
"Dans cette perspective nous voulons dire combien la Réforme des Collectivités Territoriales nous paraît stratégique et moderne. Nous la soutiendrons avec conviction.
Cependant la réforme de la taxe professionnelle, actuellement proposée par l'exécutif, ne peut être votée en l'état". Si le volet « allégement fiscal» pour les entreprises ne nous pose pas de problème, et peut donc être voté rapidement, en revanche le travail relatif au volet territorial de la réforme n'est pas achevé.
"L'actuelle proposition n'est ni claire, ni juste, ni conforme à nos convictions d'élus enracinés".
"Nous ne pouvons prendre à la légère l’inquiétude profonde et légitime de tous les
élus qui à la tête de leurs collectivités territoriales sont les premiers investisseurs du pays".
"Il nous apparaît peu rationnel de mener la réforme des finances avant celle des compétences. Le principe de réalité nous conduit à penser qu'il est nécessaire de voter d'abord la Réforme des Collectivités Territoriales puis la Réforme de la taxe professionnelle".

jeudi 12 novembre 2009

Cérémonie de la fête de l'Armistice du 11 novembre 2009 :

Notre association "Changeons Bicêtre", représentée par Christiane Lachaud et Raphaet Dali, dépose une gerbe de fleur à la cérémonie de la fête de l'Armistice du 11 novembre en présence des autorités locales civiles et militaires du Kremlin Bicêtre.
Etaient également présents du groupe Changeons Bicêtre : Pascal Reisser, Jean Paul Mezille, Gilbert Lachaud et Amer Adla.





Cérémonie militaire

Dépôt de gerbe

Dépôt de gerbe

Dépôt de gerbe

Défilé local

Mr Adla venu en famille

Salut au drapeau