Le mandat des conseillers généraux :
Les conseils généraux sont renouvelés par moitié tous les trois ans.
La circonscription électorale est le canton, qui est une subdivision du département.
Les attributs des conseillers généraux :
La parole de l'action : soutien aux Réformes, au Changement. L'Humain au cœur de toutes les Actions.....
Calendrier général
Les dépenses de campagne peuvent être prises en compte pendant toute l'année précédant la date du scrutin du premier tour. Six mois avant, les campagnes publicitaires des collectivités locales sont interdites (pour éviter l'auto-promotion des réalisations et de la gestion de la collectivité).
Trois mois avant :
- les numéros gratuits d'appel téléphoniques ou télématiques de soutien aux candidats sont interdits,
- la publicité commerciale par voie de presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite,
- l'affichage en dehors des panneaux officiels est interdit (affichage commercial).
Deux mois avant :
- la commission de propagande est constituée,
- le dépôt de candidature est ouvert à la préfecture,
- la campagne électorale est officiellement ouverte.
Un mois avant :
- la commission de contrôle est installée,
- la propagande officielle des candidats est reçue,
Le dernier jeudi avant le premier tour est la date limite d'apposition des affiches sur les panneaux officiels.
Le dernier vendredi avant le premier tour est la date limite de notification aux maires des listes de délégués et d'assesseurs.
Le samedi, veille du scrutin :
- à 00h00 heure, interdiction de toute propagande audiovisuelle, de tous sondages,
- à 12h00 heures, limite pour la remise des bulletins de vote (hors commission de propagande),
- à 24h00, fin officielle de la campagne électorale.
Règles générales
Les dons et les dépenses sont plafonnées selon des règles strictes : le plafond de dépenses électorales par habitant est étroitement lié au nombre d'habitants dans la circonscription (en général, moins il y a d'habitants plus le plafond par habitant est élevé et l'impact sur le montant global est calculé selon une méthode par tranches, ce qui fait qu'aucune circonscription n'a le même montant de plafond par habitant qu'une autre, sauf pur hasard) ; Le candidat ne peut recevoir de dons en espèces en mains propres, seul son mandataire financier peut recevoir les dons et les contributions financières de son parti. Les dons de plus de 150 euros doivent être recueillis par chèque et un même donateur ne peut verser plus de 4 600 euros ; Le candidat a l'obligation de déposer un compte de campagne auprès de la Commission nationale des comptes de campagne. Il existe deux types de dépenses :
L'État rembourse les dépenses du candidat à hauteur de 50 % du plafond des dépenses à la condition que le candidat :
Cependant, certaines dépenses sont exclues du remboursement, parmi elles :
Compte de campagne
Le candidat a l'obligation d'ouvrir un compte bancaire ou postal spécifique pour sa campagne électorale et doit tenir un livre-journal. Toutes les dépenses relatives à l'élection et effectuées dans l'année précédant l'élection peuvent être prises en charge dans le cadre du compte de campagne : matériel de propagande, personnel, prestations de services (conseil en communication, enquêtes, sondages, publications, impressions, publicités), transports (essence, location de véhicules...), frais de réception, frais postaux et de distribution, télécommunications, Internet, frais financiers et intérêts d'emprunt. Pour se financer, le candidat peut :
- faire un apport personnel,
- faire un emprunt auprès d'un établissement financier (les intérêts sont inclus dans le compte de campagne),
- recevoir des dons de particuliers (dans une limite maximale),
- recevoir une contribution de son parti sous forme d'apport ou de prise en charges des factures,
- bénéficier de prestations en nature (par exemple affichage par des militants, distribution de tracts),
- vendre des petits objets marqués électoralement (briquets, autocollants, crayons, pins...).
Si le candidat reçoit des dons de particuliers ou des contributions financières de son parti, il a l'obligation d'avoir un mandataire financier et il doit émettre obligatoirement un reçu.
Le candidat ne peut recevoir de don d'une société ou d'une association. Il ne peut bénéficier d'une remise ou d'un rabais exceptionnel sur ses factures, ni d'un abandon de créance. Le compte de campagne qui retrace l'ensemble des recettes et des dépenses de la campagne pour leur montant TTC — le candidat ne peut bénéficier de régime de TVA déductible — doit être équilibré (ni déficit, ni excédant) et doit être certifié par un expert-comptable, choisit librement par le candidat (ses honoraires sont inclus dans le compte de campagne). Le candidat a l'obligation de déposer son compte de campagne expertisé auprès de la Commission nationale des comptes de campagne, dans les deux mois qui suivent la date où l'élection est terminée (premier ou deuxième tour). Le candidat est responsable du dépôt du compte. La Commission nationale des comptes de campagne vérifie le compte de campagne et peut :
- rendre une décision d'approbation (avec ou sans réformation) ou de rejet du compte de campagne, mais aussi de constatation de non-dépôt ;
- saisir le juge de l'élection pour que soient prises des sanctions électorales ;
- transmettre le dossier au parquet en cas d'infraction pénale supposée.
Caractéristiques de l'élection
4015 conseillers généraux (métropole et DOM TOM).
Vote par canton.
Un élu par canton.
Mandat de 6 ans.
Rééligibles renouvelés par moitié tous les 3 ans.
Elections en mars.
Âge requis : 18 ans.
Elus dans chaque département au scrutin uninominal majoritaire à deux tours.
Sont éligibles, tous les citoyens réunissant les conditions suivantes :
Sont requis pour être élu :
- au premier tour, la majorité absolue des voix exprimées (50%) et le quart du nombre des électeurs inscrits
- au second tour, la majorité relative.
Nul ne peut être candidat dans plus d'un canton.
Tout candidat à l'élection au conseil général doit obligatoirement, avant chaque tour de scrutin, souscrire une déclaration de candidature dans les conditions prévues par un décret en Conseil d'Etat. Cette déclaration, revêtue de la signature du candidat, énonce les nom, prénoms, sexe, date et lieu de naissance, domicile et profession. Elle mentionne également la personne appelée à remplacer le candidat comme conseiller général dans le cas prévu à l'article L. 221. Les articles L. 155 et L. 163 sont applicables à la désignation du remplaçant. Le candidat et son remplaçant sont de sexe différent. A cette déclaration sont jointes les pièces propres à prouver que le candidat et son remplaçant répondent aux conditions d'éligibilité prévues par l'article L. 194. Si la déclaration de candidature n'est pas conforme aux dispositions du premier alinéa, qu'elle n'est pas accompagnée des pièces mentionnées au deuxième alinéa ou si ces pièces n'établissent pas que le candidat et son remplaçant répondent aux conditions d'éligibilité prévues par l'article L. 194, elle n'est pas enregistrée. Nul ne peut être candidat dans plus d'un canton. Si le candidat fait, contrairement aux prescriptions de l'alinéa précédent, acte de candidature dans plusieurs cantons, sa candidature n'est pas enregistrée. Le candidat qui s'est vu opposer un refus d'enregistrement dispose de vingt-quatre heures pour saisir le tribunal administratif qui statue sous trois jours.
Faute pour le tribunal administratif d'avoir statué dans ce délai, la candidature doit être enregistrée. Nul ne peut être candidat au deuxième tour s'il ne s'est présenté au premier tour et s'il n'a obtenu un nombre de suffrages au moins égal à 10 % du nombre des électeurs inscrits. Dans le cas où un seul candidat remplit ces conditions, le candidat ayant obtenu après celui-ci le plus grand nombre de suffrages au premier tour peut se maintenir au second. Dans le cas où aucun candidat ne remplit ces conditions, les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages au premier tour peuvent se maintenir au second.
Compétence de l'Assemblée départementale
Le conseil général délibère sur des sujets tels que :
L’aide sociale et la santé : les élus ont compétence sur les aides à l'enfance, à la protection sanitaire de la famille, aux personnes handicapées et âgées ainsi que le contrôle des établissements sociaux habilitées à recevoir des subsides du département. Ils sont chargés de mettre en oeuvre la prévention sanitaire, les activités d'insertion des bénéficiaires du Revenu Minimum d'Insertion (RMI), alloué par l'Etat.
L’enseignement : l'Etat a transféré en 1986 aux départements, la construction, l'entretien, l'équipement et le fonctionnement des collèges.
Les transports : le département organise les transports scolaires non urbains et les transports routiers des voyageurs.
La voirie : routes départementales ports maritimes de pêche et de commerce.
Le patrimoine : le conseil général finance et gère les musées départementaux, les bibliothèques centrales de prêt. Il assure la conservation des archives.